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On m'a déjà écrit, méchamment bien sûr, André, ton histoire ne tient pas la route et tout ce qui en sort est pour attirer l'attention des gens pour t'enorgueillir, te mettre sous les projecteurs comme pour tous les autres prédécesseurs dont l'un des plus connu au Québec, Richard Glenn. Le pire, est que parmi eux, sont des gens qui le suivent sur son forum, des fans finis qui ne veulent certainement pas que leur moustachu ne soit pas supplanté et qu'il n'y pas de place pour aucun intrus, il n'y a que son histoire qui tient. Évidemment, ça m'a secoué mais ça ne m'a pas tué !

J'ai répondu à ces gens que je ne voulais pas surpasser ce dernier, ni même faire le même cheminement qu'il a fait, encore bien moins à mettre en profit en créant un égrégore qui somme tout, comme tout empire, se détruirait par usure du temps. D'ailleurs, je n'ai pas la personnalité de Richard Glenn et je ne suis pas non plus son émule puisque sa personnalité ne me plait aucunement, même si je me suis donné entièrement en participant activement de façon assidue sur son forum pendant plusieurs années.

Lorsque j'ai vécu cet évènement, j'ai vécu l'enfer pendant des années entre 1979 et 1986, devenant une loque humaine, devenant un sans abri pendant 2 longues années en squattant ici et là, été comme hiver, n'ayant aucun but dans la vie, ne voulant même pas m'en sortir jusqu'à attentant à ma vie lors du décès de mon frère François en mai 1986 ( inhumé à mon anniversaire ). Un suicide raté après l'absorption de 15 comprimés de LSD. Ça m'a donné 3 jours de coma et un réveil brutal dans la vomissure et mes excréments, je sentais le mort !

En fait, c'est l'arrivée de Manon, ma première femme, dans ma vie qui a tout changé. J'ai repris ma vie en main à partir de ce moment. Cependant, cette expérience traumatisante a suivi mon cheminement parce que j'en n'ai fait aucune mention à personne, préservant ce silence lourd, considérant que si j'en parlerais, je me ferais traité de tout genre de nom, déjà que mon enfance était déjà pavée d'intolérance et de jugement suite au premier évènement ( dont j'ai tut aussi ). Je n'ai pas eu que du mauvais durant la dégringolade d'auparavant, puisque j'ai quand même trouvé des emplois occasionnels et que je me suis instruit en lisant des bouquins sur le paranormal, la psychologie, la psychanalyse ainsi que la philosophie kardienne et quelques attraits se rattachant de plus près à mes expériences vécues. J'avais aussi la croyance que quelque part, il y a un Dieu sur tout.

En 1987, je repris le collier du métier de technicien-ambulancier, c'était mon seul destin professionnel puisque j'ai en moi cette volonté d'aider les gens en mauvaise situation. Je me suis raffermi en ayant vécu avec la misère humaine pendant longtemps et j'ai considéré que c'était le temps de contribuer à l'avancement humain dans mon cheminement. C'est là qu'il m'est arrivé une autre tuile en m'estropiant et vivant avec la douleur récurrente depuis janvier 1994. En 1998, c'est là qu'a débuté mes crises labyrinthites et que ça m'a suivi jusqu'en 2003. Je n'ai plus eu de crise depuis ce temps.

J'ai commencé à suivre l'ésotérisme sur internet en 2001, cherchant de plus près ce qui se rapprochait de mon expérience traumatisante de 1979. Je m'y intéresse encore mais je vois bien que l'ésotérisme n'est plus ce qu'il était puisque c'est devenu un moyen mercantile pour la plupart des tenants qui ont vu le filon pour devenir des personnages publics. Mon dialogue coloré ne m'a pas aidé vraiment en me faisant évincé à plusieurs endroits virtuels qui traitent de ce sujet. Il y a trop de Dieu le Père qui tiennent ces endroits, en se foutant des droits de liberté d'expression !

C'est à ce moment là que j'ai créé mon espace virtuel. Oui bien sûr, j'ai eu des tonnes de forum avant de trouver cette place actuelle que je paie chaque année. C'était pour moi la seule façon de demeurer stable virtuellement tout en échangeant avec les internautes qui ont suivi mon cheminement depuis fort longtemps. Le mandat que je me suis donné, est de promouvoir la liberté d'expression et l'ouverture du dialogue avec mon environnement virtuel, le seul social qu'il me reste depuis que je suis un estropié social.

Alors, si j'aurais voulu que ces évènements soient autrement à ce que j'ai vécu par la suite, je serais encore avec ce silence lourd, puisqu'en cherchant de l'éloigner de moi, cela a fait un effet contraire puisque j'ai eu des rêves récurrents pendant plus de 20 ans sur son histoire. En relatant, ça m'a libéré et m'a fait un grand bien. Je me fous ce qu'en pensent les gens malintentionnés et fermés, je ne leurs souhaite pas qu'ils marchent dans les mêmes souliers.

Voilà ce dernier complément, vous savez maintenant !

Dédé

Sir fait même croire qu'il a un contact privilégié avec les ETs. Ses ouailles coins-coins croient ça dur comme fer.