À l'automne de ma vie ! (Forum)
The Warlocks - Baby Blue
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Yellow !
Hihihi !
J'en suis rendu à cette étape dans ma vie et à vrai dire, celle-ci à pris un autre tournant lorsque l'année dernière j'ai subi le triple pontage coronarien. J'ai vraiment eu l'idée de refuser cette chirurgie puisque mon cheminement se résumait à me lever avec la souffrance et me coucher avec celle-ci, depuis plus de vingt ans. Ça aurait été facile me dire ; Ok, j'arrête là, je n'ai plus rien à apporter. En plus, j'avais la calisse de chienne !
Mais quoi, la médecine a beau de faire des miracles, quand tu décides dans un autre état d'esprit que c'est assez, la plug devient facile à enlever de la prise !
En fait, j'aurais été égoïste envers ma Claudie car sans chirurgie, c'était une mort assurée si je refusais celle-ci. Évidemment, ça aurait eu un effet d'une bombe parmi mes ami(e)s virtuel(le)s en sachant que je ne serais plus là. Quoique pour d'autres, disons que ça aurait été bon débarras !
Ben oui, c'est un droit d'aimer et de ne pas aimer.
Ce qu'il m'a vraiment décidé de souscrire à cette chirurgie, c'est la douleur thoracique lorsque mon cœur partait en épouvante et qu'il se formait de l'eau dans mes poumons avec ces crises d'angine à répétition. Cette douleur m'a fait réfléchir parce que c'est non seulement atroce, elle était annonciatrice de la fin de vie et elle perdure pour te montrer que la vie était rendue à son ultime souffrance. Cette étape te fait assoir sur une chaise entre le film de ta vie qui se déroule et toute la noirceur du Néant. Vraiment, c'est une étape que je ne souhaite à personne. Nenni que ça fait peur, c'est juste que tu as l'impression que tu es électrocuté mais pas assez pour te tuer !
La convalescence a été difficile pendant plus d'un mois après la chirurgie ( le sternum et la charcuterie sur ma jambe gauche ) mais dans l'ensemble, tout s'est bien passé. Encore aujourd'hui, j'ai la cage thoracique sensible lorsque j'éternue. Rien de bien dur considérant la crise d'angine.
Ça m'a rendu plus zen cette chirurgie et de plus en plus, je fuis toute confrontation en évitant de mettre de l'huile sur le feu. Plus j'avance depuis ce temps, plus je me dis que ça ne vaut pas la peine d'aller plus loin tout en m'éloignant des conflits. À quoi ça donne de faire le cocorico sur les toits si tu n'as plus d'ergot pour défendre ton égo...hein ?
J'ai l'impression ce qui passe par mon égo, s'effrite et tombe comme des feuilles mortes de l'automne. Une sensation de légèreté car je n'ai rien à prouver qui puisse être une attraction de belligérants. La sainte paix quoi.
En fait, c'est comme me dire ; Vivre et laisser vivre, j'ai assez de mon côté à le faire. C'est déjà assez difficile de le faire moi-même que je ne suis pas obligé m'en mettre plus sur le dos, mon baluchon est déjà très bien garni !
Suis-je devenu sage ? Je ne sais pas parce que j'ai encore des petites séquelles ici et là avec ma personnalité.
Chose certaine, je lâche prise quand ça devient trop gossant.
Dédé
À l'automne de ma vie !
Ça m'a rendu plus zen cette chirurgie et de plus en plus, je fuis toute confrontation en évitant de mettre de l'huile sur le feu. Plus j'avance depuis ce temps, plus je me dis que ça ne vaut pas la peine d'aller plus loin tout en m'éloignant des conflits. À quoi ça donne de faire le cocorico sur les toits si tu n'as plus d'ergot pour défendre ton égo...hein ?J'ai l'impression ce qui passe par mon égo, s'effrite et tombe comme des feuilles mortes de l'automne. Une sensation de légèreté car je n'ai rien à prouver qui puisse être une attraction de belligérants. La sainte paix quoi.
En fait, c'est comme me dire ; Vivre et laisser vivre, j'ai assez de mon côté à le faire. C'est déjà assez difficile de le faire moi-même que je ne suis pas obligé m'en mettre plus sur le dos, mon baluchon est déjà très bien garni !
Suis-je devenu sage ? Je ne sais pas parce que j'ai encore des petites séquelles ici et là avec ma personnalité.
Chose certaine, je lâche prise quand ça devient trop gossant.
Dédé
Il faut s'aimer assez pour ne pas gaspiller nos énergies dans des combats parfois inutiles ou trop difficiles pour notre état émotif.
On peut participer à des combats, mais faut pas en mourir.
Dans les combats, je crois qu'il faut écouter nos émotions. Si l'on peut garder notre sang froid ( et s'amuser dans la joute verbale ) ça va . Mais si on devient rempli d'énergie négative, vaut mieux sortir du combat et se questionner sur celui-ci
Si il n'y a plus de plaisir, à quoi bon ?
À l'automne de ma vie !
Il faut s'aimer assez pour ne pas gaspiller nos énergies dans des combats parfois inutiles ou trop difficiles pour notre état émotif.
On peut participer à des combats, mais faut pas en mourir.
Dans les combats, je crois qu'il faut écouter nos émotions. Si l'on peut garder notre sang froid ( et s'amuser dans la joute verbale ) ça va . Mais si on devient rempli d'énergie négative, vaut mieux sortir du combat et se questionner sur celui-ci
Si il n'y a plus de plaisir, à quoi bon ?
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J'ai toujours détesté les confrontations parce que ça me rendait hyper agressif, voire même perdre la tête à quelques reprises. Mon éducation familiale y était pour quelque chose puisque j'ai été élevé comme un labrador !
Je lâchais difficilement le morceau par contre, puisque tu ne peux pas avoir plus rancunier que moi, même si aujourd'hui, c'est pratiquement révolu. J'ai appris à décanter après avoir suivi des cours de taekwondo pour ma profession de technicien-ambulancier. Ça m'a beaucoup aidé...genre.
Sur internet, j'ai appris aussi à décanter mais ce fut plus ardu car définitivement, j'avais une difficulté à me faire comprendre et mon caractère belliqueux ne me rendait pas la tâche facile. J'ai encore des séquelles mais je trouve que je me suis amélioré et que c'est plus paisible qu'auparavant. Je laisse cette mauvaise énergie à celui ou ceux qui les provoquent.