La Grande Fugue est souvent appelée le 17eme quatuor...car elle est vraiment une oeuvre en elle-même....Il termine ensuite les deux derniers quatuors tout d'abord le 14eme opus 131 en ut dièse mineur et ensuite,le 16eme et dernier opus 135 en fa majeur... qu'il termine en octobre 1826...et c'est là qu'il songe au rondo pour le 13eme quatuor...en faisant un rondo haydnien...on aurait dit qu'il payait une fois pour toutes ses dettes envers son grand maître Hayd'n...Savait-il que c'était sa dernière composition?...moi,je crois que oui...et que c'est la raison pour laquelle il a fait un rondo pour remercier Hayd'n... Mais, pendant tout ce temps, Beethoven est encore très malade...il a des maladies des yeux et sa vue se dégrade...il doit porter des lunettes mais il ne les met que quand il est seul car il n'aime pas qu'on le voie avec des lunettes...((petite coquetterie))...il a aussi des maladies des poumons...il est souvent dépressif...et encore des maladies des intestins...qui le font terriblement souffrir... Ça ne va pas avec son neveu Karl...Beethoven a trop donné à cet enfant et maintenant qu'il est devenu un jeune homme, il veut tout avoir et faire ce qu'il veut...il n'accepte aucune interdiction...aucune autorité...et en 1826, le jeune homme tente de se suicider....il dira que c'est à cause de son oncle qui est trop autoritaire...Beethoven est atterré....Les autorités de la ville lui conseillent de faire enroler le jeune homme dans l'armée pour lui former le caractère...il doit partir aux environs des fêtes de Noël... Beethoven décide alors de se retirer chez son dernier frère Johann avec son neveu jusqu'à ce qu'il parte pour l'armée pour profiter des derniers temps qu'ils sont ensembles...Ils partent au début de novembre tout de suite après la composition du rondo...ILs s'installent pour un long séjour mais son frère exige qu'il paye une grosse pension pour lui et son neveu ! C'est pourtant Beethoven qui a payé les études de son frère pour qu'il ait la situation enviable qu'il a maintenant... Le 2 décembre, une querelle éclate entre Ludwig et son frère...Il part avec son neveu pour retourner chez-lui à Vienne...Comme rien n'était prévu pour ce voyage, ils font le voyage dans la voiture découverte d'un laitier par une pluie glaciale...Aussitôt arrivé chez-lui, Beethoven est secoué de frissons...il a une forte fièvre...il se couche et un médecin vient le voir et diagnostique une double pneunomie aggravée par une fatigue extrême et un état dépressif....il est alité et le restera jusqu'à sa mort....Karl part rejoindre son régiment quelques jours plus tard sans se soucier de l'état de santé de son oncle... Beethoven s'ennuie beaucoup de son neveu...il est très seul...ne mange presque pas et ne peut se lever car il est trop faible...Son ami le docteur Breuning vient le visiter avec son fils et le trouve amaigri, pâle et faible...il l'ausculte et s'apercoit avec consternation que personne ne change sa literie et que personne ne le lave..il y a même de la vermine dans son lit...il en est atterré et il engage quelqu'un qui viendra pour s'occupper de lui...Il subit 3 opérations et à sa pneumonie s'ajoute d'autres maladies dont une hydropisie...il fait son testament et nomme Karl seul héritier de ses biens... Heureusement, en 1825, il avait déménagé pour la enième fois et résidait non loin des Breuning...Le fils du dr Breuning Gérhard qui a 10 ans l'aime beaucoup et viens le voir tous les jours...il lui apporte de la nourriture et lui prête ses livres...Beethoven apprécie ces visites...c'est souvent son seul visiteur pendant des jours...Un ami lointain lui envoie quelques bouteilles de bon vin...et Beethoven dira((Dommage...c'est trop tard!))car le compositeur sait bien que sa fin est proche...il veut quand-même payer pour les bouteilles mais sa situation financière s'est beaucoup dégradée...et s'il ne finit pas sa vie dans la misère c'est grâce à quelques amis et à la Société philharmonique de Londres et son directeur George Smart...il écrit à un ami que toutes les esquisses de la 10eme symphonie sont dans son bureau....on ne retrouvera plus tard que le 1er mouvement...les autres sont disparus... Le 24 mars, le petit Gérhard arrive chez Beethoven et le trouve en agonie...il court chercher son père qui fait prévenir sa famille...il ne lui reste que son frère Johann qui envoie son épouse au chevet de son frère...il ne se déplacera qu'après la mort de son frère pour chercher s'il n'y a pas d'argent de caché quelque part... La même journée le 24 donc, on lui administre les derniers sacrements...alors, commence pour Beethoven une longue agonie qui durera deux jours. Le 26 mars à 17:45 hre, Beethoven n'est plus...... Comble d'ironie, à sa mort, il n'avait à son chevet que l'épouse de son frère qu'il n'a jamais vraiment aimé et un musicien qu'il connaît à peine Anselme Huttenbrunner qui racontera un peu plus tard la mort de Beethoven en ces termes''' (((À 5 hres du soir, il était inconscient, en proie à son agonie lorsqu'un éclair illumina la pièce de facon spectaculaire; sur les toits des maisons que l'on voyait par la fenêtre, la neige tombait. Après ce phénomène naturel qui me déconcerta au plus haut point, il leva le bras poing serré et regarda en l'air quelques secondes avec une expression grave et menaçante. Lorsque sa main retomba sur le lit, ses yeux se fermèrent....Je lui soulevai la tête de la main droite; il avait cessé de respirer et son coeur ne battait plus.))).... Les obsèques ont lieu 2 jours plus tard le 28..Le cortège funèbre part de la maison de Beethoven et se dirige à l'église d'Alserstrasse et se rendra ensuite au cimetierre de Wahring ..8 musiciens dont Franz Schubert (qui mourra l'année suivante à 31 ans)portent le cercueil...une foule de 20 à 30 milles personnes suivent le cortège... L'oraison funèbre écrite par Franz Grillparzer poète et ami de Beethoven depuis 1799 alors que Beethoven composait ses 6 premiers quatuors opus 18 car le poète est aussi très bon violoniste...l'oraison lue par l'acteur Heinrich Anschutz se terminait comme suit.... (((Celui qui viendra après lui, ne pourra suivre sa voie, car là où ce précurseur a arrêté son travail, se situent les limites extrêmes de l'art...))) Le lendemain, le 29, le corps est mis en terre. . . Beethoven était un grand homme... il a accompli son destin et comme il le disait si bien, il l'a dépassé !!!
La plus célèbre de ses paroles, c'est quand il a eu la certitude qu'il serait complètement sourd...il a d'abord pensé au suicide mais il s'est ravisé en disant ((Je saisirai mon destin à la gorge...je vais dépasser mon destin...)) Et une autre chose qu'il a dit ((Tous les hommes naissent égaux...qu'ils naissent dans une grange ou dans un château.)) Il détestait l'injustice...et pourtant, il en a été victime toute sa vie et surtout dans son enfance... Pour comprendre la musique de Beethoven.....il faut comprendre l'essentiel: Sa musique...c'est lui....on ne peut aimer sa musique et ne pas l'aimer lui......on ne peut dissocier les deux.... Et plus on écoute sa musique et plus on le comprend....au point de ne faire qu'un avec lui... Il faut comprendre ses émotions....et sa musique c'est ses émotions... Il met son âme à nu devant nous...à nous de bien l'écouter pour partager toutes ses émotions... La 7ème symphonie...c'est la première oeuvre de Beethoven qui m'a fait comprendre...ça été une révélation....cette oeuvre est celle qui contient le plus d'émotions....surtout quand on ferme les yeux pour l'écouter et avec un casque d'écoute....on dirait qu'on entre dans son âme.... Et la 9ème aussi...écoutée de la même façon....ça fait le même effet... Tout était amplifié chez Beethoven...la joie...le bonheur et même la peine...et aussi la colère....il se fâchait très vite...mais regrettais aussitôt après et s'excusais car il ne voulait pas faire de peine... Il était d'un signe de feu: Sagittaire.... j'ai trouvé sa carte du ciel sur le net et je l'ai placée dans mon album de photos C'était un homme passionné et humain....un bon yable comme dirait un de mes amis... Vous savez, autant j'adore la musique...autant je suis complètement nulle pour en jouer... Mon père jouait de tous les instruments...et ma mère savait jouer du piano... j'ai un frère qui est excellent guitariste... et un autre qui joue à l'occasion mais moi, je n'ai aucun talent pour jouer...je n'ai pas hérité de ce don... J'aime aussi d'autres compositeurs bien sur ...Mozart pour ses concertos de violon...Tchaïkovski pour son ouverture 1812 et bien sur Casse-Noisettes...Dvorak pour sa Symphonie Du Nouveau Monde....Schubert pour son quintette La Truite...Strauss pour ses belles valses viennoises qui font rêver...Bach pour ses concertos brandebourgeois...Hayd'n pour ses symphonies légères et enjouées...etc......etc....y en a plein...sans compter la musique Rock et d'autres styles...Ma vie est musique... Mais Beethoven, c'est toute sa musique que j'aime...juste 2 sur tout le lot que je n'aime pas.... Il y a de ses oeuvres comme la 9ème par exemple...faut l'écouter plus d'une fois...car c'est une oeuvre lourde d'émotions...toutes les émotions de sa vie en fait....c'est comme un résumé de sa vie.... Quand on écoute la 9ème, le mieux est de mettre ses écouteurs ...s'installer confortablement ... fermer les yeux si possible et la laisser entrer en nous....s'en imprègner ...faut qu'on la reçoive...et je vous jure que vous allez en avoir des frissons et parfois le souffle court....vous ressentirez toutes ses émotions...moi, je pleure parfois en l'écoutant....mais les symphonies de Beethoven ((surtout la 9ème))sont faites de telle sorte qu'on ressent nos peines très fort et quand la symphonie finit, on est consolé....comme si la symphonie nous enlevait le trop-plein de peines...c'est pour ça qu'y faut toujours autant que possible les écouter en entier...c'est comme un traitement si on veux...faut pas l'arrêter avant la fin...sinon c'est pas complet... Edgar Cayce disait que Beethoven était un psychologue musical.... C'est Comme un peintre expressionniste...mais lui, au lieu de se servir de la peinture, il se sert de la musique.... deux arts bien différents et pourtant tellement semblables .... |