Genesis - Dancing With The Moonlit Knight

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Dernièrement, j'avais supprimé tous les lieux des artistes-peintres ainsi que plusieurs artistes qui étaient mes ami(e)s Facebook. La douleur a fait en sorte de me sentir inutile et inapte à apporter quoi que ce soit parmi eux. Je croyais qu'en faisant ainsi, je m'éloignerais de la souffrance, quelle drôle de pensée que j'ai eu !

C'est ce genre de pensée qu'il m'arrive lorsque la douleur est trop omniprésente, elle me fait souffrir physiquement mais aussi moralement. Elle détériore mon assurance en moi et pourtant, je suis un gars solide concernant l'assurance en moi. Faut croire que j'ai eu un moment de faiblesse et que cette souffrance a gagné cette fois-là. Je suis actuellement entrain de colmater la brèche que j'ai fait sur le plan de mon environnement virtuel. Évidemment, le trois quart des gens m'ont recontacté et ils ont compris ma faiblesse, mais pour l'autre quart, comment dois-je prendre ça ? Normalement dans mon cheminement, je ne m'arrêtais pas à ça et je me disais, je passe à un autre chemin. Cependant, je suis un sensible-né et je ressens le mal que j'ai pu faire en faisant cet acte. Je ne peux pas leurs en vouloir, je ne connais personne qui aime à se faire tasser ou bien passer aux calandres...genre !

Ah la maudite souffrance, ce qu'elle peut faire sur les gens sensés !

La souffrance, c'est comme un suicide qui te laisse toujours bouche-bée et sans mots - pour ne pas écrire sans maux. L'intolérance va bien vite sous le tapis, même dans les Cieux !

Envoyes-donc une autre pipée son père !

Je suis devenu un potteux par la force des choses pour au moins diminuer la souffrance physique. Les narcotiques médicaux ne me font plus rien sur moi et Dieu sait que j'en ai eu des capables pour faire tomber n'importe quel funambule expert de marcher sur la ligne mince entre la raison et la folie. Disons, que j'en ai vu en masse des dragons pis des ti-gris glowings !

La souffrance, ça détruit une personnalité à petit feu, comme si Dieu qui avec son immense loupe, te grillerait la cervelle avec son chum Râ !

Lorsque tu la vis quotidiennement comme je la vis, c'est comme être enfermé dans un donjon mais que personne n'entend ton cri pour te sortir de là. Tu auras beau de t'époumoner, sortir le drapeau blanc par la fenêtre, il n'y a personne qui pourra te sauver. La vie n'est pas un conte pour enfant.

Actuellement, je suis à la fenêtre de mon donjon, je rage tellement que je souffre et je vois autour de moi, que dalles, rien à l'horizon, juste un osti de paysage qui ne "fite" pas dans le décor.

J'ai beau me dire que demain sera un autre jour et qui peut-être, sera mieux que celui que je vis actuellement. Je n'y crois plus, autant que je ne crois plus à aucune croyance. Il faut tout de même que je m'accroche à quelque chose pour ne pas faire la chute de l'Ange !

Mouin c'est vrai, la vie est belle, le ciel est vert et l'herbe est bleu !

Maudite droye !

Bon ben, je ne vous retiens plus, je ferme la fenêtre et comme un vieux marcoux castré, je vais aller m'effouerrer sur le divan.

Bonne fin de journée !

Dédé

J'ai hâte moi aussi de redevenir un potteux.

J'aimais ça potter avant.
Mais avec ma d'job je ne peux plus et ce depuis des années.
Ça me manque.

J'étais beaucoup plus ésotérique à l'époque.

Maintenant je ne suis qu'un travailleur qui travaille pour faire de l'argent pour la donner autour de moi et à Air Canada.

Ça me manque végéter.

Pour la marijanne comment est rendu sa situation au québec ?

Est-ce rendu légal à des fins médicales ?

Faut-il une carte spéciale de consommateur prescrite par un médecin ?

Peut-on en commander par la poste sans voir la GRC débarquer chez soi ?

Justin Trudeau disait la rendre légale mais cela c`était probablement
des promesses électorales..

Je replace ce message de novembre 2016, parce que je me sens ainsi aujourd'hui avec cette foutue douleur qui n'est pas maîtrisable. Moralement, je suis dans mon plus bas parce que je ne vois pas la lumière me parvenir au visage, comme l'affreuse impression que tout s'écroule et qu'un rien me jette par terre.

Je ne suis pas du genre à capituler, parce que normalement, je suis fonceur et je brandis toujours l'Épée pour affronter l'adversité. Par contre aujourd'hui, ouf! que c'est difficile. Malgré tout, ce n'est qu'une passade !

Dédé