USA: Le pire à venir avec le débile orange à Trump (Forum)
Aux États-Unis, le pire est à venir
L'image restera: celle d'un président illettré et analphabète brandissant comme un sceptre une malheureuse bible dont il se sert pour affirmer son autorité. Devant ce spectacle grotesque, Dieu – s'il existe – a dû se retourner dans sa tombe, et avec lui tous ses apôtres. À sa façon, Groucho Marx n'aurait pas fait mieux. Trump, et c'est sa force, sa seule peut-être, ne recule devant aucun interdit: cet homme est capable des pires bassesses pour assurer sa réélection
Il y a une chose dont nous devons tous être convaincus: s'il venait à être battu aux prochaines élections, Trump n'accepterait jamais le verdict des urnes et refuserait de se démettre. Il inventera mille complots, convoquera mille théories fumeuses pour éviter de se retrouver à la porte de la Maison-Blanche. Et en dernier recours, il n'hésitera pas à appeler à l'insurrection populaire afin de se maintenir à son poste. La perspective de dizaines de milliers de morts, d'un pays à feu et à sang, d'un embrasement généralisé ne le fera pas reculer. Il ira au bout de sa logique, quitte à finir en martyr ou en prison.
C'est le propre des natures mégalomanes qui puisent dans leur narcissisme maladif l'origine de leur volonté: la défaite n'est vue que comme l'apanage des faibles, et s'y résoudre reviendrait à nier le fondement même de leur personnalité.
Trump est un idéologue de sa propre puissance qui, combinée à sa léthargie intellectuelle, contribue à faire de lui un petit potentat dont la susceptibilité peut atteindre des sommets si jamais le cours des événements ne suit pas la courbe de ses désirs.
On l'a vu avec la pandémie, on le voit encore dans les émeutes des jours derniers: à aucun moment Trump ne parvient à rassembler autour de sa personne, comme si le faire constituait un acte de contrition en tout point contraire à ses aspirations intérieures.
Amoureux de sa propre personne au point de se considérer indispensable à son pays, voire à l'humanité tout entière, génie absolu dont lui seul n'a jamais exploré les profondeurs, il entretient avec le principe de réalité des relations si distendues qu'en l'écoutant parler, on est toujours enclin à se demander s'il perçoit vraiment les rumeurs du monde extérieur.
Trump est-il vraiment au monde ou bien n'est-il qu'une victime de sa confondante bêtise, née de sa totale ignorance des choses de la vie, handicap qui l'empêche de saisir l'enjeu même de sa présidence et l'amène à se comporter comme un sinistre voyou uniquement obsédé par ses rentrées d'argent, au risque d'épouser les causes les plus scandaleuses, les raisonnements les plus scabreux?
C'est ainsi que Trump n'est pas vraiment raciste; avec la naïveté qui le caractérise, il pense juste que l'homme blanc est naturellement supérieur à l'homme de couleur. Point barre.
L'Amérique –et avec elle le monde entier– est dans de sales draps. Jamais depuis l'Allemagne nazie l'humanité n'a eu à composer avec une problématique aussi brûlante. Jamais elle n'a eu à affronter un péril si grand. Jamais elle ne s'est retrouvée aussi près du précipice, et avec l'irruption de la pandémie, là voilà prise dans les convulsions d'une crise économique dont nul ne peut prévoir à l'heure actuelle l'étendue des désastres à venir.
Il y a dans l'air du temps comme une atmosphère de fin de cycle. L'avènement de Trump a démontré les limites de la démocratie quand il lui faut composer avec un électorat bête à manger du foin, et dans ce crépuscule des idées dansent les idiots de tous bords, Trump et Bolsonaro en tête.
L'Amérique est à cran. Reprise par ses vieux démons qui n'ont jamais cessé de la hanter, ce racisme séculaire dont les crimes jonchent l'histoire de ce continent, elle se retrouve à la croisée des chemins: soit elle parvient in extremis à se rétablir pour mieux affronter les défis de demain, soit elle s'enfonce dans la grande nuit noire de l'obscurantisme, qui dans son agonie, lente ou brutale, charrie toujours son lot de cadavres et de suppliciés.
Sinon, tout va bien!
http://www.slate.fr/story/191202/blog-sagalovitsch-etats-unis-donald-trump-betise-reele...
Une Amérique très laide sous le jambon à Trump
Sous Trump, l'Amérique est devenue laide à pleurer
L'Amérique me donne la nausée. Cette Amérique que j'ai tant aimée, sur laquelle j'ai tant écrit, je ne la reconnais plus et le spectacle qu'elle me donne jour après jour me dégoûte. Depuis l'avènement de Trump, elle est devenue laide à pleurer et s'enfonçant dans une bêtise dont personne ne connaît les limites, elle se comporte avec une vulgarité qui laisse pantois. Et d'une stupidité si tonitruante qu'elle se montre incapable d'endiguer la pandémie de Covid-19, laquelle a trouvé en Amérique sa véritable terre promise.
Longtemps nous nous demanderons comment une nation aussi éclairée, aussi sûre d'elle-même, aussi inventive, audacieuse, créatrice, a pu succomber aux appels d'un fanfaron qui à lui seul représente la quintessence du vide intersidéral, l'incarnation même de la négation de tout ce qui peut ressembler de près ou de loin à l'intelligence humaine. Trump est au-delà de la bêtise ordinaire; il lévite aux confins de la connerie quand cette dernière s'affuble des oripeaux de l'intolérance, du sarcasme, de l'infantilisme, de la brutalité et du mensonge éhonté.
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Même le chauve que je suis continue à s'arracher les cheveux quand Trump prend la parole. Surtout en ces temps de pandémie où il semble avoir atteint un point de non-retour, une sorte d'apogée de son génie intérieur qui confère à ses propos une teinte d'irréalité absolue comme si, dépassé par les événements, écrasé sous le poids des responsabilités, son esprit n'avait d'autre choix que de se perdre dans la grande nuit de l'ignorance où scintille une constellation de théories aussi foireuses que boiteuses. Trump ne pense pas, il affabule à longueur de temps.
Un voyageur n'ayant touché terre depuis trois longues années, l'écoutant pérorer, le tiendrait pour le plus grand des farceurs, un bonimenteur dont la place se situerait plus volontiers à l'entrée d'une fête commerciale, quand il s'agit d'aguicher le passant avec des promesses inconsidérées. On dirait que chez lui rien n'a jamais fonctionné, ni l'apprentissage des savoirs élémentaires, ni l'éclosion d'un semblant de rationalité. Comme s'il évoluait dans un monde totalement clos où, imperméable à l'univers de la connaissance, aux raisonnements de la science, il se suffisait à lui-même dans une sorte de raréfaction de la pensée, laquelle serait remplacée par l'apparition d'un orgueil démesuré.
Pire, il semble même dépourvu de bon sens, de cette qualité qui permet à certains de masquer, derrière la façade de discours convenus, empreints de sagesse populaire, la carence de toute capacité cognitive. Quiconque voudrait croire en la faculté de l'être humain à s'émanciper de sa médiocrité ordinaire comprendrait à la fréquentation de Donald Trump la totale impossibilité de sa prédiction. Trump parviendrait à désespérer le plus dévot des éducateurs qui, face à une telle propension à ne rien entendre aux choses de la vie, trouverait dans le suicide la seule échappatoire possible.
Et qu'un individu pareil soit parvenu à convaincre des millions et des millions d'individus de l'élire voire de le réélire à la plus haute des fonctions en dit long sur la déréliction d'un peuple qui, à force de tourner le dos à la culture et au raffinement de la pensée, a succombé sous le poids de sa monstrueuse obésité.
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Les Allemands du siècle passé ont cru aux prophéties d'un peintre raté qui leur promettait une opulence de mille ans; les Américains d'aujourd'hui louent le génie d'un homme qui leur propose d'ingurgiter du liquide désinfectant pour combattre le Covid-19. Ou d'avaler des médicaments dont on connaît, en certaines circonstances, la parfaite dangerosité. Ou de nier l'existence même du virus pour continuer à vivre comme si de rien n'était, dans la recherche toujours effrénée du profit. Et au milieu de cadavres tous les jours plus nombreux.
L'Amérique a sombré dans le grand trou du c.. de l'histoire.
Reste à savoir si elle continuera à creuser.
Ou si, dans un ultime sursaut, elle s'accordera une dernière chance.
http://www.slate.fr/story/190815/blog-sagalovitsch-trump-amerique-laide-covid-19
Une Amérique très laide sous le jambon à Trump
Trump, c'est le sauveur tant attendu !
C'est le meilleur de tous les présidents avant lui, aussi le meilleur leader et tout ce qu'il touche se transforme en or.
Bon ok Donald, tu peux remettre ta tête en place, il n'y a rien à en retirer. Non Donald, c'est entre tes épaules qu'elle va ta tête, pas entre tes jambes !
Ça va être beau tantôt ça !
Une Amérique très laide sous le jambon à Trump
Trump, c'est le sauveur tant attendu !
C'est le meilleur de tous les présidents avant lui, aussi le meilleur leader et tout ce qu'il touche se transforme en or.
Bon ok Donald, tu peux remettre ta tête en place, il n'y a rien à en retirer. Non Donald, c'est entre tes épaules qu'elle va ta tête, pas entre tes jambes !
Ça va être beau tantôt ça !