Gary Jule - Mad World
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- Dédé, Dédé, que fais-tu là, tu entres dans l'Antre du déraisonnement, là où l'interdit n'est même pas digne de ce N.O.M., là où même l'Aigle Blanc n'a pas accès.

Que diable me dis-je, qui suis-je pour interdire, je ne suis pas un policier et je ne réponds pas à aucune loi. Vivre et laisser vivre, telle est ma loi. Même le Dieu de l'humain ne peut imposer cette Loi.

La vie est tellement provisoire qu'il ne faut pas s'interdire d'explorer au delà des limites terrestres, en demeurant bien sagement assis sur un fauteuil. Qui interdira notre pensée, ne sommes-nous pas maître de nos pensées ? Alors, au diable les formes-pensées, au diable ce que le monde peut penser, ma Résidence ne s'arrête pas à mon corps. Après tout, ce n'est pas la première incarnation que je vis sur cette planète, aussi loin que mes souvenirs me parviennent, la Jungle n'a pas changé.

Blagues à part, l'hypersensible que je suis, je vois bien que notre monde ne va pas si bien que ça, la condition humaine est loin d'être parfaite, le misérabilisme subsiste toujours dans tous les coins de cette société sans cesse en croissance. Pourquoi subsiste-t-il ? Simple, c'est moi, moi seul avant tout, c'est la norme pour la survie. L'harmonie, ça n'existe que dans les contes de fées.

Par contre, aussi loin proviennent-elles mes mémoires de vies antérieures, et même celles non terrestres, la vie d'être-vivant avec une intelligence est la base sacrée pour consacrer un monde meilleur car la conscience n'a pas de main et n'a pas de corps pour concrétiser. Ce que nous vivons, est la conséquence de ne pas y avoir conscience ou pire, ne rien y faire avec conscience. Pour atteindre un idéalisme, il faut le faire en égalité numérique, en unicité pour éliminer toute forme de tare qui obstrue l'évolution. Oui, il existe des mondes plus évolués autant qu'il y en a moins évolués et pourtant, la perfection n'existe point, parce que l'intelligence est une tare incrustée dans le cerveau d'un être-vivant, pour sa survie. La vie d'un être-vivant, quelque soit l'endroit dans l'Immensité, est provisoire, c'est la Résidence de la Conscience. Or la misère, est-elle inconsciente ou tout simplement incomprise ?

Il y a beaucoup de place à l'amélioration et le jour ou le matérialisme sera qu'un mauvais souvenir, nous serions peut-être déjà des colons sidéraux, là, on est des colons tout court !

Dédé