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Genesis - In The Cage
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Depuis ma dernière marche, je n'ai pas mis le nez dehors, j'ai toute la misère du monde à fonctionner, je suis comme pris dans ma propre cage. Alors, ne soyez pas trop sensible à ce que je vais écrire, je vais vous montrer comment que je m'évade de mes contraintes, parce que si réellement il y a un Dieu en moi, eh bien il va faire son Job et créer simonac.

Je ne peux pas aller à la montagne, alors la montagne va venir vers moi !

Justement en parlant de la montagne, à St-Jérôme lorsque je demeurais avec l'épouse sur la rue Latour, il y avait un petit sommet auquel j'allais souvent pour y méditer et la dernière fois, c'était en pleine lune à ma fête et elle était toute rouge. C'était en mai 2003, je lui avais fait part que si rien ne changeait pour le mieux, que je me séparerais avec elle, en donnant un six mois pour récupérer nos sentiments l'un envers l'autre. Elle était étrange cette pleine lune pour moi, c'était la première fois et la dernière fois que je l'ai vu ainsi parce que six mois plus tard, j'étais loin du nid que je m'étais formé.

Depuis ce temps, j'ai déambulé dans le temps avec cette brisure, et de brisure en brisure, mon Cœur s'est transformé en Pierre, le prenant pour mon Lance-pierre à maintes reprises pour étourdir tous ces Goliath qui me faisaient face. Tout ce cirque inutile pour en arriver au bout du compte, avec un corps de Job, laissant mon Esprit à l'Impur au détriment d'un Dieu qui se foutait de ma gueule !

Mais là actuellement, je suis dans ma nature, là où il n'y a rien de souiller à part ma devanture et je dis à Dieu ; Crées-moi la nature que je désire voir et ne me donnes pas d'illusion, je saurai que tu joues de moi. Je suis saisi, je suis là !

Contemplant comme mon habitude, je ressens tout le calme devant cette beauté très bien créée, moi le Taureau regimbeur devant tout ce qui me contraint, moi le Taureau aimant de la nature, le Taureau qu'il ne faut pas déranger dans son pâturage par crainte de se faire encorner.

Tout d'un coup, j'entends cette chanson au loin. Je me dis ; Ah ! Ben ! I loose my ground control !

Et là, je pars comme une fusée dans la Supercar, je suis tellement haut qu'il me semble impossible de me souvenir ni quand et comment je pouvais voler au-dessus de ces nuages. Qu'importe que je me dis au fond, pourquoi chercher à savoir, c'est comme mettre une barrière au présent et à présent, je suis léger comme le Vent et Éole me susurre des mots d'encouragement, comme un Père qui te dit ; Vas-y mon gars, t'es capable, vas à ton sommet !

Évidemment, j'ai le Cœur rempli de joie, tellement que je vois tous les Noms que j'ai gravé sur celui-ci lorsque j'ai débuté mon pèlerinage virtuel. Tous ces Noms dont certains se sont effacés par le temps et l'Ardeur de mon Enfer, sont mes témoins devant l'Éternel, ce Dieu de ma déchéance, qui m'a envoyé comme Lucifer son propre Fils, dans les dédales du Fibre Optique !

Il faut que je pense me dis-je, tout va trop vite. Je n'ai même pas le temps de prendre mon souffle que déjà, j'entends crié ici-bas. Des soulèvements par-dessus des soulèvements, dans tous les coins du monde, c'est le soulèvement. Bon Dieu de Sorel que ça fait peur d'entendre ce bruit sourd qu'un cri humain peut faire dans les tréfonds de ma charpente. Je dis alors ; Tu vois Père, tu entends Père, c'est ça ton Monde et ce n'est pas le mien !

Le mien serait peut-être bien pire en fait !

Je suis devant la Terre et la Lune tout près et je me dis, quand vais-je quitter ce monde, y-a-t-il pire comme celle-ci ou bien c'est la Vie qui est la cisaille de tout ce qui respire et vit ? A-t-elle Conscience la Vie ou est-ce un élan passionnel créatif ?

Bon, mon buzzz a lâché, à la revoyure !

Dédé

Tout un buzz.