Festival de Nuit D'Afrique de Montréal (Forum)

par Jéromec, mercredi 19 juillet 2023, 10:25 (il y a 285 jours)

L'un des festival les plus Tripatif en Ville...

https://www.facebook.com/nuits.dafrique

Belle découverte musicale..
Sona Jobarteh - GAMBIA (Official Video)

https://www.youtube.com/watch?v=PtmmlOQnTXM

https://www.lapresse.ca/arts/musique/2023-07-18/festival-nuits-d-afrique-sona-jobarteh/...

Festival Nuits d’Afrique / Sona Jobarteh Un joyau à découvrir

PHOTO FOURNIE PAR LE FESTIVAL INTERNATIONAL NUITS D’AFRIQUE

Sona Jobarteh rebrasse les codes de la musique mandingue avec sa kora et ses envies de modernité.

Il faut être diablement difficile pour ne pas craquer pour la musique de la Gambienne Sona Jobarteh. Considérée comme la première femme jouant professionnellement de la kora, elle insuffle une touche de modernité à ses racines mandingues. Elle présentera ses chansons emballantes lors d’un concert extérieur gratuit dans le cadre du Festival international Nuits d’Afrique.

Mis à jour hier à 9h00Partager
Alexandre Vigneault
ALEXANDRE VIGNEAULT
LA PRESSE
Ce qui fait la beauté de plusieurs des festivals qui animent le Quartier des spectacles au fil de l’été, c’est la possibilité de découvrir des talents exceptionnels sans même avoir à mettre la main dans sa poche. Ne tournons pas autour du pot, avec celui de Yemi Alade (19 juillet), son concert extérieur prévu le 20 juillet sur la place des Festivals s’annonce d’emblée comme un moment fort de la présente édition du Festival international Nuits d’Afrique.

Sona Jobarteh a en effet offert, selon l’auteur de ces lignes, l’un des plus beaux albums de 2022. Badinyaa Kumoo, publié plus d’une décennie après son prédécesseur (Fasiya, 2011), est porté par un groove à la fois doux et entraînant, des chœurs élégants, des percussions loquaces, des clins d’œil au blues du désert et des emprunts au jazz. Tout ça sans vraiment s’éloigner de la tradition mandingue dont elle est issue.

La chanteuse et compositrice née en Angleterre a passé son enfance entre l’Europe et la Gambie, le pays de son père. Ce n’est qu’à l’adolescence qu’elle s’est fixée à Londres, le temps de faire l’école secondaire et de poursuivre plus tard une formation classique au Royal College of Music où elle a étudié le violoncelle, le piano et le clavecin.


Sona Jobarteh en concert

Avant mes 14 ans, je n’ai jamais eu le sentiment de devoir choisir entre les deux cultures. C’est seulement à ce moment-là que j’ai commencé à me demander comment j’allais trouver ma place dans la société européenne.

Sona Jobarteh

Ce n’est qu’en prenant la décision de se consacrer à la maîtrise de la kora, instrument traditionnel des griots d’Afrique de l’Ouest dont l’enseignement se passe en général de père en fils, qu’elle a trouvé un début de réponse. « J’ai senti que je pourrais écrire plus de musique dans cette veine et commencé à avoir confiance que je n’avais pas à adopter un autre style pour être reconnue en Europe », résume-t-elle.


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