Une nouvelle classe d'objet astrophysique ? (Sciences & Paranormal)
Source : Le télescope Askap aurait-il mis au jour une nouvelle classe d’objet astrophysique ?
Margaux Abello
Étudiante
Publié le 24/10/2021
L'imagerie radio australienne semble avoir capté une émission intermittente des plus singulières. Au point qu'actuellement, aucun modèle astrophysique n'est parvenu à résoudre sa source radio. La communauté des astronomes en ébullition n'exclut pas la piste d'une nouvelle catégorie d'objet stellaire.
L'équipe de Ziteng Wang a publié le 12 octobre 2021 dans The Astrophysical Journal le fruit de patientes et persévérantes recherches qui lui a valu d'être relayées sans aucune réserve par les médias internationaux. La notoriété de ces résultats est en réalité proportionnelle au degré de déroutement de la communauté scientifique face à la découverte décelée.
Askap J173608.2-321635 pousse les astrophysiciens dans leurs retranchements
Avec la contribution des astronomes de la Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation (Csiro), les auteurs de l'article partagent leur excitation autour de la détection énigmatique surprise par le radiotélescope Askap, dénommée J173608.2-321635, en raison de ses coordonnées dans le ciel. Ils la décrivent comme une source compacte, de nature variable en radio et qui provient non loin du centre galactique (positionnée à environ 4◦ et estimée à 32.000 années lumière de la Terre). « Nous avons arpenté le ciel avec Askap dans le but de trouver de nouveaux objets inhabituels dans le cadre du projet Variables and Slow Transients (VAST), de 2020 à 2021 », a contextualisé Tara Murphy, l'une des coauteurs de la publication. Néanmoins, les chercheurs ne s'attendaient pas à rencontrer un tel phénomène dans les données : « Cet objet était unique, dans le sens où il a commencé par être invisible, puis devenir lumineux avant de s'éteindre et finalement réapparaître. Ce comportement est tout simplement extraordinaire ».
Les images de la première ligne montrent la détection par Askap du signal J173608.2−321635, à la fréquence 888 MHz (voir cadran b), et celles de la seconde ligne révèlent une détection similaire à 1.29 GHz grâce à MeerKAT (voir cadran e). Les échelles de couleurs sont les mêmes pour toutes ces images et correspondent à la densité de flux émis par la source inconnue. © Wang et al., 2021
Les images de la première ligne montrent la détection par Askap du signal J173608.2−321635, à la fréquence 888 MHz (voir cadran b), et celles de la seconde ligne révèlent une détection similaire à 1.29 GHz grâce à MeerKAT (voir cadran e). Les échelles de couleurs sont les mêmes pour toutes ces images et correspondent à la densité de flux émis par la source inconnue. © Wang et al., 2021
Comme le signal semble intermittent au vu de la fréquence d'apparition - treize fois entre avril 2019 et août 2020 -, un suivi était mené toutes les deux à quatre semaines en parallèle avec l'instrument de l'Observatoire Sarao MeerKAT (Afrique du Sud), plus sensible que Askap même (Askap étant l'acronyme pour Australian Square Kilometer Array Pathfinder). Au grand soulagement des équipes, des ondes radio ont de nouveau été enregistrées à 1.29 GHz, au niveau de cette source présumée issue du plan de la Voie lactée, mais à quelques notables différences près : « Le 7 février 2021, la source a disparu en un seul jour, alors qu'elle avait duré des semaines lors de nos précédentes observations avec Askap », a partagé la superviseure de Ziteng Wang. Un fait plus perturbant encore que sa cadence concerne sa détectabilité dans d'autres longueurs d'ondes. Aucune contrepartie électromagnétique en rayons X, ni dans le proche infrarouge, n'a été constatée dans la même période. De plus, les archives en radio entre 1998 et 2020 ne couvrent a priori pas J173608.2-321635 (d'après les campagnes d'observation NVSS, MGPS-2, Gleam, TGSS, Vlass, VLA, et Atca).
Askap est à l'affût des sources transitoires et variables de la Voie lactée
Compte tenu de sa forte densité stellaire et de son taux de formation d'étoiles, le centre galactique s'avère être une région prometteuse pour la traque aux phénomènes variables (pulsars, céphéides, transits d'exoplanètes, effets de lentille gravitationnelle ou de plasma) et transitoires (sursauts gamma et radio rapides, supernovae, kilonovae, protubérances). Avec les progrès considérables de la radioastronomie, l'étude des objets variables ou transitoires sous le prisme des ondes radio contribuera certainement à révéler les secrets bien gardés par l'Univers.
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Je me demandais justement, comment Et l'extraterrestre s'y prenait pour téléphoner Home !
En fait, si les datas numériques proviennent d'une sonde aussi loin que Pluton, j'imagine que si l'humain pourrait programmer le système pour recueillir les bruits d'onde sonore vers un point précis selon le positionnement d'une sonde envoyée vers Jupiter, nous aurions sans doute une meilleure aperçue sur les données recueillies numériquement. Surtout si nous avons localisé la cible ici sur terre, ça se devrait se faire en ayant les coordonnées d'une sonde tout près de la Géante et programmer le viseur à un point précis dans le cosmos. Ça ferait du calcul en ta par exemple !
Bof ! Ils ont que ça à faire ces scientifiques !
Je ne sais pas si la télépathie fonctionne dans l'espace.
Ça serait plus facile à savoir si un autre monde est possible et à quelle distance, question de socialiser avec les extraterrestres.
Ils doivent certainement avoir internet, minute papillon, ils doivent parce qu'il paraît qu'ils sont plus intelligents que nous.
Il me semble de voir un profil Facebook d'un reptilien venant de la constellation de la Lyre.
Ou bien de voir un profil d'un Géant de Cassiopée ?
Bon, yé assez tard !
Dédé