AVC (Forum)

par Jéromec, jeudi 01 décembre 2022, 11:52 (il y a 511 jours) @ Dédé

S'il n'a pas de complications et ni dommage collatéral, il pourra s'en sortir pas trop amoché. Par contre, il aura certainement un choix à faire avant de revenir au jeu, parce que s'il se fait couper par un patin et avec le médicament qu'il prend, ça va être difficile d'arrêter le saignement. Il n'a plus rien à prouver, juste à profiter des sous qu'il s'est ramassé.

Les ''résultats'' Des AVC réserve parfois des mauvaises surprises..

certaines personnalités publiques en souffrent encore

https://www.journaldemontreal.com/2022/03/31/laphasie-a-encore-besoin-de-se-faire-conna...


LAURENT LAVOIE
Jeudi, 31 mars 2022 00:00
MISE À JOUR Jeudi, 31 mars 2022 00:00
Le départ à la retraite de l’acteur Bruce Willis en raison de l’aphasie doit servir de rappel pour briser la solitude qui pèse sur les Québécois souffrant de ce symptôme, estiment des intervenants.

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«Il y a du monde qui sont tout seul, ça, c’est l’enfer. Avec la pandémie, il y a plein d’affaires qui ne pouvaient être faites [pour les aider]», indique l’ex-animatrice de radio et conférencière Josée Boudreault.


Cela fait maintenant près de six ans que la porte-parole d’Aphasie Québec compose avec ce symptôme, déclenché par un accident vasculaire cérébral (AVC).

De façon générale, il affecte la capacité à s’exprimer, à écrire, à lire et à bien comprendre ce que les autres disent.

Et hier, ce sont les proches de l’acteur hollywoodien de 67 ans Bruce Willis qui ont annoncé que l’interprète de John McClane dans la série de films Marche ou crève (Die Hard) mettait fin à sa carrière après avoir reçu un diagnostic d’aphasie.


AFP
«Le monde peut se dire que c’est arrivé à lui, donc on ne sait jamais [qui peut en souffrir]», résume Mme Boudreault.

«Je suis comme Josée Boudreault»

Le fait qu’une personnalité publique s’associe à une telle condition peut faciliter la vie de bien des personnes qui cherchent à expliquer leur réalité.

«Il y a quelqu’un qui nous a dit, bien qu’il avait de la misère à l’exprimer, qu’il avait appris à dire “Je suis comme Josée Boudreault” [...] et là, le monde comprend», illustre le conjoint de celle-ci, Louis-Philippe Rivard.

«Dès qu’on en parle, c’est sûr que ça aide ces gens-là qui ne peuvent pas l’expliquer», ajoute-t-il.

Le degré de gravité varie selon ce qui a déclenché l’aphasie.

«Dans le cas d’une aphasie primaire progressive [...], comme c’est le cas d’une démence, ça va se dégrader. Ça commence tout petit, on ne l’aperçoit pas et ça va se dégrader», explique l’orthophoniste Carole Anglade.

Au contraire, pour un AVC, «vous avez vraiment des chances que ça s’améliore», pointe-t-elle, ajoutant que certaines personnes «récupèrent complètement».

Écoutez l'entrevue de Mario Dumont avec Carole Anglade, orthophoniste et chercheuse post-doctorale, membre du conseil d'Aphasie Québec, sur QUB radio:

Faire preuve de bienveillance

Différentes stratégies peuvent être utilisées pour faciliter la communication au quotidien.

«Ce qui est le plus important, c’est la bienveillance, c’est d’être patient, d’établir un bon contact visuel, de laisser le temps à la personne de parler. [...] Certains vont apprécier qu’on leur donne le mot qui leur manque, il y en a qui ne vont pas aimer», explique Mme Anglade.

► Environ 6000 Québécois seraient touchés par ce symptôme annuellement, selon Aphasie Québec.


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