Cette nuit, je vais voler ! (Forum)

par Dédé, mercredi 12 octobre 2016, 00:43 (il y a 2963 jours)
édité par Dédé, mercredi 12 octobre 2022, 07:41

Chilliwack - Fly At Night
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Encore une autre fois, je me prépare à vivre comme l'Oiseau qui vole dans ce cosmos aux multiples dimensions, là où la Raison est tissée d'un fil d'Ariane et dont j'utilise pour faire le funambule pour tenir mon équilibre de foi d'homme et ma bonhomie au vivant.

J'ai vu qu'aujourd'hui, j'ai rechuté par ma personnalité de balafré et c'est ce qui m'indique que je suis près de l'envolée nocturne. La douleur névralgique me renvoie toujours à cette instabilité émotionnelle, comme une bête prise au piège et qui en sort ses crocs en sachant bien de trop qu'il y a que l'homme qui puisse le piéger. Tellement infernal, que tu n'as pas besoin d'un fanal pour voir !

Au dernier envol, j'ai vu une autre planète étrangère dans cette Immensité. Je n'ai pas eu droit d'aller à son atmosphère, ni même visiter ses entrailles, ma petite voie m'a retenu et à vrai dire, je ne ressentais rien de bon. Peut-être que cette fois-ci, je pourrai aller la visiter de plus près. La planète, je dirais qu'elle ressemblait étrangement à la nôtre avec un brillance différente en rapport son soleil. On aurait dit un océan plus rosé que bleu. Serait-ce qu'elle est réchauffée par une Naine ?

J'écris peut-être car je ne sais pas vraiment où je vais lors de ces envolées. J'ai seulement conscience que c'est bien plus qu'un rêve mais rationnellement, ça ne peut qu'être un rêve. Le seul bien que cela me procure à la suite de ces rêves, est que la douleur est de beaucoup diminuée. C'est comme si ce genre de rêve agit sur moi comme un antidépresseur qui contient un antiinflammatoire.

Cependant lors d'une envolée, c'est indescriptible comment je peux me sentir bien. J'ai toujours l'impression que je quitte mon corps pour de vrai et que tous mes sens sont optimisés à un point tel qu'il m'est impossible d'oublier ce que je vis à ces moments précis. Il faut dire que j'ai l'observation innée et non seulement j'observe, je contemple. Ça vient me chercher et ça, toute mon attention s'y retrouve. Si je m'émeus à la nature, imaginez comment je peux être devant l'extraordinaire !

Je me suis même demandé au cours de ces excursions si j'avais en moi une parcelle d'entité extraterrestre. Il se peut puisque selon mon année de naissance et selon les étrangetés ésotériques qui tentent de normaliser en nommant certains phénomènes, je serais un enfant Indigo. Je trouve ça nono puisque je n'ai rien de plus et rien de moins qu'une autre personne. Je suis un humain dans ce qu'il y a de plus humain, je pue lorsque je pète !

Il m'est venu à l'idée que j'étais un élu du Christ, comme ce Jean qui a écrit la Révélation, comme ce Élie qui montait au ciel sur l'échelle, comme ce Daniel qui expliquait le songe du pharaon sans que celui-ci le lui raconte. Pourtant, je n'ai rien d'un Abraham et ni d'un Israël pour côtoyer ces icônes bibliques et pourtant, je ressens à chaque fois cette étrangeté bien particulière lorsque je me réveille à la suite de ces envolées. J'ai beau être un gars ouvert d'esprit et comprendre les symbolismes oniriques ( archétype oniromancique ), je dois admettre que si je les vis, que ce n'est pas pour rien. Donc préalablement, je prends ces expériences comme un outil d'évolution personnelle, un jauge pour me cibler où j'en suis rendu avec cette dite évolution.

Oui je pourrais en tirer profit en faisant ce qu'il y a de plus facile à faire, un gourou. À quoi cela me servirait si je deviendrais un aveugle qui guiderait des aveugles ? Il y en a assez des gourous profiteurs. À quoi servirait une Lumière si cette dernière est que pour me faciliter mes pas à mon cheminement. Pourquoi la propager si elle pourrait éblouir plutôt que de révéler une vérité ?

En vérité je vous l'écris, la vérité repose dans chacun de nous et il n'y a que nous qui pouvons en recevoir sa révélation. N'est-il pas dit que nous formons que notre propre vérité ?

Bientôt, je vais voler comme l'Oiseau. Après, j'aurai ce sursis de cette névralgie pour un temps, le temps qu'il me reste à être bien et profiter de jours meilleurs.

Dédé