Trump frustré après le flop de son 1er rassemblement. (Forum)
La vulnérabilité de Trump a été exposé lors de son premier rassemblement électoral
Le retour du président Donald Trump sur le parcours de campagne devait démontrer sa force et son enthousiasme à l'approche des derniers mois avant l'élection qui décidera s'il restera ou non à la Maison-Blanche.
Son rassemblement en Oklahoma a plutôt démontré ses vulnérabilités croissantes et confirmé son message fractionnel qui va à l'encontre des valeurs de larges groupes d'électeurs — les indépendants, les femmes des banlieues et les gens de couleur — qui pourraient jouer un rôle clé dans le choix entre M. Trump et son rival démocrate Joe Biden.
La foule beaucoup moins importante qu'annoncée au rassemblement a particulièrement frustré Donald Trump.
«Il ne lui reste plus qu'une stratégie et c'est d'exacerber les tensions et la colère, de diviser la société et voir si son leadership tribal peut l'emporter», a dit l'ancien conseiller de Donald Trump et aujourd'hui détracteur, Anthony Scaramucci, sur les ondes du réseau CNN.
Le président n'a fait aucune référence à l'unité nationale lors d'un discours de plus d'une heure 40 minutes pendant son rassemblement, alors que la nation est aux prises avec une recrudescence de cas de nouveau coronavirus, le plus haut taux de chômage depuis la Grande Dépression et une vague de troubles civils.
Donald Trump n'a pas non plus mentionné George Floyd, l'homme afro-américain qui est décédé aux mains d'un policier blanc de Minneapolis le mois dernier et dont la mort a provoqué la révolte à travers les États-Unis contre la brutalité policière. Il a plutôt jeté de l'huile sur le feu en matière de guerre culturelle, se portant à la défense de la présence de statues confédérées tout en faisant des références racistes sur le coronavirus, qui provient de Chine, en le surnommant le «kung flu». Il a aussi affirmé que la représentante démocrate Ilhan Omar, qui est arrivée aux États-Unis en tant que réfugiée quand elle était enfant, «voudrait refaire le gouvernement de notre pays à l'image de son pays d'origine, la Somalie».
En 2016, Donald Trump a remporté l'élection avec un message semblable, visant les conservateurs et la classe ouvrière masculine blanche. Mais à moins de quatre mois avant le vote par anticipation dans certains États, des signes indiquent que des électeurs indépendants et éduqués — particulièrement les femmes des banlieues — n'ont plus sa faveur. Les stratèges républicains croient de plus en plus que seulement une revitalisation majeure de l'économie pourrait permettre à Donald Trump d'être réélu.
«La situation est vraiment terrible, a dit le candidat républicain Rick Tyler, un détracteur fréquent de Donald Trump. Il n'y a rien pour construire quoi que ce soit. La seule chose qu'il puisse dire, c'est que Biden est pire.»
Mais un jour après le rassemblement de Donald Trump à Tulsa, le message du président était déjà aux oubliettes, pendant que ses conseillers cherchaient des explications au sujet de la petite foule qui a enragé le président.
Ils souhaitaient un coup d'éclat pour lancer la campagne à Tulsa. Ce fut finalement un pétard mouillé.
L'équipe de Donald Trump avait passé des jours à proclamer qu'ils avaient reçu plus d'un million de demandes de billets. Ils avaient aussi ignoré les recommandations sanitaires de l'unité spéciale de la Maison-Blanche sur la pandémie et les dirigeants de l'Oklahoma, souhaitant plutôt présenter un événement qui ferait oublier les manifestations pour les droits civils et le coronavirus lui-même.
Ce premier rassemblement en 110 jours devait servir de démonstration de la force politique et revigorer Donald Trump, tout en lançant des attaques contre Joe Biden et offrir un symbole de la réouverture des États-Unis.
Les autorités municipales ont plutôt fait état d'une foule de moins de 6200 personnes dans l'aréna d'une capacité assise de 19 000 personnes. De plus, au moins six membres du personnel de soutien de l'établissement ont subi des contrôles positifs à la COVID-19. La plupart des personnes qui ont assisté à l'événement, incluant Donald Trump, n'ont pas porté de masque, malgré les recommandations des experts de son administration.
Après l'événement, le président s'est plaint de la petite foule. Il a dit qu'on lui avait permis de s'attendre à une imposante foule, selon deux officiels de la Maison-Blanche et de la campagne qui ont parlé sous le couvert de l'anonymat puisqu'ils n'étaient pas autorités à dévoiler publiquement la nature de conversations privées.
Il n'y a pas eu de signe de remaniement rapide du personnel de campagne, mais des personnes proches de Donald Trump ont admis ne pas comprendre comment le directeur de campagne, Brad Parscale, aurait pu se confondre de telle manière, selon les officiels.
L'équipe de Donald Trump a eu de la difficulté à expliquer publiquement la taille de la foule. On ne sait pas encore où aura lieu le prochain rassemblement.
https://www.msn.com/fr-ca/actualites/monde/la-vuln%c3%a9rabilit%c3%a9-de-trump-a-%c3%a9...
Trump: Moins tester pour voir moins de cas.
La solution Trump pour diminuer le nombre de cas: moins tester. Et les abrutis qui applaudissent.
«Ralentissez le dépistage», déclare Trump à Tulsa.
(Tulsa) Ignorant les mises en garde sur le coronavirus, Donald Trump a renoué samedi soir avec les rassemblement dont il raffole mais sans la foule attendue pour donner un coup de fouet à une campagne de réélection mal engagée.
Assurant être dans une forme éclatante, le président américain s’est en pris avec virulence à son adversaire démocrate Joe Biden, qualifié de « marionnette » à la fois de « la gauche radicale » et de la Chine, et présenté comme un politicien n’ayant « jamais rien fait » en un demi-siècle de carrière à Washington.
Dans un discours décousu de près de deux heures, Donald Trump s’est posé en défenseur de « la loi et l’ordre » et a appelé les Américains à se rendre aux urnes le 3 novembre pour lui assurer un deuxième mandat de quatre ans.
Mais la salle qui devait consacrer ce retour en fanfare n’était pas pleine, loin s’en faut. Et les nombreuses rangées de sièges vides n’ont pas contribué à donner l’image d’un candidat ayant su trouver un deuxième souffle.
https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/2020-06-20/ralentissez-le-depistage-de...
Trump: Moins tester pour voir moins de cas.
Bon, une autre crise de bazinette à prévoir pour lui et son fan fini, Ti-Mine69 !
Trump: Moins tester pour voir moins de cas.
Bon, une autre crise de bazinette à prévoir pour lui et son fan fini, Ti-Mine69 !
Ti-Mine va sauter s'il lit ça.
Trump: Moins tester pour voir moins de cas.
Je vais lui donner un coup de main.
▼
▼
▼
▼
▼
▼
▼
▼
▼
▼
▼
▼
▼
▼
▼
▼
▼
▼
▼
▼
▼
Hihihi !
Trump: Moins tester pour voir moins de cas.
Je vais lui donner un coup de main.
▼
▼
▼
▼
▼
▼
▼
▼
▼
▼
▼
▼
▼
▼
▼
▼
▼
▼
▼
▼
▼
Hihihi !
Good move.