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Meurtre survenu à Lac-Saint-Charles (Forum)

par Blake, lundi 18 avril 2022, 19:07 (il y a 749 jours) @ Dédé

Source : Meurtre à Lac-Saint-Charles: les parents de l'accusé envisagent de poursuivre la Ville de Québec


JÉRÉMY BERNIER
Lundi, 18 avril 2022 14:59
MISE À JOUR Lundi, 18 avril 2022 15:34

Les parents de Kim Lebel, accusé du meurtre survenu à Lac-Saint-Charles il y a deux semaines, affirment que ce drame n'aurait ​jamais dû arriver et ils écorchent vivement la police de Québec, contre qui ils envisagent d'intenter une poursuite.

«Ils ne nous ont pas pris au sérieux. Ce drame n’aurait jamais dû arriver, tout était en place pour l’éviter...», a lancé Lucie Drouin en étouffant un sanglot, lors d'une première sortie publique émouvante lundi après-midi.

C’est en pleine psychose que son fils Kim Lebel aurait tué son voisin Jacques Côté à coups de barre de métal, le 6 avril dernier. Pourtant, ses proches ont tout fait pour qu’il soit pris en charge rapidement avant que le drame ne survienne, affirment-ils.

Deux jours plus tôt, deux policiers de Québec (SPVQ) se sont rendus au domicile de l’accusé à la suite d’un appel des parents, lesquels étaient inquiets des gestes que leur fils pourrait poser. Les agents seraient repartis 20 min plus tard.

«[On] a insisté à plusieurs reprises pour qu’ils aillent le chercher et qu’il rencontre un psychiatre. Ils auraient dû intervenir», estime Mme Drouin, qui peinait à retenir ses larmes aux côtés de son conjoint Daniel.

Une attente insoutenable

Moins de 48 h plus tard, les parents de l’homme de 30 ans obtenaient une ordonnance d’un juge pour que leur fils suive un examen psychiatrique immédiatement.

Le couple, avec l’ordonnance en main, aurait attendu plus de 3 h à la centrale de police pour que des agents gèrent la situation, mais ce fut en vain.

«[On] m’a dit de ne pas m’inquiéter, de retourner chez nous, qu’ils [allaient] s’en occuper», poursuit la mère de l’accusé dans cette affaire.

À leur retour, ils ont été directement témoins de la psychose meurtrière de leur fils, forcés de le contentionner eux-mêmes. Les policiers sont finalement arrivés 25 min plus tard, après plusieurs appels au 911.

«Pour nous, il est trop tard [...]. [Mais] si on peut aider quelqu’un qui est pris dans cette situation, peut-être que ça peut aider à ce qu’il n’y ait plus de victimes, c’est ça qu’on veut», a confié Daniel Lebel, dénonçant un «système lent et broche à foin».

Poursuite possible

Me Marc Bellemare, l’avocat des parents de Kim Lebel, a indiqué qu’une poursuite contre la Ville de Québec et son corps de police était envisagée, et ce, possiblement avant même les conclusions du Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) dans cette affaire.

«Normalement, le policier aurait dû, dès qu’il avait le jugement dans les mains, déléguer une patrouille et aller chercher le petit gars. C’est une erreur impardonnable», a tranché l’avocat.

Les parents de Kim Lebel ont également profité de cette première sortie publique depuis la tragédie pour offrir leurs condoléances à la famille de la victime, «qui a connu une mort insensée».

[image]

Avec une ordonnance de cour, les parents auraient dû appeler l'ambulance en premier et que la centrale des appels envoient à la même occasion, le service de police sur les lieux pour emmener la personne à une urgence psychiatrique, dans le cas où la personne concernée ne coopère pas. C'était ainsi dans mon temps lorsque j'étais technicien-ambulancier. Chose certaine, une ambulance se devait être là.

À moins que le protocole d'intervention pour ces cas ait changé depuis le temps !

Dédé

Triste histoire.


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