À prendre par cœur ! (Forum)
Source : 12 patients meurent à force d’attendre leur chirurgie
Les chirurgiens cardiaques sonnent l’alarme après le décès d’au moins 12 patients québécois, en moins de quatre mois, qui attendaient pour une chirurgie au cœur.
C’est la première fois en 20 ans que les chirurgiens sortent sur la place publique pour dénoncer les morts sur la liste d’attente.
Rencontrés par notre Bureau d’enquête dans les bureaux de la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ), leurs représentants disent n’avoir jamais rien vu de tel depuis l’an 2000.
« Ce n’est pas un bon été pour être cardiaque sur la liste d’attente », lance le Dr Louis Perrault, président de l’Association des chirurgiens cardio-vasculaires et thoraciques du Québec (ACCVTQ).
Selon lui, le risque pour un patient de décéder alors qu’il se trouve sur la liste d’attente est devenu plus grand que le risque de mourir de complications liées à la chirurgie.
Selon les plus récentes données, on compte 1057 patients en attente d’une chirurgie, notamment des cas de pontages coronariens. On trouve aussi des patients qui souffrent de sténose aortique, un rétrécissement de l’ouverture de la valve aortique qui éjecte le sang du cœur.
En 2014, il n’y avait que 700 personnes sur cette liste.
Lire la suite à la source
____________
Considérant cette triste réalité, je me trouve chanceux d'avoir pu recevoir cette intervention chirurgicale ( triple pontage ) en 2015, au moment que la liste d'attente était moindre à cette année-là. Je dois quand même mentionner que j'ai été pris à temps malgré l'attente interminable qui a perduré plus de 3 mois avant la chirurgie et qu'il a fallu un transport ambulancier pour m'amener aux urgences ici à Granby, avant d'être transféré au CHUS de Sherbrooke pour la dite chirurgie. Disons que j'ai devancé l'échéance et qu'il a fallu que je sois à l'extrême avant l'arrêt cardiaque qui sonnait mes tympans comme un tambour pour t'avertir que le glas est proche. Réellement, je croyais à ce moment-là, que je devenais une victime de la liste d'attente !
C'est inconcevable qu'il y a une pénurie de spécialistes entourant ces interventions chirurgicales et qu'il y a aucun incitatif afin de favoriser cette spécialité aux soins hospitaliers d'urgence, puisqu'il s'agit quand même d'un organe principal qui nous tient en vie. Il y a plusieurs cardiologues mais peu de spécialistes aux salles d'opération, ce qui engendre ces attentes. Il faut nécessairement trouver une solution pour pallier à ce manque.
Il faut l'avoir vécu pour se rendre compte qu'il suffit de peu de temps pour un cœur malade change rapidement au pire même avec de la médication, surtout lorsque les artères principales sont presque entièrement bloquées. Les angines, ça fait mal en torrieux !
Dédé
À prendre par cœur !
Source : 12 patients meurent à force d’attendre leur chirurgie
Les chirurgiens cardiaques sonnent l’alarme après le décès d’au moins 12 patients québécois, en moins de quatre mois, qui attendaient pour une chirurgie au cœur.
C’est la première fois en 20 ans que les chirurgiens sortent sur la place publique pour dénoncer les morts sur la liste d’attente.
Rencontrés par notre Bureau d’enquête dans les bureaux de la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ), leurs représentants disent n’avoir jamais rien vu de tel depuis l’an 2000.
« Ce n’est pas un bon été pour être cardiaque sur la liste d’attente », lance le Dr Louis Perrault, président de l’Association des chirurgiens cardio-vasculaires et thoraciques du Québec (ACCVTQ).
Selon lui, le risque pour un patient de décéder alors qu’il se trouve sur la liste d’attente est devenu plus grand que le risque de mourir de complications liées à la chirurgie.
Selon les plus récentes données, on compte 1057 patients en attente d’une chirurgie, notamment des cas de pontages coronariens. On trouve aussi des patients qui souffrent de sténose aortique, un rétrécissement de l’ouverture de la valve aortique qui éjecte le sang du cœur.
En 2014, il n’y avait que 700 personnes sur cette liste.
Lire la suite à la source
____________Considérant cette triste réalité, je me trouve chanceux d'avoir pu recevoir cette intervention chirurgicale ( triple pontage ) en 2015, au moment que la liste d'attente était moindre à cette année-là. Je dois quand même mentionner que j'ai été pris à temps malgré l'attente interminable qui a perduré plus de 3 mois avant la chirurgie et qu'il a fallu un transport ambulancier pour m'amener aux urgences ici à Granby, avant d'être transféré au CHUS de Sherbrooke pour la dite chirurgie. Disons que j'ai devancé l'échéance et qu'il a fallu que je sois à l'extrême avant l'arrêt cardiaque qui sonnait mes tympans comme un tambour pour t'avertir que le glas est proche. Réellement, je croyais à ce moment-là, que je devenais une victime de la liste d'attente !
C'est inconcevable qu'il y a une pénurie de spécialistes entourant ces interventions chirurgicales et qu'il y a aucun incitatif afin de favoriser cette spécialité aux soins hospitaliers d'urgence, puisqu'il s'agit quand même d'un organe principal qui nous tient en vie. Il y a plusieurs cardiologues mais peu de spécialistes aux salles d'opération, ce qui engendre ces attentes. Il faut nécessairement trouver une solution pour pallier à ce manque.
Il faut l'avoir vécu pour se rendre compte qu'il suffit de peu de temps pour un cœur malade change rapidement au pire même avec de la médication, surtout lorsque les artères principales sont presque entièrement bloquées. Les angines, ça fait mal en torrieux !
Dédé
Mais je me demande bien comment remédier à ça si c'est une pénurie? Y a pas grand chose à faire malheureusement. Ça prend 10 ans former un tel spécialiste?
À prendre par cœur !
Mais je me demande bien comment remédier à ça si c'est une pénurie? Y a pas grand chose à faire malheureusement. Ça prend 10 ans former un tel spécialiste?
________________
C'est sûr qu'il en faut des spécialistes. Avec le train de vie actuel et une population de la génération des babyboomers vieillissante, et les smogs de canicule qui peuvent tuer un jeune sportif qui s'éclate durant cette période, il en faut des spécialistes.
Ce qui est préoccupant, ce sont les spécialistes de salle d'opération qui semble avoir la pénurie. Ça prend des infirmières qualifiées, des inhalothérapeutes, des anesthésistes avec les chirurgiens. La plupart sont surexploités et la relève ne semble pas être favorable à ce niveau.
À prendre par cœur !
Mais je me demande bien comment remédier à ça si c'est une pénurie? Y a pas grand chose à faire malheureusement. Ça prend 10 ans former un tel spécialiste?
________________
C'est sûr qu'il en faut des spécialistes. Avec le train de vie actuel et une population de la génération des babyboomers vieillissante, et les smogs de canicule qui peuvent tuer un jeune sportif qui s'éclate durant cette période, il en faut des spécialistes.
Ce qui est préoccupant, ce sont les spécialistes de salle d'opération qui semble avoir la pénurie. Ça prend des infirmières qualifiées, des inhalothérapeutes, des anesthésistes avec les chirurgiens. La plupart sont surexploités et la relève ne semble pas être favorable à ce niveau.
Méchant problème.