À l'ombre du merisier ! (Art & Poésie)
Queensrÿche - Silent Lucidity
Note :
Je tiens à vous informer que ceci est une communion spirituelle entre moi et la nature. Ce qu'il contient est qu'une parmi plusieurs expériences dans lesquelles j'ai eu droit à l'ouverture spirituelle au gré de mon cheminement personnel, surtout lors de découragements émotionnels qui fomentaient la boule au fond de ma gorge.
________
Ça fait plus qu'une demi-heure que je marche sur ce chemin de terre, là où que je voyais qu'une terre agricole à perte de vue. Je vous le dis, ça fait loin pour aller voir ma belle tout fond du rang et qui est pourtant ma plus proche voisine. Par chance que j'ai eu l'idée de m'amener une gourde parce que le soleil était de plomb à ce début du solstice. D'un coup, sans doute que je n'ai jamais porté attention puisque je passe ici quotidiennement, je vois des merisiers sur le bord de la route, faisant une ligne droite comme pour montrer que la possession de cette terre se terminait là, à quelques pieds de la route. Je décide donc d'aller m'asseoir à l'ombre du plus gros merisier pour une pause de marche afin d'éviter le coup de chaleur. Après tout, j'avais tout mon temps à ce samedi tout ensoleillé.
À m'assoyant, j'ai ressenti que je vivrais un moment magique, ça se ressent ces choses qui viennent titiller l'esprit et qui nous amène dans le hors contexte dans un moment où tout nos points chakriques s'ouvrent simultanément, comme si tout d'un coup, ton corps ressent la parcelle du temps à la mi-seconde près, comme regarder un film au ralenti et qu'il s'agirait de courir très vite pour partir à voler comme Peter Pan. Je ferme mes yeux et je me dis ; Allez Mère, venez me jaser !
J'ouvre mes yeux, je vois l'aura des végétaux et de tout ce qui vit dans cet immense champ, rien ne pouvait échapper à mon Œil. Évidement, le vol des Hirondelles était des plus magnifiques avec leur aura multicolore. Tout d'un coup, j'entend un petit Rouge qui est venu se percher dans ce magnifique merisier. Je prête évidemment l'oreille tout en l'observant et lui de même envers moi, se penchant la tête de côté pour sans doute bien me voir et d'un coup il dit :
- Ti-Fou, Ti-Fou Dédé
- Ben oui mon Ti-Rouge, c'est bien moi, que je lui ai répondu.
Là sa tête se penche à tous les côtés, comme incertain de me reconnaître ou bien, il me trouve étrange, moi le bizarre de la place. Et il me lance :
- C'est bien toi, mes comparses m'ont bien dit qui tu es et à ce que je vois, tu me sembles bien ordinaire pour un humain.
- Pourquoi serait-ce autre chose qu'un humain bien ordinaire, est-ce interdit d'écouter Mère lorsqu'elle veut me parler ? Ne fais-tu pas toi non plus parti de son Fruit ?
- On m'avait bien averti que tu pouvais communiquer avec Mère, j'en suis bien content puisque je le vois et le vis actuellement. Après tout, l'humain n'est pas si méchant que ça, du moins ils ne le sont pas tous méchants.
- On t'a sûrement averti que je n'étais pas le seul à écouter Mère.
- En effet, mais dans le coin, il en a pas gros.
- Pourtant, nous devrions être plus que ça mais je peux comprendre pourquoi plusieurs ne s'ouvrent pas pour écouter Mère, le train-train quotidien, travailler dur labeur pour apporter une bouchée de pain et du beurre à la table familiale, payer toutes les dettes accumulées et consolider son nid jusqu'à sa vieillesse afin de le vendre faute d'en être incapable de l'entretenir en brûlant toute son énergie pour qu'il puisse enfin se dire ; j'ai mon lopin de terre, ma maison, ma famille. Il est évident qu'il y a très peu de place dans leur esprit pour écouter Mère.
- Alors, pourquoi tu peux le faire ?
- C'est ainsi parce que je le veux de toute ma volonté. Je vois bien que Mère est malade, elle lave le plancher à grandes eaux, elle l'assèche par des grands vents et pour bien faire peur, bien d'aplomb, elle crevasse sous nos pas en emportant tout par son lit de boue.
- Je vois, t'es un hyperémotif toi.
- Si ce n'est pas dangereux, je veux bien ! Tout en riant.
Tout d'un coup, sans m'avertir, il prend l'essor. Je regarde autour du pourquoi il a quitté si vite et je ne trouve pas une bonne raison. Je me dis ; Ok, il est libre de faire ce qu'il veut, il me doit rien et je lui dois rien.
LIBÂÂÂÂRTÉ STI !
Oups, un léger dérapage !
Tout d'un coup, un bruit attire mon attention. Je cible rapidement la cause, c'est Ti-Jaune qui passe très vite en disant le petit sacripant ; Ti-fou, Ti-fou, Ti-Fou le dédédédédédé !
Ah ce mozuste de Ti-Jaune, il ne passe jamais inaperçu celui-là.
- Ben salut mon Ti-Jaune et prend bien soin de ta belle !
Je me lève et je poursuis mon chemin, ma belle m'attend, il y a que ce moment de vrai lorsque j'aime et que je sois aimé. Que demander de mieux, pourquoi pas en profiter si après tout ça, nous finissons sur le boulevard des Allongé.e.s !
Dédé
À l'ombre du merisier !
Queensrÿche - Silent Lucidity
Note :
Je tiens à vous informer que ceci est une communion spirituelle entre moi et la nature. Ce qu'il contient est qu'une parmi plusieurs expériences dans lesquelles j'ai eu droit à l'ouverture spirituelle au gré de mon cheminement personnel, surtout lors de découragements émotionnels qui fomentaient la boule au fond de ma gorge.
________Ça fait plus qu'une demi-heure que je marche sur ce chemin de terre, là où que je voyais qu'une terre agricole à perte de vue. Je vous le dis, ça fait loin pour aller voir ma belle tout fond du rang et qui est pourtant ma plus proche voisine. Par chance que j'ai eu l'idée de m'amener une gourde parce que le soleil était de plomb à ce début du solstice. D'un coup, sans doute que je n'ai jamais porté attention puisque je passe ici quotidiennement, je vois des merisiers sur le bord de la route, faisant une ligne droite comme pour montrer que la possession de cette terre se terminait là, à quelques pieds de la route. Je décide donc d'aller m'asseoir à l'ombre du plus gros merisier pour une pause de marche afin d'éviter le coup de chaleur. Après tout, j'avais tout mon temps à ce samedi tout ensoleillé.
À m'assoyant, j'ai ressenti que je vivrais un moment magique, ça se ressent ces choses qui viennent titiller l'esprit et qui nous amène dans le hors contexte dans un moment où tout nos points chakriques s'ouvrent simultanément, comme si tout d'un coup, ton corps ressent la parcelle du temps à la mi-seconde près, comme regarder un film au ralenti et qu'il s'agirait de courir très vite pour partir à voler comme Peter Pan. Je ferme mes yeux et je me dis ; Allez Mère, venez me jaser !
J'ouvre mes yeux, je vois l'aura des végétaux et de tout ce qui vit dans cet immense champ, rien ne pouvait échapper à mon Œil. Évidement, le vol des Hirondelles était des plus magnifiques avec leur aura multicolore. Tout d'un coup, j'entend un petit Rouge qui est venu se percher dans ce magnifique merisier. Je prête évidemment l'oreille tout en l'observant et lui de même envers moi, se penchant la tête de côté pour sans doute bien me voir et d'un coup il dit :
- Ti-Fou, Ti-Fou Dédé
- Ben oui mon Ti-Rouge, c'est bien moi, que je lui ai répondu.
Là sa tête se penche à tous les côtés, comme incertain de me reconnaître ou bien, il me trouve étrange, moi le bizarre de la place. Et il me lance :
- C'est bien toi, mes comparses m'ont bien dit qui tu es et à ce que je vois, tu me sembles bien ordinaire pour un humain.
- Pourquoi serait-ce autre chose qu'un humain bien ordinaire, est-ce interdit d'écouter Mère lorsqu'elle veut me parler ? Ne fais-tu pas toi non plus parti de son Fruit ?
- On m'avait bien averti que tu pouvais communiquer avec Mère, j'en suis bien content puisque je le vois et le vis actuellement. Après tout, l'humain n'est pas si méchant que ça, du moins ils ne le sont pas tous méchants.
- On t'a sûrement averti que je n'étais pas le seul à écouter Mère.
- En effet, mais dans le coin, il en a pas gros.
- Pourtant, nous devrions être plus que ça mais je peux comprendre pourquoi plusieurs ne s'ouvrent pas pour écouter Mère, le train-train quotidien, travailler dur labeur pour apporter une bouchée de pain et du beurre à la table familiale, payer toutes les dettes accumulées et consolider son nid jusqu'à sa vieillesse afin de le vendre faute d'en être incapable de l'entretenir en brûlant toute son énergie pour qu'il puisse enfin se dire ; j'ai mon lopin de terre, ma maison, ma famille. Il est évident qu'il y a très peu de place dans leur esprit pour écouter Mère.
- Alors, pourquoi tu peux le faire ?
- C'est ainsi parce que je le veux de toute ma volonté. Je vois bien que Mère est malade, elle lave le plancher à grandes eaux, elle l'assèche par des grands vents et pour bien faire peur, bien d'aplomb, elle crevasse sous nos pas en emportant tout par son lit de boue.
- Je vois, t'es un hyperémotif toi.
- Si ce n'est pas dangereux, je veux bien ! Tout en riant.
Tout d'un coup, sans m'avertir, il prend l'essor. Je regarde autour du pourquoi il a quitté si vite et je ne trouve pas une bonne raison. Je me dis ; Ok, il est libre de faire ce qu'il veut, il me doit rien et je lui dois rien.
LIBÂÂÂÂRTÉ STI !
Oups, un léger dérapage !
Tout d'un coup, un bruit attire mon attention. Je cible rapidement la cause, c'est Ti-Jaune qui passe très vite en disant le petit sacripant ; Ti-fou, Ti-fou, Ti-Fou le dédédédédédé !
Ah ce mozuste de Ti-Jaune, il ne passe jamais inaperçu celui-là.
- Ben salut mon Ti-Jaune et prend bien soin de ta belle !
Je me lève et je poursuis mon chemin, ma belle m'attend, il y a que ce moment de vrai lorsque j'aime et que je sois aimé. Que demander de mieux, pourquoi pas en profiter si après tout ça, nous finissons sur le boulevard des Allongé.e.s !
Dédé
À l'ombre du merisier !
Queensrÿche - Silent Lucidity
Note :
Je tiens à vous informer que ceci est une communion spirituelle entre moi et la nature. Ce qu'il contient est qu'une parmi plusieurs expériences dans lesquelles j'ai eu droit à l'ouverture spirituelle au gré de mon cheminement personnel, surtout lors de découragements émotionnels qui fomentaient la boule au fond de ma gorge.
________Ça fait plus qu'une demi-heure que je marche sur ce chemin de terre, là où que je voyais qu'une terre agricole à perte de vue. Je vous le dis, ça fait loin pour aller voir ma belle tout fond du rang et qui est pourtant ma plus proche voisine. Par chance que j'ai eu l'idée de m'amener une gourde parce que le soleil était de plomb à ce début du solstice. D'un coup, sans doute que je n'ai jamais porté attention puisque je passe ici quotidiennement, je vois des merisiers sur le bord de la route, faisant une ligne droite comme pour montrer que la possession de cette terre se terminait là, à quelques pieds de la route. Je décide donc d'aller m'asseoir à l'ombre du plus gros merisier pour une pause de marche afin d'éviter le coup de chaleur. Après tout, j'avais tout mon temps à ce samedi tout ensoleillé.
À m'assoyant, j'ai ressenti que je vivrais un moment magique, ça se ressent ces choses qui viennent titiller l'esprit et qui nous amène dans le hors contexte dans un moment où tout nos points chakriques s'ouvrent simultanément, comme si tout d'un coup, ton corps ressent la parcelle du temps à la mi-seconde près, comme regarder un film au ralenti et qu'il s'agirait de courir très vite pour partir à voler comme Peter Pan. Je ferme mes yeux et je me dis ; Allez Mère, venez me jaser !
J'ouvre mes yeux, je vois l'aura des végétaux et de tout ce qui vit dans cet immense champ, rien ne pouvait échapper à mon Œil. Évidement, le vol des Hirondelles était des plus magnifiques avec leur aura multicolore. Tout d'un coup, j'entend un petit Rouge qui est venu se percher dans ce magnifique merisier. Je prête évidemment l'oreille tout en l'observant et lui de même envers moi, se penchant la tête de côté pour sans doute bien me voir et d'un coup il dit :
- Ti-Fou, Ti-Fou Dédé
- Ben oui mon Ti-Rouge, c'est bien moi, que je lui ai répondu.
Là sa tête se penche à tous les côtés, comme incertain de me reconnaître ou bien, il me trouve étrange, moi le bizarre de la place. Et il me lance :
- C'est bien toi, mes comparses m'ont bien dit qui tu es et à ce que je vois, tu me sembles bien ordinaire pour un humain.
- Pourquoi serait-ce autre chose qu'un humain bien ordinaire, est-ce interdit d'écouter Mère lorsqu'elle veut me parler ? Ne fais-tu pas toi non plus parti de son Fruit ?
- On m'avait bien averti que tu pouvais communiquer avec Mère, j'en suis bien content puisque je le vois et le vis actuellement. Après tout, l'humain n'est pas si méchant que ça, du moins ils ne le sont pas tous méchants.
- On t'a sûrement averti que je n'étais pas le seul à écouter Mère.
- En effet, mais dans le coin, il en a pas gros.
- Pourtant, nous devrions être plus que ça mais je peux comprendre pourquoi plusieurs ne s'ouvrent pas pour écouter Mère, le train-train quotidien, travailler dur labeur pour apporter une bouchée de pain et du beurre à la table familiale, payer toutes les dettes accumulées et consolider son nid jusqu'à sa vieillesse afin de le vendre faute d'en être incapable de l'entretenir en brûlant toute son énergie pour qu'il puisse enfin se dire ; j'ai mon lopin de terre, ma maison, ma famille. Il est évident qu'il y a très peu de place dans leur esprit pour écouter Mère.
- Alors, pourquoi tu peux le faire ?
- C'est ainsi parce que je le veux de toute ma volonté. Je vois bien que Mère est malade, elle lave le plancher à grandes eaux, elle l'assèche par des grands vents et pour bien faire peur, bien d'aplomb, elle crevasse sous nos pas en emportant tout par son lit de boue.
- Je vois, t'es un hyperémotif toi.
- Si ce n'est pas dangereux, je veux bien ! Tout en riant.
Tout d'un coup, sans m'avertir, il prend l'essor. Je regarde autour du pourquoi il a quitté si vite et je ne trouve pas une bonne raison. Je me dis ; Ok, il est libre de faire ce qu'il veut, il me doit rien et je lui dois rien.
LIBÂÂÂÂRTÉ STI !
Oups, un léger dérapage !
Tout d'un coup, un bruit attire mon attention. Je cible rapidement la cause, c'est Ti-Jaune qui passe très vite en disant le petit sacripant ; Ti-fou, Ti-fou, Ti-Fou le dédédédédédé !
Ah ce mozuste de Ti-Jaune, il ne passe jamais inaperçu celui-là.
- Ben salut mon Ti-Jaune et prend bien soin de ta belle !
Je me lève et je poursuis mon chemin, ma belle m'attend, il y a que ce moment de vrai lorsque j'aime et que je sois aimé. Que demander de mieux, pourquoi pas en profiter si après tout ça, nous finissons sur le boulevard des Allongé.e.s !
Dédé
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J'y ai pensé que tu la trouverais drôle celle-là.
À l'ombre du merisier !
Queensrÿche - Silent Lucidity
Note :
Je tiens à vous informer que ceci est une communion spirituelle entre moi et la nature. Ce qu'il contient est qu'une parmi plusieurs expériences dans lesquelles j'ai eu droit à l'ouverture spirituelle au gré de mon cheminement personnel, surtout lors de découragements émotionnels qui fomentaient la boule au fond de ma gorge.
________Ça fait plus qu'une demi-heure que je marche sur ce chemin de terre, là où que je voyais qu'une terre agricole à perte de vue. Je vous le dis, ça fait loin pour aller voir ma belle tout fond du rang et qui est pourtant ma plus proche voisine. Par chance que j'ai eu l'idée de m'amener une gourde parce que le soleil était de plomb à ce début du solstice. D'un coup, sans doute que je n'ai jamais porté attention puisque je passe ici quotidiennement, je vois des merisiers sur le bord de la route, faisant une ligne droite comme pour montrer que la possession de cette terre se terminait là, à quelques pieds de la route. Je décide donc d'aller m'asseoir à l'ombre du plus gros merisier pour une pause de marche afin d'éviter le coup de chaleur. Après tout, j'avais tout mon temps à ce samedi tout ensoleillé.
À m'assoyant, j'ai ressenti que je vivrais un moment magique, ça se ressent ces choses qui viennent titiller l'esprit et qui nous amène dans le hors contexte dans un moment où tout nos points chakriques s'ouvrent simultanément, comme si tout d'un coup, ton corps ressent la parcelle du temps à la mi-seconde près, comme regarder un film au ralenti et qu'il s'agirait de courir très vite pour partir à voler comme Peter Pan. Je ferme mes yeux et je me dis ; Allez Mère, venez me jaser !
J'ouvre mes yeux, je vois l'aura des végétaux et de tout ce qui vit dans cet immense champ, rien ne pouvait échapper à mon Œil. Évidement, le vol des Hirondelles était des plus magnifiques avec leur aura multicolore. Tout d'un coup, j'entend un petit Rouge qui est venu se percher dans ce magnifique merisier. Je prête évidemment l'oreille tout en l'observant et lui de même envers moi, se penchant la tête de côté pour sans doute bien me voir et d'un coup il dit :
- Ti-Fou, Ti-Fou Dédé
- Ben oui mon Ti-Rouge, c'est bien moi, que je lui ai répondu.
Là sa tête se penche à tous les côtés, comme incertain de me reconnaître ou bien, il me trouve étrange, moi le bizarre de la place. Et il me lance :
- C'est bien toi, mes comparses m'ont bien dit qui tu es et à ce que je vois, tu me sembles bien ordinaire pour un humain.
- Pourquoi serait-ce autre chose qu'un humain bien ordinaire, est-ce interdit d'écouter Mère lorsqu'elle veut me parler ? Ne fais-tu pas toi non plus parti de son Fruit ?
- On m'avait bien averti que tu pouvais communiquer avec Mère, j'en suis bien content puisque je le vois et le vis actuellement. Après tout, l'humain n'est pas si méchant que ça, du moins ils ne le sont pas tous méchants.
- On t'a sûrement averti que je n'étais pas le seul à écouter Mère.
- En effet, mais dans le coin, il en a pas gros.
- Pourtant, nous devrions être plus que ça mais je peux comprendre pourquoi plusieurs ne s'ouvrent pas pour écouter Mère, le train-train quotidien, travailler dur labeur pour apporter une bouchée de pain et du beurre à la table familiale, payer toutes les dettes accumulées et consolider son nid jusqu'à sa vieillesse afin de le vendre faute d'en être incapable de l'entretenir en brûlant toute son énergie pour qu'il puisse enfin se dire ; j'ai mon lopin de terre, ma maison, ma famille. Il est évident qu'il y a très peu de place dans leur esprit pour écouter Mère.
- Alors, pourquoi tu peux le faire ?
- C'est ainsi parce que je le veux de toute ma volonté. Je vois bien que Mère est malade, elle lave le plancher à grandes eaux, elle l'assèche par des grands vents et pour bien faire peur, bien d'aplomb, elle crevasse sous nos pas en emportant tout par son lit de boue.
- Je vois, t'es un hyperémotif toi.
- Si ce n'est pas dangereux, je veux bien ! Tout en riant.
Tout d'un coup, sans m'avertir, il prend l'essor. Je regarde autour du pourquoi il a quitté si vite et je ne trouve pas une bonne raison. Je me dis ; Ok, il est libre de faire ce qu'il veut, il me doit rien et je lui dois rien.
LIBÂÂÂÂRTÉ STI !
Oups, un léger dérapage !
Tout d'un coup, un bruit attire mon attention. Je cible rapidement la cause, c'est Ti-Jaune qui passe très vite en disant le petit sacripant ; Ti-fou, Ti-fou, Ti-Fou le dédédédédédé !
Ah ce mozuste de Ti-Jaune, il ne passe jamais inaperçu celui-là.
- Ben salut mon Ti-Jaune et prend bien soin de ta belle !
Je me lève et je poursuis mon chemin, ma belle m'attend, il y a que ce moment de vrai lorsque j'aime et que je sois aimé. Que demander de mieux, pourquoi pas en profiter si après tout ça, nous finissons sur le boulevard des Allongé.e.s !
Dédé
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J'y ai pensé que tu la trouverais drôle celle-là.
T'as le don de la placer toujours à la bonne place.