Facebook est dans la mire d'une action collective ! (Forum)
Source : Demande d'action collective contre Facebook
CÉDÉRICK CARON
Mercredi, 22 juillet 2020 12:55
MISE À JOUR Mercredi, 22 juillet 2020 12:55
Une demande d’action collective contre Facebook a été déposée au palais de justice de Montréal mardi à la suite des nombreuses dénonciations en matière d’agressions et d’inconduites qui ont fait les manchettes dans les dernières semaines.
Dans sa requête, le plaignant identifié par les initiales C.D., s’en prend au géant du web qui est aussi propriétaire d’Instagram après que son nom ait figuré sur une liste d’individus dénoncés anonymement pour des gestes allégués de nature sexuelle.
«C.D. est une personne physique dont la réputation et la dignité ont été atteintes à la suite de l’inclusion de son nom et de son prénom dans une publication diffamatoire et préjudiciable publiée sur la page ‘’dis son nom’’» , peut-on lire dans le document.
Dans un communiqué, le cabinet d’avocat CALEX, qui pilote la demande, précise que «cette démarche ne vise pas à condamner les victimes d’agressions sexuelles et les dénonciations qui sont faites dans le cadre des dispositions actuelles de la loi».
Son but est plutôt de faire trancher par le Tribunal le rôle de Facebook et sa responsabilité dans la diffusion à grande échelle de contenu «illicite» qui «cause préjudice à des tiers».
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Très bonne affaire cette action collective, c'est rendu trop facile d'accuser par des allégations sans accusations et par surcroît de façon anonyme. Je veux bien croire que l'omerta est difficile pour les victimes d'actes criminelles en ce qui concerne la sexualité illicite et non voulue, il n'en demeure pas moins que ça devenait une plaque pour la destruction des gens qui n'ont absolument rien à se reprocher dans une telle affaire.
D'ailleurs, j'ai moi-même lu quelques articles qui se retrouvaient sur cette page Facebook sur la dénonciation des présumé.es victimes. J'ai eu la nausée de voir se déferler autant d'histoires qui ma foi, ressemblaient plutôt à une buanderie, voire même à des règlements de compte. Tous ces gens qui se retrouvent dans cette saga de dénonciation, n'ont même pas le droit d'avoir une présomption d'innocence et la plupart se sentent complètement démolis face à ces allégations.
Chose certaine, cette plainte collective va certainement équilibrer ces allégations et forcer les plateformes des réseaux sociaux à mieux filtrer les informations en optant sur la véracité du contenu avant d'accorder l'article sur leurs pages. Après tout, ce n'est pas une arène pour des gens frustrés !
Dédé