Kansas - Dust in the Wind
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Il n'y a rien de tel de ne pas croire ce que nous pouvons vivre en soi, cette foutue crainte du ridicule ce que pensent les autres qui gravitent autour de nous. C'est bien difficile de dire à une autre personne ; Hey, ton aura est mauve, tu devrais pardonner !

Je ne peux pas faire ce genre d'intrusion aux gens qui m'entourent. Bien souvent, j'aurais le goût de leur dire mais je m'abstiens. Il vaut mieux que je garde ça pour moi afin de ne pas créer de heurt ou même les rendre inconfortables. Surtout ce que je leur dis s'avère une réalité. Auparavant, je n'avais aucune crainte, j'étais jeune et fringuant, sans aucune expérience du subtil et je ne croyais surtout pas que je pouvais déranger les gens avec ce genre d'intrusion. J'ai appris évidemment au cours de mon cheminement, que ça ne se fait pas parce qu'il est aisé de se faire juger et se faire traiter de noms qui n'ont aucun rapport à ce que je pouvais dire. Facile de se faire traiter de fucké et se faire pointer du doigt.

Par contre, j'ai toujours en moi ces visions du moment lorsque je vois les gens marcher sur le trottoir, comme s'ils sont pressés d'aller nul part, les yeux hagards et sur le pavé, ne se regardant même pas avec les autres passants qui en font tout autant. Quelle triste réalité de constater que notre société est basée sur du chacun pour soi, l'individualisme pur et dur, dont le juge de chacun est de plus en plus austère devant leurs sujets !

Par chance que les Smartphones existent !

Je suis moi-même bien ancré dans ma bulle et que je ne tolère pas les intrusions. Je suis plutôt réceptif à ce qui se passe autour de moi et le fait que je sois agoraphobique depuis le jour 1 de ma lésion professionnelle qui m'a rendu ainsi, un ermite social par la force des choses, je ressens trop de chose en même temps. Cette impression est telle que je me sens étouffé de leurs souffrances morales qui s'échappent de leur glande pinéale autant qu'en emporte le Vent. En fait, je deviens vite dans l'inconfort et la douleur névralgique s'élève à un point tel que j'ai l'impression que je deviens un paraplégique. Alors j'évite les grandes foules parce que quand ça parle tous en même temps, les maux s'élèvent !

Oui je ressens encore les choses subtiles que je pourrais facilement imager sur une toile. Je garde ça pour moi. D'ailleurs ces visions insolites et incongrues peuvent certainement vous être donner l'un de ces jours, lorsque le temps ne sera pas pour vous un carcan pour subvenir. Vous allez sans doute vous apercevoir rapidement ce qui est loin est aussi proche ce que le Vent vous apporte !

Dédé