Avant propos :

Pour ne pas vous faire chercher, je place ici la première partie en cliquant ce lien L'Astral : Par mes propres mots !

Évidemment, il ne s'agit qu'une vision personnelle en rapport le sujet, à forte raison qu'elle n'encadre aucunement la vôtre et c'est bien correct ainsi, cela évite de cultiver le dogme.
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La décorporation onirique

La première fois que j'ai vécu une sortie de corps, j'ai eu l'impression de renfoncer dans le matelas et cela m'a réveillé. Jusque là, rien d'étonnant mais le réveil a été brutal puisque j'enfonçais le plafond en voyant mon corps au lit. Dès lors, une lumière intense blanchit toute la chambre et je me suis retrouvé dans une bulle de lumière en me faisant aspirer par le dos, une ascension lente en voyant le bas, je m'élevais au-dessus de mon bloc appartement, un quintuplex de 3 étages lorsque je demeurais sur la rue Latour à St-Jérôme. Je me souviens bien, je paniquais mais une voix masculine me réconfortait en me disant que je n'avais rien à craindre et que ce n'était pas mon temps. Je devais faire certainement de la tachycardie parce que j'entendais mon cœur battre très fort et rapidement, pas assez par contre pour être mal à l'aise. La lumière s'est intensifiée de nouveau pour ne plus rien voir et l'ascension reprend de plus belle, avec cette aspiration au dos. Un autre arrêt et quelques secondes plus tard, je vois à nouveau à l'extérieur. Je suis en flottaison devant la planète à une centaine de mille de kilomètres et là, je suis revenu à mon lit et je m'assois. Je suais à grosses gouttes.

Je note la date, la nuit du 26 janvier 1994, la veille de la pleine lune. Un mois plus tard, ce fut un voyage vers la lune et plus rien jusqu'en janvier 2003, en balade onirique du système solaire de cette année-là. Le soleil ( 3 fois ), Jupiter ( 3 fois ), Mars, Saturne, Vénus, Mercure, Uranus, Neptune, Chiron et Pluton. De 2004 à la dernière neurochirurgie le 1 novembre 2018, les balades étaient en-dehors de notre système solaire. Tout ça avec le même modus operandi, dans une bulle de lumière mais sans ascension, c'était comme si je me réveillerais directement dans le cosmos.

Dans le sein de Jupiter, j'ai vu un paysage paradisiaque avec une flore dense et j'étais devant une chute d'eau d'une hauteur considérable et un village tout près de celle-ci. C'était une grosse île dans un océan gigantesque. Le premier message que j'ai reçu, a été de choisir une bille dans le sac que j'ai reçu de sa main. Il y en avait beaucoup mais l'une d'entre elle m'a plu et je l'ai choisi. Elle ressemblait parfaitement à son satellite Europe.

Je reviendrai, je dois prendre aune pause.

Dédé

Que faire avec ces chimères, les balancer aux oubliettes avec le déni ? Ça me ferait une autre question, en me demandant, pourquoi le vis-je ? Je veux bien croire que mon cerveau est la chimie de la vie et que les développements de la neuroscience sont passablement en avancés depuis les 5 dernières années pour étudier les champs cérébraux avec leurs appareils hautes technologies, il n'en demeure pas moins que notre cerveau est méconnu dans ses capacités chimiques globales au-delà des sens. Un rêve est ce qui est de plus banal mais avoir conscience d'une décorporation et vivre consciemment le déroulement, il y a toute une différence.

Toutefois, que tu rêves ou que tu te retrouves dans l'astral en décorporation onirique, il y a un message à décortiquer. C'est du moins que je retiens de ces vécus oniriques. Les archétypes demeurent les mêmes, à moins de faire le gourou et utiliser ce vécu pour faire de l'argent et te monter une belle secte pour préparer une piste d'atterrissage pour les ETs !

Ou bien, t'autoproclamer ésotériste du nouveau monde !

Oups, un dérapage !

Le courant ésotérique, bien ancré à l'idéologie du supramental à une certaine époque et bien intégrée au newâgisme, dont les adeptes vous diront que l'astral est une poubelle cosmique, montrent comment dans le déni les gens parviennent à «démoniser» une facette cérébrale au lieu de fouiller un brin de plus, pour en ressortir un message qui montre la voie à notre propre cheminement personnel. La vie même, ne révèle-t-elle pas une thématique constante dans le schéma que nous avons choisi d'être ? Et, n'est-elle pas l'Histoire ? En fait, qu'est-ce que l'intelligence sans la pensée ?

Bon, une autre trêve.

Dédé

Il y a quelque chose de probablement plus important que nos croyances et que nos expériences. C'est ce que nous en faisons par la suite et ce que nous devenons, notamment par l'interprétation que nous donnons de ces expériences.

D'un certain point de vue, le cheminement de l'Homme est une succession de cycles : il vit une expérience particulière, dans le plan physique ou dans l'astral (ou même ailleurs) ; il y réagit émotionnellement de manière plus ou moins intense ; il l'interprète, s'en fait une représentation interne qui viendra grossir son paquet de croyances ; cela le transforme plus ou moins et l'amène éventuellement à changer plus ou moins légèrement ou radicalement de direction. Puis il vit une nouvelle expérience et le cycle se répète. Sa conscience se développe au cours du processus.

Les supramentalistes s'imaginent pouvoir supprimer leurs croyances, alors que 99 % de ce que vit l'être humain provient de croyances et en produit de nouvelles, car son matériel sensoriel est très limité et ne lui permet de percevoir que très partiellement une partie infime de l'Univers. Ils croient aussi que l'Astral est mauvais et qu'ils doivent l'affronter et s'en libérer pour sortir de l'incarnation, de ce qu'ils perçoivent comme une prison, alors qu'ils s'en construisent probablement une plus solide, faite de pensées rigides amenées par leur prophète ou gourou BdM. Ils confrontent les autres et leurs croyances diverses et cherchent trop souvent à leur imposer leur nouvelle "vérité", la seule voie que devrait suivre l'Homme. Ils répètent ainsi ce qu'ont fait avant eux les fanatiques et les zélotes d'autres sectes ou des diverses religions.

Y a-t-il une voie unique, ou quelques poignées, ou bien autant de voies qu'il y a d'êtres vivants ?

Il y a quelque chose de probablement plus important que nos croyances et que nos expériences. C'est ce que nous en faisons par la suite et ce que nous devenons, notamment par l'interprétation que nous donnons de ces expériences.

La croyance est fondamentale puisqu'elle permet l'évolution de l'être-humain à être humain.

Blagues à part, la croyance est comme une épée, elle tranche le raisonnement entre ce qui nous dépasse et ce que nous avons vécu et comme tu le décris bien, elle devient alors une interprétation. L'émotivité étant bien nantie en nous, cela cause bien souvent des heurts lorsque vient le temps de partager ses expériences avec d'autres surtout que la religion a encore une grande emprise sur l'empreinte de la croyance.

D'un certain point de vue, le cheminement de l'Homme est une succession de cycles : il vit une expérience particulière, dans le plan physique ou dans l'astral (ou même ailleurs) ; il y réagit émotionnellement de manière plus ou moins intense ; il l'interprète, s'en fait une représentation interne qui viendra grossir son paquet de croyances ; cela le transforme plus ou moins et l'amène éventuellement à changer plus ou moins légèrement ou radicalement de direction. Puis il vit une nouvelle expérience et le cycle se répète. Sa conscience se développe au cours du processus.

C'est une base évolutive qui peut aider à devenir meilleur ou bien au pire selon le trajet choisi. En principe, nous apprenons au quotidien et c'est ce qui donnent des cycles au cours de notre cheminement, un processus lent pour certains et pour d'autres, une ribambelle de soubresauts existentiels.

Les supramentalistes s'imaginent pouvoir supprimer leurs croyances, alors que 99 % de ce que vit l'être humain provient de croyances et en produit de nouvelles, car son matériel sensoriel est très limité et ne lui permet de percevoir que très partiellement une partie infime de l'Univers. Ils croient aussi que l'Astral est mauvais et qu'ils doivent l'affronter et s'en libérer pour sortir de l'incarnation, de ce qu'ils perçoivent comme une prison, alors qu'ils s'en construisent probablement une plus solide, faite de pensées rigides amenées par leur prophète ou gourou BdM. Ils confrontent les autres et leurs croyances diverses et cherchent trop souvent à leur imposer leur nouvelle "vérité", la seule voie que devrait suivre l'Homme. Ils répètent ainsi ce qu'ont fait avant eux les fanatiques et les zélotes d'autres sectes ou des diverses religions.

C'est le piège de la croyance, elle devrait être personnelle et non collective. Sommes-nous pas au départ des individus.es comparativement au monde animal ? Chaque expérience partagée devient alors une autre interprétation puisqu'une personne peut penser autrement à ce qu'une autre personne peut vivre et croire ce qu'elle a vécu. Les débats deviennent alors stériles et créent la distanciation entre les individus.es. ou bien, cela devient une similarité et crée plus souvent qu'autrement le sectarisme, voire même le dogme religieux.

Y a-t-il une voie unique, ou quelques poignées, ou bien autant de voies qu'il y a d'êtres vivants ?

Il y a autant de voies que d'êtres vivants puisqu'il y a le temps, la dimension, l'énergie et l'avant et l'après vie. Ceci n'est pas une croyance mais bien un fait.

Dédé

Ma renommée sur ce Désert cybernétique, est bien l'oniromancie, l'interprétation de rêve. Je devrai ultérieurement écrire un manuscrit virtuel que j'installerai sur mon site web et ici évidemment. Un lexique des archétypes oniriques et leurs significations, toujours bien avant de crever...genre !

Avoir une impression de renfoncer dans son matelas, montre un déséquilibre métabolique de notre corps. Normalement, cela peut être rattacher à un dysfonctionnement coronarien, soit une hypertension accompagnée par une tachycardie. Lorsque j'ai été diagnostiqué en mars 2014, être atteint de la maladie de Grave ( hyperthyroïdie causant le dysfonctionnement coronarien ), le spécialiste m'a dit que ça faisait au moins 10 ans que j'avais ce problème. Eh oui ! J'ai été un cordonnier mal chaussé.

Le fait d'avoir conscience à une décorporation, symbolise l'ignition à la spiritualité par une autre séquence énergétique. Être en flottaison dans le cosmos, symbolise la mort de toute croyance, une renaissance cosmogénique. Être sur une planète étrangère symbolise une inaptitude sociale sans tomber dans la sociopathie, être mal interprété et se faire mal comprendre. Alors pendant 10 ans, je n'ai montré aucun symptôme de la maladie de Grave, sauf en 2007 lorsque je suis devenu rachitique ( je ne pesais pas 110 lbs ) et que j'avais de la difficulté de dormir à cause des douleurs intenses, que même le battement de mon cœur me tenait les yeux ouverts. Donc, tous les voyages oniriques étaient sous l'effet de la tachycardie, avant de me retrouver aux urgences ici à Granby, avec un cœur sur le bord de la fibrillation.

Ce genre de rêve a cessé depuis la dernière neurochirurgie en novembre 2018. Ce qui m'indique qu'il n'y a plus aucun danger cardiaque, le déséquilibre métabolique n'existant plus. Après le triple pontage en 2015, je ne vois plus la vie comme auparavant, je suis devenu plus spirituel sans toutefois négliger tout ce que j'ai appris comme croyances humaines. À quoi bon de repousser du revers de la main la croyance, ne forme-t-elle pas notre personnalité et n'agit-elle pas sur notre discernement ?

L'astral n'est pas une poubelle cosmique, c'est le symbole, une messagerie du subtil, la subconscience.

Fin

Dédé