Iron Butterfly - Filled With Fear

Source : l'attentat au métropolis, cinq ans plus tard. Un homme en colère
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Ceci est une histoire parmi tant d'autres, dont au final, la personne est laissée à elle-même sans aucune motivation pour se battre afin de ne pas tout perdre dans cette société sans pardon !

Personnellement, j'aurais pu me retrouver avec un rien tout neuf comme ce jeune homme dont le destin tragique, l'a éteint sans même mourir. C'était mal me connaître pour ceux et celles qui doutaient de mes capacités à ne pas perdre la face avec un organisme de sans-cœurs. Je me suis battu pour en arriver à un consensus avec aujourd'hui nommé CNESST. Ce n'est pas terminé encore, le dossier est rouvert par une rechute avec le nouveau diagnostic du Dr. Giroux, neurochirurgien. Le diagnostic, une sténose foraminale bilatérale et atteinte neurologique bilatérale au sacrum 1 ( S1 ) qui fait en sorte que je ne marche presque plus tout en ayant des douleurs aux jambes et aux prises de spasmes qui m'immobilisent quelques temps lorsqu'elles passent, et qui m'invitent à ne pas oublier que je ne suis pas un surhomme.

Cette dernière pleine lune, j'en ai bavé, tellement que j'ai du éviter de demeurer devant l'écran trop longtemps et à me tenir bien pénard sur mon fauteuil, jambes surélevées et à consommer du tabac de Yahvé aux trois heures, chose que je fais pas habituellement et même que je ne fais jamais. Un vrai marcoux castré simonac ! Encore, la douleur est omniprésente, j'ai de plus en plus de difficulté à me déplacer uniquement pour aller aux toilettes et ou pour aller me coucher dans ma chambre. Samedi, je devais aller à une fête familiale ( chez la sœur de ma Claudie à St-Augustin, Mirabel ) et je ne pourrai y aller, la douleur est insoutenable, encore une autre promesse dans le beurre et une déception pour mon environnement familial. Je me sens mal juste de l'annoncer !

J'ai même eu les idées noires dans les derniers jours qui ont passé. J'ai de quoi en masse pour terrasser un éléphant et sortir de mon corps pour toujours. Mais j'ai des obligations dans cette vie de misérable, à écrire aux gens qui sont comme moi, de ne pas lâcher le fort, de se battre et que la vie vaut la peine d'être vécu car au-delà des apparences et de l'infortune, il y a quand même de l'amour autour de soi.

J'aimerais mettre sur place, un organisme sans but lucratif afin d'aider tout ces gens qui ont perdu leur statut social à cause des lésions physiques, soient par accidents de la route, de travail et aussi par des actes de violence, afin de parvenir d'obtenir une compensation à vie avec une allocation minimale qui pourrait ressembler au salaire minimum, au lieu de se retrouver sur l'aide sociale et complètement démuni(e) des ressources médicales ( la plupart des médecins de familles refusent de traiter ce genre de dossier épineux à cause des exigences administratives des commissions en place ), et pouvoir se battre contre ces institutions de sans-cœurs ( mettre en place des procureurs à leurs défenses ). Évidemment, avoir des soins appropriés selon leur statut médical car malheureusement, lorsqu'un dossier est consolidé, les gens ne sont plus admissibles aux soins comme l'ergothérapie, la physiothérapie et encore moins en psychologie.

Il y en a trop de ces histoires d'horreur comme ce jeune homme de l'article dont j'ai placé la source. Toutes les personnes qui sont atteintes du syndrome de la douleur chronique ( SDC ) non plus de qualité de vie et plus ils ou elles avancent dans leur cheminement, plus c'est ardu et décourageant, et pour la plupart, ils ou elles sont près d'un acte impardonnable. La douleur ne se contrôle pas, elle se vit et devient une maîtresse incassable. J'ai la mienne depuis plus de 20 ans.

Il faut faire de quoi pour tout ces gens, ça pas d'allure !

Dédé

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