Un Désert de plus (Forum)

par Dédé, lundi 17 février 2020, 15:13 (il y a 1742 jours)

Préface

Ce qui suit, est une réflexion que je fais comme implication personnelle concernant le fameux monde de la virtualité cybernétique. Ce monde pour moi, je l’ai baptisé le Désert pour l’unique raison que je suis qu’un grain de sable devant toute cette immensité virtuelle. Voilà, à vous de voir et de comprendre ce cheminement que je vous offre, prenez-le comme mon mantra puisque le tout est spirituel !

La révélation

Aussi loin que je me souvienne, je recherchais toujours la solitude afin de m’éloigner un brin de la marmaille que nous étions dans cette grande famille de 10 enfants. Disons sans dire que j’étais plus ou moins introverti mais que je n’étais pas vraiment un adepte de l’extraversion. Par contre dès mon jeune âge, je pouvais cesser toute activité pour écouter les gens près de moi, c’était important pour moi car je détestais toute forme de conflit et que je ne laissais jamais à l’indifférence les malentendus, il fallait que ça soit réglé, ou du moins, qu’il n’y ait aucune trace du litige. Souvent on me demandait de régler certains litiges autant à l’école que chez-moi. J’avais sans doute les attitudes d’un négociateur ou même d’un médiateur.

Très tôt aussi, je me réservais un endroit pour la contemplation puisque intérieurement, j’avais un contact avec la nature qui m’entoure. Un contact subtil certes, car déjà j’étais ouvert comme un D'Assise devant tous les genres de créatures vivantes et que je prêtais l’oreille au Vent en me rechargeant tout plein de soleil. Il faut dire que mon grand-père paternel y était pour quelque chose puisqu'il m’a appris quelques rudiments de la spiritualité amérindienne, soit l’ouverture à partir de mon totem ( le Loup ) pour que mon esprit s’adapte à l’environnement de la vision de mon totem, comprendre faits et gestes des créatures vivantes et réveiller mon radar interne afin d’avoir la capacité de réagir dans l’immédiat par certaines contraintes impondérables.

J’étais croyant de la religion catholique romaine une bonne partie de mon enfance malgré quelques incompréhensions littéraires à la lecture de la Bible et des Évangiles. Au fur et à mesure que j’ai avancé en âge, je suis devenu un déiste en empruntant de plus près vers l’athéisme. Par contre, étant un spirituel de nature, je comprends autrement lorsque je lis surtout les évangiles, les messages prennent un autre sens lorsque je les lis en impliquant le «je». Dans le fin fond, qu’est-ce Dieu pour un humain ?

Ce que j’ai su durant mon cheminement, c’est qu’on s’en sort toujours lorsqu'il y a une grosse épine au talon. J’ai passé d’un extrême à l’autre en passant par l’itinérance ( entre 21 et 26 ans ) pour devenir une personne casée, avec un boulot stable et la nidification de ma petite famille. J’avais un grave problème de consommation en devenant un pusher, mais je m’en suis sorti. Comme tout dernièrement, j’ai du me battre pour faire accepter une aggravation de lésion à l’administration de la CNESST dans un premier temps en mai 2000 dont j’ai eu gain de cause en recevant la classe 3 et rétribuer avec une perte de 20 heures par semaine, la moitié de mon salaire. Tout dernièrement en mars 2019, j’ai eu gain de reconnaissance d’une autre aggravation de lésion diagnostiquée en mai 2017. J’ai atteint la classe 4 avec la mention inapte au travail. Je reçois donc le plein salaire jusqu'à mes 65 ans. Voilà, le temps arrange les choses qui a priori, nous échappe et que finalement, tout entre dans l’ordre. Il ne faut jamais désespérer car tôt ou tard, ce qui tombe peut être relevé.

Or, lorsque j’ai eu gain de cause la première fois à la première rechute lésionnelle, en considérant que ma lésion professionnelle me donnera un autre cheminement que celui que j’avais envisagé, me limitant à toute fin pratique au confinement de résidence. Il fallait pour moi de pallier aux pertes sociales puisque depuis le début de ce cheminement, mon réseau social est rond comme un zéro. Je ne peux plus m’impliquer physiquement, je ne conduis plus aucune machine et que la douleur physique se réveille aux moindres faux gestes ou que je m’entête à demeurer trop longtemps à la même position. Je suis atteint du syndrome de la douleur chronique.

Je connaissais la base informatique puisque j’ai déjà eu des ordinateurs qui sont les dinosaures du temps, comme les TRS80 avec le langage basic dans des «floppy disk» qu’on insérait pour allumer le système, si tu n’avais pas de disque dur et ni ram. Néanmoins en 2000, je ne savais pas que internet existait déjà. Je l’ai su lorsque mon frère Rick m’a montré les rudiments pour surfer et quoi ça me prenait pour me connecter à internet.

...à suivre

Dédé

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