Détresse chez les paramédics: du jamais vu dans les demandes (Forum)

par Jéromec, mardi 21 mars 2023, 08:51 (il y a 403 jours) @ Dédé

tous les partis politiques sont â vomir en ce moment...
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Détresse chez les paramédics: du jamais vu dans les demandes d’aide à Lévis

Logo de la journaliste Catherine Bouchard du Journal de Quebec, vendredi le 29 mars 2019. STEVENS LEBLANC/JOURNAL DE QUEBEC/AGENCE QMI)
CATHERINE BOUCHARD
Lundi, 20 mars 2023 14:33
MISE À JOUR Lundi, 20 mars 2023 14:33
Dessercom, une compagnie ambulancière située à Lévis, admet que les demandes d’aide de ses employés atteignent des sommets jamais vus et s’inquiète pour le moral de ses troupes, en réaction à un cri du cœur d’un de ses paramédics.

• À lire aussi: Le métier de paramédic s’autodétruit, estime un ambulancier


Lundi, Le Journal a publié une entrevue avec Olivier Lafrenière, un ambulancier de Lévis qui dénonçait sur les réseaux sociaux la détresse et le manque de reconnaissance que vivent ses collègues.


«On l’appuie dans cette démarche-là. Effectivement que ce n’est pas facile», lance d’entrée de jeu Marc Bouchard, directeur des opérations chez Dessercom.

Le directeur ne s’en cache pas. Tout comme Olivier, il s’inquiète pour le moral de ses troupes, particulièrement en cette «fin» de pandémie, où les demandes d’aide atteignent des sommets jamais vus.

«On n'a jamais eu autant de demandes d'aide de la part de nos employés, laisse-t-il tomber. On a vraiment senti qu’il y avait un mouvement de détresse. Ça s’est accentué et ça perdure.»

M. Bouchard souligne que la détresse est souvent multifactorielle et qu’accompagner ses employés pour qu’ils se remettent sur pieds peut être un gros défi.

«La détresse, on la sent bien, mais c’est quoi, le remède? C’est ça, l’enjeu», se désole M. Bouchard.

Une fébrilité à Lévis

Il croit que la situation est accentuée à Lévis par rapport à la dizaine de casernes situées un peu partout en Chaudière-Appalaches et dans la Capitale-Nationale.

Depuis quelque temps, une certaine fébrilité se ressent dans les couloirs.

«Chez plusieurs personnes, pas seulement chez Olivier, je sentais qu’il y avait quelque chose qui était palpable, des gens qui ne se sentaient pas bien, précise M. Bouchard. Pourquoi? C’est ce que l’on tente de déterminer.»

Bien que la démarche n’en était pas une syndicale, le directeur des opérations rappelle qu’ils sont en renouvellement de convention collective et estime donc délicat, dans le contexte, de donner ses impressions sur l’implication actuelle du gouvernement dans les conditions de travail.

Toutefois, il avance que l’appareil gouvernemental a encore du chemin à faire, en termes de reconnaissance envers les paramédics.

«Le ministre [de la Santé, Christian] Dubé, en a parlé dans son plan santé, que les paramédics soient au cœur du système de santé, mais présentement, ce n’est pas ce qu’on ressent. Ce n’est pas ce qu’on ressent de la part du gouvernement», termine M. Bouchard.


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