Les Squ4 4 juillets de Légros... (Forum)

par Jéromec, lundi 19 juin 2023, 19:29 (il y a 314 jours) @ Jéromec

C'est vraiment une gang de mongols quand McKinsey leur souffle pas quoi dire...

https://www.lenouvelliste.ca/actualites/politique/2023/06/19/legault-confiant-que-perso...
''François Legault sur ce 1er juillet en crise du logement:

«Faut regarder l'expérience. J'ai quatre 1er juillet d'expérience et ça s'est bien passé pendant ces quatre 1er juillet. Personne s'est retrouvé à la rue», dit @francoislegault

Avec la question de @psaLaPC
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https://www.lenouvelliste.ca/actualites/politique/2023/06/19/legault-confiant-que-perso...

François Legault entend s’assurer que personne ne se retrouvera à la rue le 1er juillet prochain.

Interrogé, lundi lors d’une conférence de presse dans les Laurentides, sur l’évaluation du gouvernement en termes de besoins, le premier ministre a refusé de mettre un chiffre sur le nombre de logements qui sont requis au Québec pour soulager la pression dans le marché locatif.

À moins de deux semaines de la date fatidique, il a cependant défendu son action passée.


«J’ai quatre 1er juillet d’expérience et ça s’est bien passé pendant ces quatre 1er juillet. Quand je dis que ça s’est bien passé, c’est que personne ne s’est retrouvé à la rue.

«Parfois, temporairement, on a demandé à des gens d’habiter dans des hôtels, d’habiter dans des logements temporaires, mais l’idée c’est que personne ne se retrouve à la rue pour un cinquième 1er juillet depuis que je suis premier ministre.»

Constructions hâtives
Le gouvernement qu’il dirige a mis du temps à reconnaître qu’il y avait bel et bien une crise du logement au Québec et tente par tous les moyens de faire démarrer des constructions plus hâtives de logements dans l’espoir d’effectuer un rattrapage.

«Ce qu’il est important de comprendre, c’est que un : il manque de logements abordables; deux, il manque aussi pour la classe moyenne de logements tout court, de logements entre autres pour les familles et en particulier à Montréal, mais aussi dans d’autres régions.

«Notre objectif actuellement, c’est de développer le plus de logements abordables possible. On a mis un milliard $ (dans le dernier budget). On va voir ce qu’on est capable de développer rapidement.»

Plus d’argent, de programmes
Il a promis au passage de bonifier les sommes consacrées au logement, se disant ouvert à amener le gouvernement à investir lui-même le marché de la location et à lancer de nouveaux programmes. «Probablement qu’il va falloir ajouter de l’argent et on va en ajouter», a-t-il déclaré.

«Le défi, c’est vraiment d’accélérer la construction de logements et on va financer, soit directement des logements, soit acheter des logements existants, soit donner de l’aide au logement via (le programme) Accès logis, ou d’autres programmes. On est ouverts à créer des programmes.»

Le secteur privé a eu tendance à bouder la construction de logements locatifs depuis quelques années et, avec les taux d’intérêt actuels, ne peut se permettre de bâtir pour louer sous le prix du marché. La construction de condominiums pour la vente immédiate présente beaucoup plus d’attrait, par exemple. François Legault le sait et laisse entendre qu’il devra prendre les constructeurs par la main en y mettant des sous. «Le domaine de la construction, il faut trouver une façon de le stimuler pour qu’il y ait plus de création de résidences. C’est pour ça qu’il faut garder un certain équilibre pour que des propriétaires aient le goût, aient un incitatif de construire davantage.»

Pas de logements sur papier
Il en faudra effectivement beaucoup plus que ce qui se fait présentement pour rattraper les retards accumulés. Plusieurs de ces retards sont imputables à des délais liés à des contraintes bureaucratiques et réglementaires. Les gouvernements, tant fédéral que provincial et municipaux, se sont maintes fois fait reprocher des annonces de création de logements alors que ceux-ci n’existaient que sur papier.

François Legault a compris que cette approche politique ne donnait pas de toit à ceux qui en ont besoin. «On ne veut pas qu’il y ait de l’argent qui soit dormant, qui soit disponible mais non utilisé parce que les projets ne sont pas prêts à construire. On veut s’assurer que ça construise, qu’il y ait des marteaux et des clous qui s’enfoncent pour être capables d’avoir des logements.»


«Depuis plusieurs années, passer par un OMH (Office municipal d’habitation), ça peut prendre cinq ans, six ans», a-t-il laissé tomber.

L’Indice du logement locatif canadien, publié lundi matin, illustre on ne peut plus clairement les effets de la crise du logement. On y indique qu’un ménage sur quatre (25 %) consacre plus de 30 % de ses revenus pour se loger, dépassant ainsi le seuil d’équilibre pour un ménage, mais aussi qu’un ménage sur dix (9 %) y consacre plus de 50 % de ses revenus.

Réaction du PLQ
La porte-parole libérale en matière d’habitation, Virginie Dufour, a réagi vivement aux propos du premier ministre, qu’elle accuse d’être «complètement déconnecté de la situation actuelle du logement au Québec».

Dans un communiqué publié peu de temps après la déclaration de M. Legault, elle affirme que «le chef caquiste ose se vanter qu’il a toujours réussi à passer à travers cette date sans que personne ne soit mis à la rue. Après avoir nié la crise du logement pendant des années, il conserve ses lunettes roses en ignorant complètement le taux d’inoccupation de logements qui n’a jamais été aussi bas qu’en ce moment.»


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