Chloroquine et colchicine : Pas la solution (Forum)
Source : Chloroquine: un médecin remet les pendules à l’heure
ÉLISABETH FLEURY
Le Soleil
Les «réponses inflammatoires» lors de maladies infectieuses n’ont pas beaucoup de secrets pour le Dr Mathieu Simon, qui pratique comme intensiviste depuis maintenant un quart de siècle. Le chef de l’unité des soins intensifs de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec (IUCPQ), qui accueille les patients infectés par le virus SARS-CoV-2, connaît bien aussi la chloroquine, l’hydroxychloroquine et autre colchicine. Et il constate qu’il y a beaucoup de désinformation et de méconnaissance autour de ces «vieux médicaments», loin d’être des remèdes à la COVID-19, selon lui.
Le SARS-CoV-2, c’est un virus qui, comme beaucoup d’autres virus et beaucoup de bactéries qui s’y apparentent, déclenchent chez les personnes infectées une réaction inflammatoire. Pour certains, cette réaction inflammatoire peut se traduire par un simple mal de gorge et la perte de l’odorat, par exemple, alors que pour d’autres, elle déclenche un sepsis, c’est-à-dire une réponse inflammatoire systémique qui dérègle le métabolisme normal et met à risque tous les organes, explique le Dr Mathieu Simon.
Chez ces patients, l’inflammation peut provoquer une insuffisance rénale, de la confusion prolongée, une myocardite (dysfonction du muscle cardiaque) et des caillots sanguins (causés par une activation pathologique de la coagulation, elle-même engendrée par l’inflammation), par exemple.
«Les gens ne sont pas égaux par leur bagage génétique face à la réponse inflammatoire qu’ils vont faire. Vous pouvez avoir, par exemple, quelqu’un qui va faire un ongle incarné et qui va mourir, et, de l’autre côté, un patient qui va faire une grosse pneumonie, qui va tousser un peu et s’en sortir sans problèmes en restant à la maison», illustre le Dr Simon.
Lire la suite à la source.
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Excellent cet article, le Dr Simon explique bien la situation médicale face à ce virus, ainsi que les conséquences symptomatiques qui lui sont reliées.
J'avais des doutes pour la chloroquine et j'ai maintenant des doutes pour la colchicine. Il faudra qu'ils se penchent sur autre chose dans leurs recherches pour atténuer l'inflammation systémique que provoque ce virus.
Dédé
Chloroquine et colchicine : Pas la solution
Source : Chloroquine: un médecin remet les pendules à l’heure
ÉLISABETH FLEURY
Le SoleilLes «réponses inflammatoires» lors de maladies infectieuses n’ont pas beaucoup de secrets pour le Dr Mathieu Simon, qui pratique comme intensiviste depuis maintenant un quart de siècle. Le chef de l’unité des soins intensifs de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec (IUCPQ), qui accueille les patients infectés par le virus SARS-CoV-2, connaît bien aussi la chloroquine, l’hydroxychloroquine et autre colchicine. Et il constate qu’il y a beaucoup de désinformation et de méconnaissance autour de ces «vieux médicaments», loin d’être des remèdes à la COVID-19, selon lui.
Le SARS-CoV-2, c’est un virus qui, comme beaucoup d’autres virus et beaucoup de bactéries qui s’y apparentent, déclenchent chez les personnes infectées une réaction inflammatoire. Pour certains, cette réaction inflammatoire peut se traduire par un simple mal de gorge et la perte de l’odorat, par exemple, alors que pour d’autres, elle déclenche un sepsis, c’est-à-dire une réponse inflammatoire systémique qui dérègle le métabolisme normal et met à risque tous les organes, explique le Dr Mathieu Simon.
Chez ces patients, l’inflammation peut provoquer une insuffisance rénale, de la confusion prolongée, une myocardite (dysfonction du muscle cardiaque) et des caillots sanguins (causés par une activation pathologique de la coagulation, elle-même engendrée par l’inflammation), par exemple.
«Les gens ne sont pas égaux par leur bagage génétique face à la réponse inflammatoire qu’ils vont faire. Vous pouvez avoir, par exemple, quelqu’un qui va faire un ongle incarné et qui va mourir, et, de l’autre côté, un patient qui va faire une grosse pneumonie, qui va tousser un peu et s’en sortir sans problèmes en restant à la maison», illustre le Dr Simon.
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____________Excellent cet article, le Dr Simon explique bien la situation médicale face à ce virus, ainsi que les conséquences symptomatiques qui lui sont reliées.
J'avais des doutes pour la chloroquine et j'ai maintenant des doutes pour la colchicine. Il faudra qu'ils se penchent sur autre chose dans leurs recherches pour atténuer l'inflammation systémique que provoque ce virus.
Dédé
On a l'heure juste avec lui.
Chloroquine et colchicine : Pas la solution
Source : Chloroquine: un médecin remet les pendules à l’heure
ÉLISABETH FLEURY
Le SoleilLes «réponses inflammatoires» lors de maladies infectieuses n’ont pas beaucoup de secrets pour le Dr Mathieu Simon, qui pratique comme intensiviste depuis maintenant un quart de siècle. Le chef de l’unité des soins intensifs de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec (IUCPQ), qui accueille les patients infectés par le virus SARS-CoV-2, connaît bien aussi la chloroquine, l’hydroxychloroquine et autre colchicine. Et il constate qu’il y a beaucoup de désinformation et de méconnaissance autour de ces «vieux médicaments», loin d’être des remèdes à la COVID-19, selon lui.
Le SARS-CoV-2, c’est un virus qui, comme beaucoup d’autres virus et beaucoup de bactéries qui s’y apparentent, déclenchent chez les personnes infectées une réaction inflammatoire. Pour certains, cette réaction inflammatoire peut se traduire par un simple mal de gorge et la perte de l’odorat, par exemple, alors que pour d’autres, elle déclenche un sepsis, c’est-à-dire une réponse inflammatoire systémique qui dérègle le métabolisme normal et met à risque tous les organes, explique le Dr Mathieu Simon.
Chez ces patients, l’inflammation peut provoquer une insuffisance rénale, de la confusion prolongée, une myocardite (dysfonction du muscle cardiaque) et des caillots sanguins (causés par une activation pathologique de la coagulation, elle-même engendrée par l’inflammation), par exemple.
«Les gens ne sont pas égaux par leur bagage génétique face à la réponse inflammatoire qu’ils vont faire. Vous pouvez avoir, par exemple, quelqu’un qui va faire un ongle incarné et qui va mourir, et, de l’autre côté, un patient qui va faire une grosse pneumonie, qui va tousser un peu et s’en sortir sans problèmes en restant à la maison», illustre le Dr Simon.
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____________Excellent cet article, le Dr Simon explique bien la situation médicale face à ce virus, ainsi que les conséquences symptomatiques qui lui sont reliées.
J'avais des doutes pour la chloroquine et j'ai maintenant des doutes pour la colchicine. Il faudra qu'ils se penchent sur autre chose dans leurs recherches pour atténuer l'inflammation systémique que provoque ce virus.
Dédé
On a l'heure juste avec lui.
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Oui, un gars de terrain comme on dit dans le jargon. J'aime bien ses explications, elles sont faciles à comprendre.
Chloroquine et colchicine : Pas la solution
Source : Chloroquine: un médecin remet les pendules à l’heure
ÉLISABETH FLEURY
Le SoleilLes «réponses inflammatoires» lors de maladies infectieuses n’ont pas beaucoup de secrets pour le Dr Mathieu Simon, qui pratique comme intensiviste depuis maintenant un quart de siècle. Le chef de l’unité des soins intensifs de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec (IUCPQ), qui accueille les patients infectés par le virus SARS-CoV-2, connaît bien aussi la chloroquine, l’hydroxychloroquine et autre colchicine. Et il constate qu’il y a beaucoup de désinformation et de méconnaissance autour de ces «vieux médicaments», loin d’être des remèdes à la COVID-19, selon lui.
Le SARS-CoV-2, c’est un virus qui, comme beaucoup d’autres virus et beaucoup de bactéries qui s’y apparentent, déclenchent chez les personnes infectées une réaction inflammatoire. Pour certains, cette réaction inflammatoire peut se traduire par un simple mal de gorge et la perte de l’odorat, par exemple, alors que pour d’autres, elle déclenche un sepsis, c’est-à-dire une réponse inflammatoire systémique qui dérègle le métabolisme normal et met à risque tous les organes, explique le Dr Mathieu Simon.
Chez ces patients, l’inflammation peut provoquer une insuffisance rénale, de la confusion prolongée, une myocardite (dysfonction du muscle cardiaque) et des caillots sanguins (causés par une activation pathologique de la coagulation, elle-même engendrée par l’inflammation), par exemple.
«Les gens ne sont pas égaux par leur bagage génétique face à la réponse inflammatoire qu’ils vont faire. Vous pouvez avoir, par exemple, quelqu’un qui va faire un ongle incarné et qui va mourir, et, de l’autre côté, un patient qui va faire une grosse pneumonie, qui va tousser un peu et s’en sortir sans problèmes en restant à la maison», illustre le Dr Simon.
Lire la suite à la source.
____________Excellent cet article, le Dr Simon explique bien la situation médicale face à ce virus, ainsi que les conséquences symptomatiques qui lui sont reliées.
J'avais des doutes pour la chloroquine et j'ai maintenant des doutes pour la colchicine. Il faudra qu'ils se penchent sur autre chose dans leurs recherches pour atténuer l'inflammation systémique que provoque ce virus.
Dédé
On a l'heure juste avec lui.
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Oui, un gars de terrain comme on dit dans le jargon. J'aime bien ses explications, elles sont faciles à comprendre.
Oui, très bien expliqué.