J'ai un rendez-vous avec le Dr. Giroux, mon neurochirurgien à 11h30 ce matin, un examen de routine post-opératoire qui sera déterminant à ce qui a trait du dossier de rechute à la CNESST.

Il est 4h00 et je ne dors pas. J'ai beau essayé de dormir mais je n'y parviens pas et cette fois, ce n'est pas la douleur qui est en cause. Trop préoccupé, un vrai paquet de nerf et mes pensées virevoltent en passant par l'inquiétude au paradoxe d'avoir confiance au déroulement qu'il s'en suivra. Après plus de 20 ans de souffrance physique et de privation salariale, c'est bien difficile de s'attendre à un dénouement positif, bien que les pensées me ramènent sur terre afin de ne pas mettre la charrue devant les bœufs !

Il en est ainsi lorsque tu deviens un estropié social, la bureaucratie t'amène à vivre des hauts et des bas, bien plus souvent qu'autrement, tu ne gagnes pratiquement pas à ce jeu puisque les règles inhumaines sont là pour t'écraser et vider ton énergie si tu tentes de t'en sortir pour revendiquer tes droits. Une vraie machine bien huilée qui te ratatine dans un coin en plus de souffrir physiquement lorsque la lésion s'aggrave et que tu dois prouver hors de tout doute que celle-ci est vraiment la cause de ta détérioration physique et morale, ainsi que la restriction qu'elle cause sur ton autonomie personnelle. Disons que je ne souhaite pas ça à personne, même à une personne que je peux détester royalement.

Par chance que j'ai toujours tenu un bon moral et que j'ai des ami(e)s qui m'ont toujours encouragé à poursuivre dans mon cheminement actuel, même si parfois j'ai voulu à mettre un terme de cette vie misérable. Ce qui m'aide actuellement, à part quelques épisodes de souffrance physique due à la neurochirurgie récente, est que je ne ressens aucune douleur lorsque je suis debout et que ma marche est beaucoup mieux avant celle-ci. Au moins, je n'ai pas besoin de canne pour marcher et ça, c'est un gain fort appréciable dans mon cas. Chose certaine, je ne regrette pas d'avoir choisi cette alternative avec le Dr. Giroux.

Je vais m'étendre sur le divan et regarder la télé le temps qu'il reste pour le rendez-vous, question de me changer les idées et me préparer à aller à ce rendez-vous.

Bonne journée tout le monde !

Dédé

Bon dénouement.
Je mettrais ma queue de castor dans l'huile que les choses vont aller comme elles vont aller.
Lâche pas mon vieux snoro .

Bon dénouement.
Je mettrais ma queue de castor dans l'huile que les choses vont aller comme elles vont aller.
Lâche pas mon vieux snoro .

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Moi vieux snoro ? Eh bien dites donc vous, je n'ai même pas encore l'âge vénérable pour être un vieux. Quoique, il est vrai que je n'ai plus 20 ans et qu'il me faut des «Track in Aid» pour me lever le matin.

Quel supplice pour mes vieux yeux de lire que je suis devenu un vieux snoro, ah malheur !

Bon matin.
Oublie pas de prendre un bon café avant d'aller euhh! J'allais écrire "travailler"
En fait, je sais pas comment finir ma phrase.
Je n'ai plus de verbe comme avant.
Ce pourquoi je n'écrit plus aussi souvent.
Bonne journée

La secrétaire du Dr.Giroux m'a appelé pour reporter le rendez-vous à cause d'une urgence et que le médecin devait se présenter au CH Sacré-Cœur. Je m'apprêtais de partir lorsque j'ai reçu l'appel. Par chance que mon conducteur qui a appelé pour savoir exactement où se trouvait la clinique, a été lui aussi averti. Un mal pour un bien car si tout se déroule en ma faveur, je n'aurai pas à déclarer avant le 31 décembre tout l'argent que je devrai recevoir aux déclarations de revenu.

Ça m'a choqué sur le coup mais grâce au décantage, je me suis aperçu que c'était un mal pour un bien ! 　

Bon, vu que je n'ai pas dormi cette nuit, je vais aller pieuter.

Soyez sage !

Dédé