L'autoflagellation à l'aube de l'âge d'or (Forum)
Si nous nous autoflagellions tous, il n'y aura plus de guerre. Nous serions tous coupables. Nous n'aurions plus besoin de cracher sur les autres. L'autoflagellation publique serait une communion transcendantale d'aveux. Nous aurions piété de l'autre, comprenant sa souffrance et en la partageant tout à la fois. Nous l'aimerions.
Ne croyez plus en Lui, ne Le flagellez plus. Au commencement était le verbe disait-Il et ce fut le premier mensonge. Pourquoi Le flagellez si ce n'est que pour ne pas s'autoflageller. Pourquoi Lui aurait tous les honneurs de la souffrance et pas nous ? Est-il si égoïste pour désirer à lui seul toute la piété du monde? Il n'en reste plus pour les autres...
Traité de blasphèmes, tome MCCXLVIII, trouvé dans les annales akashiques,
L'autoflagellation à l'aube de l'âge d'or
Ce récit historique du livre de ma vie et de notre humanité , me fais mal au dos , heureux était le temps de mon innocence , grenouille de bénitier par excellence , je pleurais notre flagellé en implorant le Ciel de m' épargner de tels supplices .
Aurais-je pris sa place sur la croix par Amour Christique , loin de moi un tel sacrifice , nul ne peut se flageller sans en subir la douleur .
Alors me suggérer l'auto flagellation par solidarité , j'en suis pétrifiée de stupéfaction .
La lecture des annales akashiques me laisse dubitative , je n'ai jamais ressentie une énergie vivifiante en fin de lecture . Peut être que le scénario de l'histoire de notre Monde est issu d'un concept imparfait et nous en subissons les conséquences .
L'autoflagellation à l'aube de l'âge d'or
Ce récit historique du livre de ma vie et de notre humanité , me fais mal au dos , heureux était le temps de mon innocence , grenouille de bénitier par excellence , je pleurais notre flagellé en implorant le Ciel de m' épargner de tels supplices . Aurais-je pris sa place sur la croix par Amour Christique , loin de moi un tel sacrifice , nul ne peut se flageller sans en subir la douleur . Alors me suggérer l'auto flagellation par solidarité , j'en suis pétrifiée de stupéfaction . La lecture des annales akashiques me laisse dubitative , je n'ai jamais ressentie une énergie vivifiante en fin de lecture . Peut être que le scénario de l'histoire de notre Monde est issu d'un concept imparfait et nous en subissons les conséquences .
https://www.youtube.com/watch?v=vWZ6hmHj2MA&feature=youtu.be&t=65
Ne doit-on pas matérialiser la souffrance que nous faisons subir? Pourquoi attendre la collision de la réincarnation derrière la tête pour le savoir? Sale hypocrite, n'es-tu pas Belzébuth pour jouir ainsi! Tous ces martyres, les uns après l'autre, comme les épines de la couronne que nous collectionnons gaiement par manque de blessures.
Chaque pore de notre peau serait une entaille de suture si nous lui faisions subir le même sort. Qu'en est-il de notre âme, elle porte un nom, Frankenstein. Il ne cherchait que l'amour, une âme comme la sienne, vide, pure, sans saleté, sans avoir eu besoin de connaître la miséricorde.
L'autoflagellation à l'aube de l'âge d'or
Frankenstein , mon amour , ma souffrance , ma rédemption ! Infesté par l'inhumanité, au crépuscule des morts vivants , ta lumière en fut sacrifié . Mon bel ami , la mort charnel me prive de toi , mais hors du temps nos âmes se sont unis à tout jamais.
Mon frère d'esprit , ta pureté m'éblouit , mon coeur sourit de ton incomplétude, j'en chante tes louanges sur les plus hautes notes . Je te ferai oublier les morsures du mal , tes stigmates rejoindront le néant ,nous partiront libre du bonheur , là ou l'homme n'existe plus !
Je n'ai pas peur de mourir , je meurs doucement chaque jour , la main tendue vers toi , prend là ...
L'autoflagellation à l'aube de l'âge d'or
Frankenstein marchait, tombait, se relevait et continuait à marcher que pour sombrer de nouveau. À chaque faux pas, il brisait la charpente de son corps. Un doigt, une jambe, un bras, une côte. Les douleurs étaient toutes différentes lui rappelant constamment chaque chute. Il ne pouvait plus marcher, il rampait en tortillant sa carcasse meurtrie. Qui pouvait le relever de ses chutes?
Il vit une silhouette s'approcher, un manchot. C'est moi qui les avaient maintenant se disait-il, le désespoir ne faisait que le regarder. Plus loin, un estropié sans jambe, c'est moi qui les avaient maintenant pensait-il, il était trop loin. Il en aperçut un autre, pas de tête, il avait beau crier à l'aide, il ne s'entendait que parler.
Il abandonna, il n'avait que l'automatisme du respire qui y croyait encore. Il sentit une présence. Il ne voyait rien, le visage dans la misère. Une voix rauque lui dit, tu es un monstre, tu n'as plus rien à perdre, tu n'as plus à te relever. Repose en paix.
L'autoflagellation à l'aube de l'âge d'or
Ne vois tu pas ton champ de repos , là ou nait l'espoir d'un monde nouveau , va vers l'Univers Infini où l'encens consume le corps de gloire . Je te supplie , quitte ta misère , je te couvrirai de mes ailes ardentes vers ta lumière originelle .
Frankenstein , ne vois tu pas que les ténèbres t'emprisonnent , regarde ce monde sans amour , aveugle à la beauté de ton âme , ne cherche plus ton Sauveur , il est en toi .
Rer me raconta tes souffrances , ton désespoir , tes rêves détruits , comme un appel salvateur , je viens panser tes blessures ,tu n'es plus seul ...
L'autoflagellation à l'aube de l'âge d'or
Je n'avais que le charognard comme ami. Il prenait soin de moi éloignant les morsures des prédateurs. Ils battaient ses grandes ailes pour soulager mes brûlures. Ils les étendaient pour me couvrir d'ombre. Il becquetait la chiure dans mes plaies. Sans son dévouement je serais revenu à la vie.
L'autoflagellation à l'aube de l'âge d'or
Voyage au fond des abîmes , l'homme s'y complait, se nourrissant des puanteurs charnelles. Je chante Gloire à cet infernal charognard , il vous a sauvé du mal par le mal , n'est ce pas salvateur dans un monde où le bien est simulacre hypocrite , piège immonde pour les âmes pures .