Nom de l’artiste : Lo-Art Artiste peintre
Titre : Plénitude
Médium : Acrylique
Dimension : 8x10
Année : 19 janvier 2017
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Christopher Cross - Sailing
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Parcourant depuis si longtemps, seul à toutes les lunes du printemps, j'avais trouvé ma perle rare mais tout d'un coup, elle est partie sans que je m'y prépare. La maladie me l'a enlevé sur mon chemin encore inachevé. Que puis-je faire autre, ça n'arrive pas qu'aux autres !

Longeant les couloirs du désespoir, je broyais du noir, même le soleil ne me donnait plus ses merveilles. Pour les gens il faisait beau mais pour moi, il pleuvait pour en prendre un radeau. Bientôt, la lune du printemps se montrera et j'ai encore mon cœur saisi par des sparadraps. Comment faire pour le délivrer, je n'attends que la présence d'une autre destinée.

Par chance que j'ai des amis, ils m'ont aidé à éponger mes ennuis. Sans eux, je serais peut-être mort à être malheureux. J'ai toujours eu une carapace solide et pourtant, j'étais si proche de tomber dans le vide, comme l'ange qui s'y jette, comme le diable qui le regrette !

Ce n'est pas les rencontres qui ont manqué, c'est juste moi qui ne s'est pas éveillé. J'ai encore trop mal pour une nouvelle dulcinée et je sais pourtant qu'elles ne font pas toutes de la ciné. Le chagrin est trop intense et ça ne fait qu'augmenter ma méfiance. Elles sont pourtant toutes belles, il s'agirait que je déplie mes ailes pour en choisir une parmi ces belles. Nenni, mon cœur est encore banni !

À la dernière lune, je me promenais sans aucune rancune et j'ai rencontré une brune, elle était au banc dans le parc adonnant devant l'île, j'aurais cru voir que son cœur était aussi en exil, puisque lorsqu'elle m'a regardé, des larmes brillaient sur ses pupilles. M'approchant d'elle en ouvrant mes Ailes, je lui demande pourquoi cette peine, sans trop insister pour ne pas qu'elle freine. Son copain l'a laissé sans trop savoir ce qui s'est passé. Elle laisse partir un sanglot et là, je me revois assis sur mon radeau. Je lui dis tout bas ; Ne laisses pas ton cœur sonner le glas, il y a tellement du beau ici-bas.

Elle se lève comme si un ange la soulève, s'approche de moi et j'ouvre mes bras pour l'étreindre afin que sa peine puisse s'éteindre. J'entends son cœur qui bat et je lui redis tout bas ; J'ai un cœur qui demande qu'à être aimer, veux-tu être ma dulcinée ? Sans rien dire, sans savoir ce que l'avenir peut lui prédire, elle assèche ses larmes et elle étreint mon âme. Ce coup-ci, c'est mon cœur que l'on entendait et très fort, il résonnait.

Un mois passe à se voir chaque soir, comme des tourtereaux qui se rencontre sur le même perchoir, à se dire des je t'aime sans gêne, tout près de ce majestueux chêne. On s'est promis une promenade au prochain beau temps, tous les deux avec cette lune du printemps.

Dédé

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