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Dossier : Aide Social dans le contexte économique actuel (Forum)
Source : Aide sociale: vivre avec moins de 1200 $ par mois, ça peut être l’enfer
CLARA LOISEAU
Mardi, 2 août 2022 00:00
MISE À JOUR Mardi, 2 août 2022 00:00
Hausse du prix des aliments, des loyers ou du gaz: si l’inflation touche tous les ménages, elle rend la vie encore plus difficile à ceux qui touchent l’aide sociale et vivent avec moins de 1200 $ par mois.
«On n’a pas le choix d’oublier de manger du bœuf. Pour manger de la viande, il faut que ce soit en spécial, donc, c’est souvent du porc ou du poulet. Le poisson, on oublie ça aussi et les légumes frais, ça dépend des prix, surtout en hiver», déplore Sylvain Caron, un résident de Rawdon, dans Lanaudière, qui reçoit 1120 $ par mois d’aide sociale.
Il fait partie des quelque 253 000 Québécois à être prestataires des programmes de l’aide sociale en 2022.
Entre le diabète, des problèmes de motricité et respiratoires, l’homme de 63 ans n’est pas en mesure de travailler depuis près de six ans.
«Là, ça fait environ un an que j’ai le statut de contrainte sévère à l’emploi», explique celui qui a œuvré toute sa vie dans des organismes communautaires et qui continue de faire du bénévolat.
Grâce à ce statut, M. Caron touche plus que le revenu de base de l’aide sociale, qui s’élève à 726 $ par mois.
En 2022, un adulte seul ne peut recevoir qu’un maximum de 1138 $ dans le cadre du programme de Solidarité sociale, selon le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale.
«Même si je touche un peu plus que d’autres personnes assistées sociales, j’ai de la misère à finir le mois. Je ne sais pas comment font ceux qui reçoivent moins. Certains doivent clairement se priver de manger», se désole-t-il.
Loyers : gouffre financier
C’est surtout le prix sans cesse à la hausse des logements qui devient étouffant, soutient M. Caron.
«Nous autres, on ne peut pas se permettre de ne pas payer notre loyer, parce que si on a un mauvais dossier au Tribunal du logement, on peut se retrouver à la rue parce que plus aucun propriétaire ne voudra de nous», lâche-t-il.
Résultat : il reste de moins en moins d’argent pour se nourrir après le 1er du mois et le versement du loyer.
Épouvantable
Pour Serge Petitclerc, porte-parole de l’organisme Pour un Québec sans pauvreté, la situation de ces personnes est de plus en plus catastrophique.
«Avant la pandémie et avant la crise inflationniste, les gens sur l’aide sociale n’avaient déjà pas le minimum requis pour satisfaire leurs besoins de base. C’est évident qu’en ce moment, ça devient épouvantable», laisse-t-il tomber.
Dans ce contexte, chaque sou compte et la tenue d’un budget très serré est de rigueur, ajoute Sylvain Caron.
Chacune de ses dépenses est minutieusement rentrée dans une feuille de calcul.
«Heureusement, j’ai trouvé un colocataire qui m’aide à diviser certaines dépenses par deux, sinon il me resterait moins de 200 $ pour manger chaque mois. Là, j’essaie d’économiser pour m’acheter un déambulateur pour m’aider à me déplacer», explique-t-il.
À 1200$ par mois, tu ne vis pas, tu survis !
Certaines localités au Québec n'ont pas d'organisme d'entraide et encore moins pour la bouffe comme dans les grandes villes. À Rawdon, lorsque j'y demeurais, l'église donnait un chèque de 25$ par mois pour le dépenser au IGA de la place. Mais en-dehors de ça, il y a que des bons samaritains qui offrent des produits domestiques usagers et du linge.
Avec le contexte économique actuel, ces gens sont continuellement dans le besoin surtout qu'ils doivent avoir un toit parce qu'ils se retrouveraient facilement dans l'itinérance.
Il faudra un programme gouvernemental canadien pour saturer les hausses exorbitantes des loyers et instaurer un salaire du citoyen afin de réduire la pauvreté. Ce salaire devrait être comparable au salaire minimum. Mais je sais qu'il y aura de la grogne surtout chez les gens qui ne seront pas d'accord avec ce principe d'encourager les gens à ne pas aller travailler.
Dédé
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Dossier : Aide Social dans le contexte économique actuel
Source : Aide sociale: vivre avec moins de 1200 $ par mois, ça peut être l’enfer
CLARA LOISEAU
Mardi, 2 août 2022 00:00
MISE À JOUR Mardi, 2 août 2022 00:00Hausse du prix des aliments, des loyers ou du gaz: si l’inflation touche tous les ménages, elle rend la vie encore plus difficile à ceux qui touchent l’aide sociale et vivent avec moins de 1200 $ par mois.
«On n’a pas le choix d’oublier de manger du bœuf. Pour manger de la viande, il faut que ce soit en spécial, donc, c’est souvent du porc ou du poulet. Le poisson, on oublie ça aussi et les légumes frais, ça dépend des prix, surtout en hiver», déplore Sylvain Caron, un résident de Rawdon, dans Lanaudière, qui reçoit 1120 $ par mois d’aide sociale.
Il fait partie des quelque 253 000 Québécois à être prestataires des programmes de l’aide sociale en 2022.
Entre le diabète, des problèmes de motricité et respiratoires, l’homme de 63 ans n’est pas en mesure de travailler depuis près de six ans.
«Là, ça fait environ un an que j’ai le statut de contrainte sévère à l’emploi», explique celui qui a œuvré toute sa vie dans des organismes communautaires et qui continue de faire du bénévolat.
Grâce à ce statut, M. Caron touche plus que le revenu de base de l’aide sociale, qui s’élève à 726 $ par mois.
En 2022, un adulte seul ne peut recevoir qu’un maximum de 1138 $ dans le cadre du programme de Solidarité sociale, selon le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale.
«Même si je touche un peu plus que d’autres personnes assistées sociales, j’ai de la misère à finir le mois. Je ne sais pas comment font ceux qui reçoivent moins. Certains doivent clairement se priver de manger», se désole-t-il.
Loyers : gouffre financier
C’est surtout le prix sans cesse à la hausse des logements qui devient étouffant, soutient M. Caron.
«Nous autres, on ne peut pas se permettre de ne pas payer notre loyer, parce que si on a un mauvais dossier au Tribunal du logement, on peut se retrouver à la rue parce que plus aucun propriétaire ne voudra de nous», lâche-t-il.
Résultat : il reste de moins en moins d’argent pour se nourrir après le 1er du mois et le versement du loyer.
Épouvantable
Pour Serge Petitclerc, porte-parole de l’organisme Pour un Québec sans pauvreté, la situation de ces personnes est de plus en plus catastrophique.
«Avant la pandémie et avant la crise inflationniste, les gens sur l’aide sociale n’avaient déjà pas le minimum requis pour satisfaire leurs besoins de base. C’est évident qu’en ce moment, ça devient épouvantable», laisse-t-il tomber.
Dans ce contexte, chaque sou compte et la tenue d’un budget très serré est de rigueur, ajoute Sylvain Caron.
Chacune de ses dépenses est minutieusement rentrée dans une feuille de calcul.
«Heureusement, j’ai trouvé un colocataire qui m’aide à diviser certaines dépenses par deux, sinon il me resterait moins de 200 $ pour manger chaque mois. Là, j’essaie d’économiser pour m’acheter un déambulateur pour m’aider à me déplacer», explique-t-il.
À 1200$ par mois, tu ne vis pas, tu survis !
Certaines localités au Québec n'ont pas d'organisme d'entraide et encore moins pour la bouffe comme dans les grandes villes. À Rawdon, lorsque j'y demeurais, l'église donnait un chèque de 25$ par mois pour le dépenser au IGA de la place. Mais en-dehors de ça, il y a que des bons samaritains qui offrent des produits domestiques usagers et du linge.
Avec le contexte économique actuel, ces gens sont continuellement dans le besoin surtout qu'ils doivent avoir un toit parce qu'ils se retrouveraient facilement dans l'itinérance.
Il faudra un programme gouvernemental canadien pour saturer les hausses exorbitantes des loyers et instaurer un salaire du citoyen afin de réduire la pauvreté. Ce salaire devrait être comparable au salaire minimum. Mais je sais qu'il y aura de la grogne surtout chez les gens qui ne seront pas d'accord avec ce principe d'encourager les gens à ne pas aller travailler.
Dédé
De toute façon, y a pas de jobs pour tout le monde à part des jobs poches. Donc, il faut y aller avec un chèque d'au moins 1500$ à 2000$ par mois. Le Fédéral pourrait aussi faire sa part et en donner une partie.
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Dossier : Aide Social dans le contexte économique actuel
À 1200$ par mois, tu ne vis pas, tu survis !
Certaines localités au Québec n'ont pas d'organisme d'entraide et encore moins pour la bouffe comme dans les grandes villes. À Rawdon, lorsque j'y demeurais, l'église donnait un chèque de 25$ par mois pour le dépenser au IGA de la place. Mais en-dehors de ça, il y a que des bons samaritains qui offrent des produits domestiques usagers et du linge.
Avec le contexte économique actuel, ces gens sont continuellement dans le besoin surtout qu'ils doivent avoir un toit parce qu'ils se retrouveraient facilement dans l'itinérance.
Il faudra un programme gouvernemental canadien pour saturer les hausses exorbitantes des loyers et instaurer un salaire du citoyen afin de réduire la pauvreté. Ce salaire devrait être comparable au salaire minimum. Mais je sais qu'il y aura de la grogne surtout chez les gens qui ne seront pas d'accord avec ce principe d'encourager les gens à ne pas aller travailler.
Dédé
De toute façon, y a pas de jobs pour tout le monde à part des jobs poches. Donc, il faut y aller avec un chèque d'au moins 1500$ à 2000$ par mois. Le Fédéral pourrait aussi faire sa part et en donner une partie.
___________________
Un salaire du citoyen, ça éviterait d'avoir trop de pousseux de crayon qui coûtent très cher à notre société, en enlevant l'assurance-chômage en autre.
Un barème de 2000$/mois, ça aiderait grandement l'économie.
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Dossier : Aide Social dans le contexte économique actuel
À 1200$ par mois, tu ne vis pas, tu survis !
Certaines localités au Québec n'ont pas d'organisme d'entraide et encore moins pour la bouffe comme dans les grandes villes. À Rawdon, lorsque j'y demeurais, l'église donnait un chèque de 25$ par mois pour le dépenser au IGA de la place. Mais en-dehors de ça, il y a que des bons samaritains qui offrent des produits domestiques usagers et du linge.
Avec le contexte économique actuel, ces gens sont continuellement dans le besoin surtout qu'ils doivent avoir un toit parce qu'ils se retrouveraient facilement dans l'itinérance.
Il faudra un programme gouvernemental canadien pour saturer les hausses exorbitantes des loyers et instaurer un salaire du citoyen afin de réduire la pauvreté. Ce salaire devrait être comparable au salaire minimum. Mais je sais qu'il y aura de la grogne surtout chez les gens qui ne seront pas d'accord avec ce principe d'encourager les gens à ne pas aller travailler.
Dédé
De toute façon, y a pas de jobs pour tout le monde à part des jobs poches. Donc, il faut y aller avec un chèque d'au moins 1500$ à 2000$ par mois. Le Fédéral pourrait aussi faire sa part et en donner une partie.
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Un salaire du citoyen, ça éviterait d'avoir trop de pousseux de crayon qui coûtent très cher à notre société, en enlevant l'assurance-chômage en autre.
Un barème de 2000$/mois, ça aiderait grandement l'économie.
Voilà. Un montant de 2000$ en ce moment, ce serait pas pire. Ça pourrait être une participation des 2 gouvernements pour ce montant et plus besoin de chômage et aide sociale. Tu sauves de la paperasse, des bureaux, etc.