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Airbnb licencie des travailleurs.euses de Montréal (Forum)

par Blake, mercredi 15 juin 2022, 12:34 (il y a 689 jours) @ Dédé

Source : Sonder : congédiés en anglais dès la convention signée


JEAN-FRANÇOIS CLOUTIER
Mercredi, 15 juin 2022 00:00
MISE À JOUR Mercredi, 15 juin 2022 00:00

La moitié des employés mis à pied à Montréal par l’entreprise américaine Sonder, qui a reçu un prêt de 30 M$ de Québec, venaient de signer une première convention collective et ont formé des collègues aux Philippines avant leur départ.

« C’est la première fois que ça m’arrive d’avoir une fermeture alors qu’on vient tout juste d’avoir une convention collective. [...] On est consternés par cette décision-là », a dénoncé Roxane Larouche, porte-parole du syndicat des TUAC au Québec.

Des employés s’étaient inquiétés de la diminution du nombre de travailleurs au bureau de Montréal au profit des Philippines, mais ils n’auraient jamais imaginé que l’entreprise mettrait la clé dans la porte du centre d’appels.

Sonder a annoncé la semaine passée qu’elle licencie 250 de ses employés, dont 40 à Montréal. De ce groupe, on en compte une vingtaine qui sont syndiqués.

Sonder avait pourtant promis en 2020 la création de 700 emplois à Montréal, un « centre de croissance » et des investissements de 182 millions $, en échange d’un prêt de 30 M$ de Québec.

Le ministre Pierre Fitzgibbon était fier d’annoncer l’appui du gouvernement à Sonder dans cette vidéo publiée en 2020.
Une première tranche de 6 millions $ du prêt a déjà été attribuée à Sonder, mais n’a pas encore été prélevée. Le reste suivra durant les quatre prochaines années.

Le premier ministre François Legault s’était félicité en décembre 2020 en conférence de presse, disant avoir eu « mal au cœur » en voyant que Sonder, fondée par des Montréalais, a déménagé son siège social à San Francisco en 2017. « Quand je suis allé à San Francisco en 2019, [...] je leur ai demandé : “qu’est-ce que je peux faire pour ramener une partie de cette entreprise-là au moins à Montréal ?” » avait-il expliqué.


Il avait décrit les services de Sonder comme un « hôtel avec une approche à la Amazon ».

Syndicat formé

Depuis, un syndicat représentant une vingtaine d’employés du centre d’appels de Sonder a été formé en 2020 et une première convention collective a été signée en juin.

Roxane Larouche soutient que des employés de Montréal ont formé les employés d’un nouveau centre d’appels aux Philippines avant que l’entreprise n’annonce la fermeture de celui de Montréal.

Sonder soutient qu’il y a eu des échanges, mais que les employés n’étaient pas responsables de la formation.

Le syndicat n’exclut pas des recours judiciaires.

Annonce en anglais

Des sources nous ont aussi indiqué que les licenciements avaient été annoncés en anglais seulement.

Notre Bureau d’enquête a obtenu un message écrit qui a été envoyé par la direction aux employés pour les informer des mises à pied. Dans ce message, on y explique en anglais la décision de mettre à pied par le changement d’humeur du marché depuis le début de l’année.

« Une inflation rampante, une augmentation des taux d’intérêt et une rapide baisse d’environ 65 % des évaluations des compagnies non rentables ont gelé les marchés de capitaux », est-il expliqué. La direction se dit « profondément désolée » notamment pour l’impact sur les employés mis à pied et leur famille.

La porte-parole de Sonder, Fiona Story, se défend en disant que la « documentation officielle » fournie aux employés est disponible en anglais et en français. Elle dit qu’il n’y a pas de lien entre la signature de la convention collective et les mises à pied.

« La décision d’abolir les postes en question n’est pas attribuable à [l’]entente [avec le syndicat], mais plutôt pour répondre à la conjoncture actuelle sur les marchés boursiers », a-t-elle poursuivi.

La porte-parole de Sonder a assuré que l’entreprise maintenait « son intention d’investir au Québec et d’y prioriser la création d’emplois dans le cadre de la relance qui découlera de cette restructuration, en particulier pour des postes spécialisés et à haute valeur ajoutée ».

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Pas de lien des congédiements et la signature de la première convention collective, ai-je un poignée dans le dos ?

La formation d'employé.es aux Philippines montre bien le bien fondée de cette décision, Airbnb est une compagnie ce qu'il y a de plus cheap en ville, un vrai business cheap labor. Le gouvernement québécois aura des comptes à rendre pour les deniers publics donner à cette compagnie qui ne tient même pas ses paroles. En plus comme la crise du logement à Montréal est criant, tous ces immeubles à bureau qui ont changé leur fonction pour des logements lucratifs pour cette compagnie de broche à foin, font en sorte que plusieurs locataires vont se retrouver à payer encore plus cher leur logement tout en ayant pratiquement aucun choix de prendre ce qu'il y a de disponible s'ils se font évincés par des propriétaires d'immeuble qui vont profiter des hausses sans maudit bon sens.

Comme le bon vieux dicton l'indique ; laisse la chance à un cochon puis il va venir chier sur ton perron !

Crisse de crotté ce Sonder.

Dédé

C'est pas croyable, tu parles d'un crisse de crosseur. La CAQ devrait retirer la subvention à ce crotté et lui donner une crisse de bonne amende ou le crisser hors du Québec. A-t-on vraiment besoin de ce genre d'entrepreneur au Québec? Pour le Duhaimagogue, la réponse est oui mais pour les autres personnes plus lucides, je ne le crois pas.

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