Des saisies d’armes dans les écoles du Québec (silence) (Forum)
Situation encore plus inquiétante, Bernard dans le Drain est le nouveau ministre de l'éducation...
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Des saisies d’armes dans les écoles du Québec passent sous silence
Marie-Michelle Lauzon
Date de publication: mercredi 26 octobre 2022 - 17h08
Plusieurs intervenants confirment que des armes sont saisies dans les écoles sans que la police ne soit mise au courant. Plusieurs intervenants confirment que des armes sont saisies dans les écoles sans que la police ne soit mise au courant.
Couteaux, taser guns, haches… C’est le genre d’armes qui se trouvent dans des sacs à dos et casiers d’élèves, même au primaire. Et alors que le nombre de saisies d’armes opérées par la direction d’établissements scolaires de nombreuses régions au Québec augmentent, plusieurs d’entre elles passent sous silence, cachées même au personnel enseignant et aux parents, selon ce qu’a appris Noovo Info.
Plusieurs intervenants confirment que des armes sont saisies dans les écoles sans que la police ne soit mise au courant.
Des sources policières ont même affirmé à Noovo Info que dans certains cas, des policiers se voyaient remettre plusieurs couteaux saisis préalablement par la direction de l’école. La direction attendrait d’avoir quelques armes saisies avant de contacter la police.
Photo: Ce couteau, mince comme une carte de crédit, faisait partie d'une saisie dans une école. Crédit: Police de Deux-Montagnes
À VOIR ÉGALEMENT: DE PLUS EN PLUS D'ARMES SAISIES À L'ÉCOLE
Des saisies cachées au public
Mélinda* (nom fictif) est technicienne en éducation spécialisée (TES) dans la grande région de Montréal. Elle a souhaité protéger son identité par crainte de représailles.
Elle rapporte que, chaque semaine, des couteaux sont saisis à l’intérieur de l’école secondaire où elle travaille, sans que la police soit appelée. La situation est gérée à l’interne par la direction de l’établissement scolaire.
«Pourquoi on ne le déclare pas? Je ne pourrais pas dire. Chose certaine, quand c’est des couteaux ou du poivre de Cayenne, la direction ne le déclare pas. La seule fois où j’ai vu qu’on a déclaré des armes, c’était des fausses armes à feu», dit-elle.
Mélinda déplore que les saisies d’armes soient cachées au personnel scolaire, l’information ne se propage que de bouche à oreille entre collègues pendant l’heure du lunch. Il y aurait donc beaucoup plus d’armes qui seraient saisies, selon elle.
"On nous dit: “Non, non, non, ça va bien dans les écoles”, mais c’est faux. Je pense que les gens doivent savoir dans quel milieu évolue leurs enfants, pis ça a besoin de changer."
Mélinda, TES dans la grande région de Montréal
Les journées se suivent et ne se ressemblent pas pour cette TES, qui dénonce le sous-financement des établissements scolaires. Les besoins sont de plus en plus criants, devant la montée de la violence armée chez les jeunes.
«Les jeunes ont peur de parler»
«Je dirais que dans les trois, quatre dernières années, on fait face à la loi de l’omerta. Les jeunes ont peur, très peur de parler. Si je suis un snitch (rapporteur), je vais y passer», explique Mélinda.
«Donc les jeunes, c’est difficile d’avoir des contacts avec eux. Maintenant, ils sont dans la peur continuelle. Ils refusent de parler.»
Si un jeune se fait prendre avec une arme blanche, sans que la police ne soit appelée, il est la plupart du temps suspendu par la direction. La durée de la suspension dépend de l’infraction et des directives internes.
Le problème, souligne Mélinda, c’est qu’une bonne partie du système administratif de l’éducation est au fait de ce qui se passe dans ses établissements, mais ne réagit pas pour autant.
«Je pense qu’il faut arrêter de se lancer la balle et de se dire que nos jeunes vont bien. Ce n’est pas le cas. Puis, à partir du moment où on est capable de se dire les vraies affaires, ben… avançons. Mais arrêtons de nous voiler le visage», dit-elle.
Une autre technicienne en éducation spécialisée qui travaille dans la grande région de Montréal s’est confiée à Noovo Info et déplore le mutisme du milieu scolaire.
«Cette année, on a appris qu’un de nos élèves avait peut-être une possible arme à feu à l’intérieur de l’école. La direction ne nous a rien communiqué comme information. On a dû faire notre journée de travail comme si de rien n’était, on n’a jamais su si c’était vrai ou non. C’était stressant», raconte cette seconde TES.
«Je reçois des élèves dans mon bureau qui ont été poignardés, parfois même tirés. Je ne suis pas formée pour ça. J’ai eu un cas où l’élève avait 14 ans.»
Selon plusieurs employés d’établissements scolaires qui se sont confiés à Noovo Info, l’ajout de policiers dans les écoles n’aidera pas nécessairement à améliorer le climat tendu qui se fait sentir depuis quelque temps.
C’est pourtant la direction prise à Montréal, où la police a annoncé le déploiement de policiers spécialisés dans les écoles cet automne afin de prévenir la violence et l’usage d’armes à feu, à l’aide d’un budget de 4,5 millions $. «L’Équipe-école» comprend un lieutenant-détective et trois agents de concertation du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), en plus de six employés civils, dont trois professionnels dotés d’expertise en problématiques sociales. D’autres villes, dont Laval, ont décidé de rajouter des policiers à l’intérieur de leurs écoles secondaires cette année.
Des haches et des taser guns dans les écoles
Alors que les statistiques recueillies démontrent une augmentation des saisies d’armes à l’intérieur des écoles dans certaines régions du Québec, l’éventail des types d’armes se diversifie de plus en plus. À ce jour, aucune vraie arme à feu n’aurait été confisquée dans les écoles, selon les données obtenues par Noovo Info.
Outre les couteaux, voici des exemples d’armes qui ont été saisies dans les écoles du Québec récemment:
Poivre de Cayenne
Armes de poing
Armes de poing similaire à des Glock 19
Armes à plomb
Carabines à air comprimé
Pistolets à plomb
Briques
Pinces multifonctions
Haches
Mitrailleuses de type airsoft
Taser guns
Couteaux de type machete
Petites épées
Bâtons télescopiques
Photo: Voici un exemple de certaines armes retrouvées lors de saisies dans les écoles du Québec au cours des dernièrs années. Crédit: Noovo Info
Si on déplore l’augmentation du nombre de saisies en territoire scolaire, il est particulièrement difficile — voire impossible — d’avoir l’heure juste actuellement sur le nombre exact d’armes qui ont circulé dans les couloirs des écoles du Québec.
Certains corps de police n’ont pas été en mesure de répondre à nos demandes d’information, nous recommandant de procéder par une demande d’accès à l’information. C’est le cas des services de police de Granby et de Québec. Noovo Info a concentré ses recherches dans la grande région de Montréal et dans les grandes villes du Québec.
La plupart des corps policiers confirment saisir des armes dans les écoles, mais impossible d’avoir des données précises. La raison: l’extraction de données est parfois trop exhaustive et les détails demeurent flous quant à la catégorisation des types d'armes saisis.
Cela dit, certains corps policiers possèdent des données plus claires du phénomène.
À Repentigny, par exemple, le service de police recense 17 couteaux saisis en milieu scolaire en date du 12 octobre 2022 — une augmentation de 15 armes par rapport à 2019.
«Nous on a décidé à l’interne d’avoir une tolérance zéro en matière de couteaux dans les écoles. Donc on applique le règlement municipal de la ville de Repentigny qui interdit d’avoir en sa possession ce genre d’objet là en sa possession à l’école. [...] Depuis une dizaine d’années que je suis en poste, il n’y a pas eu d’événements de jeunes poignardés à l’école ou à l’heure du lunch», affirme Bruno Marier, porte-parole du service de police de Repentigny et responsable des policiers sociocommunautaires dans les écoles.
À Mascouche, aucune arme n’a été saisie dans les écoles en date de 2018. Mais en 2021, six armes ont été saisies, dont une matraque, un pistolet à bille et un couteau. Depuis le début de l’année, deux couteaux ont été saisis dans les écoles de la région.
Du côté de Montréal, les données officielles du SPVM recensent deux armes blanches saisies dans les établissements scolaires depuis le début de l’année. Ces données incluent les écoles primaires, secondaires, les cégep et les universités. À la lumière de l’enquête de Noovo Info, ce nombre est vraisemblablement beaucoup plus important.
À Laval, 10 armes ont été saisies depuis le début de l’année dans les écoles. Dans la région de Longueuil, ce sont sept armes – dont trois armes à plomb – qui ont été remises aux forces de l’ordre.
Ailleurs dans la province, la Sûreté du Québec (SQ) dénombre 44 armes saisies sur son territoire, qui compte plus de 2200 établissements scolaires. La plupart d’entre elles impliquent surtout des couteaux.
Des couteaux même au primaire
Mimoun Mohammed Nordine, un intervenant social dans le quartier Saint-Michel à Montréal, observe lui aussi un problème de violence. Il dit recevoir plusieurs appels liés à des armes saisies dans les écoles secondaires.
Ce qui le sidère, c’est l’âge des jeunes qui se présentent à l’école avec des armes.
«Récemment on m’a parlé des écoles primaires; des jeunes de 5e et de 6e année qui se retrouvent dans des conflits avec des bâtons et des couteaux — des couteaux ramenés de la maison.» dit-il.
Il affirme lui aussi que la police n’a pas été contactée en marge des événements qui lui ont été rapportés. Il insiste que la direction de l'école ferme les yeux sur le phénomène, aux grands désarroi des enseignants qui se sentent dépassés par la situation.
Selon lui, il est temps de s’ouvrir les yeux.
«On est devant un problème de société qu’on n’arrive pas à voir. Ce n’est pas lié à un quartier, ce n’est pas lié à une ville, c’est lié à une génération. Et c’est pourquoi il faut chercher plus loin. Pourquoi on est rendu là? Pourquoi on est rendu à un point ou les jeunes ont besoin d’avoir une arme pour régler un conflit?» se demande-t-il.
«Il faut regarder ce que les jeunes regardent comme films, comme jeux vidéo, comme posts sur les réseaux sociaux. C’est là qu’il faut mener une recherche approfondie.»
S'afficher pour les likes?
M. Nordine passe beaucoup de temps à essayer de comprendre le phénomène de violence qui touche les jeunes.
Des jeunes qui se bagarrent, des chicanes dans la cour d’école, des propos menaçants, il y en a toujours eu, affirme-t-il. La différence, présentement, c’est l’intensité et l’impulsivité chez les jeunes, selon lui.
«J’ai l’impression qu’on a perdu beaucoup d’empathie. Sur les réseaux sociaux, il n’y a pas d’empathie. À travers les écrans, ils ne peuvent pas sentir la douleur de l’autre, et il n'y a pas de recul», avance-t-il.
Il suffit de passer quelques heures sur les réseaux sociaux pour constater le phénomène de glorification de la violence. De jeunes adolescents s’affichent en toute impunité avec des armes blanches, des couteaux, des armes à feu ou du poivre de Cayenne et s’insultent, se battent ou se blessent.
Photos: Des jeunes de la région de Montréal s'affichent ouvertement avec des armes sur les réseaux sociaux. Crédit: Instagram
Mais ce qui se trouve sur les écrans des cellulaires se transporte également dans la rue et se retrouve dans les écoles – autant au secondaire qu’au primaire.
15 ans, 10 couteaux
En novembre 2021, un véritable arsenal a été saisi à la Polyvalente Deux-Montagnes, incluant plusieurs types de couteaux et un étui pour des cartes d’identité dissimulant une lame tranchante.
Photo: Une étudiant de 15 ans trainait une véritable arsenal avec lui afin de le vendre à des élèves de son école en novembre 2021. Crédit: Police de Deux-Montagnes
La personne appréhendée avec ces armes avait 15 ans et les vendait sur le territoire de l’école. Certaines des armes étaient disponibles pour de modiques sommes, en quelques clics, directement sur le web.
Jean-Philippe Labbé, inspecteur à la division des enquêtes du Service de police de Deux-Montagnes, affirme que malgré quelques saisies d’armes blanches au cours des dernières années, ce cas particulier est isolé. Il confirme cependant que le phénomène ne touche pas juste les grands centres urbains.
«Ça serait fou de penser que ça arrive seulement sur l'île de Montréal ça c'est sûr.» dit-il.
«Dans ce dossier-là, on [a] rencontré [le jeune]. On avait eu comme information qu'il avait vendu [d’autres armes] à d'autres élèves. À partir de ce moment-là, ça devient du trafic d'armes prohibées. Le jeune a été accusé et le dossier a été assigné au tribunal de la jeunesse», explique l’inspecteur Labbé.
Selon lui, la police est contactée de façon «systématique» lorsqu’une arme blanche ou un pistolet est découvert sur le territoire scolaire de Deux-Montagnes. Il affirme également que tous les cas sont pris au sérieux, mais souligne tout même un élément clé: tout le monde doit y mettre du sien pour sensibiliser les jeunes.
«Une des clés du succès là-dedans, c'est le travail de tout le monde, puisque les parents ont aussi un rôle à jouer. Ils doivent sensibiliser leur jeune sur la gravité de leur geste», dit-il.
Manque de transparence dans les écoles
Difficile aussi d’avoir un portrait exact de la situation des Centres de services scolaires. Aucun d’entre eux n’est en mesure de fournir des données. Certains centres affirment que les saisies sur leurs territoires constituaient surtout des «cas isolés». D’autres nous renvoient à une demande d’accès à l’information. Plusieurs ont carrément refusé de répondre aux demandes de Noovo Info.
Le Centre de services scolaire des Mille-Îles, où plusieurs armes ont été saisies à l’intérieur d’un sac à dos d’un élève de 15 ans en novembre dernier, a décliné notre demande d’entrevue. À la question combien d’armes blanches ont été saisies sur leur territoire, la réponse fut dirigée vers les armes à feu.
"Notre modèle de gestion étant décentralisé, les données sur les possibles saisies d'armes à feu ne sont pas colligées au centre de services scolaire."
Mélanie Poirier, conseillère en communication, service du secrétariat général et des communications, Centre de services scolaire des Mille-Îles
Le Centre de services scolaire de Montréal, quant à lui, a répondu à la demande de Noovo Info en expliquant qu’il ne possède pas de données centralisées à ce sujet et que chaque école possède son plan de lutte «contre l’intimidation et la violence.»
Le Centre de services scolaire des Affluents, où 17 couteaux ont été saisis, affirme de son côté prendre la situation au sérieux.
"En ce qui concerne les conséquences pour les élèves concernées, celles-ci peuvent varier selon les éléments qui ressortiront à la suite de notre enquête et celle des policiers. Selon les codes de vie appliqués dans nos écoles, ces conséquences peuvent aller jusqu’à l’expulsion de l’élève."
Éric Ladouceur, coordonnateur, secrétariat général et direction des affaires corporatives et juridiques, Centre de services scolaire des Affluents
En réponse à nos demandes de données, la Fédération des centres de services scolaires du Québec a affirmé que «comme cette responsabilité relève des écoles, la FCSSQ ne détient aucune donnée à ce sujet.»
«Pour vrai, tout le monde en a, des couteaux. Ça ne fait pas peur.»
Rencontré dans un parc de Montréal avec ses deux amis, Benjamin (nom fictif) a l’air confiant. Le jeune homme de 18 ans affirme qu’il a commencé à porter un couteau sur lui il y a environ deux ans, lorsqu'il n'en avait que 16.
«J’en ai toujours eu en ma possession, mais je n’ai jamais agi avec, c’était pour me protéger. Je l’amenais à l’école, mais je ne le montrais pas. Puis, je ne me vantais pas d’en avoir un. Je le laissais dans ma case ou dans mon sac», se justifie-t-il..
«Tout le monde a des couteaux pour se défendre» ajoute son ami Ryan (nom fictif), 18 ans lui aussi.
Photos: Les réseaux sociaux comme Snapchat et Instagram regorgent de photos de jeunes qui s'affichent avec des armes ouvertement. Crédit: Instagram
De quoi se défendent nos jeunes?
L’inspecteur Labbé observe une augmentation des comportements criminels auprès des jeunes sur son territoire.
«On retrouve maintenant des dossiers d'intimidation dans les écoles primaires, des élèves de 6e année. On dirait que, pour chaque génération, les choses se passent un petit peu plus tôt.»
«Les jeunes nous disent qu'ils amènent ça pour se défendre. On est toujours interpellé par ça: se défendre de quoi? Les réponses qu'on a, c'est qu'ils ont subi des menaces sur les réseaux sociaux, qu'ils ont subi des menaces de voies de faits», explique M. Labbé.
Benjamin et Ryan ont un malaise évident en tentant d’expliquer la raison derrière la possession d’armes – tant dans la rue qu’à l’école.
«C’est parce que tout le monde achète des couteaux pour se défendre. Du coup, les gens achètent des couteaux parce qu’ils pensent que les gens vont les attaquer, mais en fait, tout le monde a des couteaux pour se défendre», explique Ryan.
Mais pourquoi ne pas appeler les autorités? Ça non plus, ils n’y croient pas.
«Ça ne sert à rien», continue Ryan. «Disons que quelqu’un t’agresse. Le temps d’appeler la police, bah, t’es déjà agressé.»
Pourtant, les deux jeunes hommes reconnaissent que le port d'une arme «ne sert à rien». Mais il n’est pas question d’appeler la police pour dénoncer les agresseurs.
C’est une question de «principe», selon Benjamin: «Tu ne crées pas des problèmes à quelqu’un d’autre. [...] Tu laisses passer même si tu te fais poignarder.»
Situation encore plus inquiétante, Bernard dans le Drain est le nouveau ministre de l'éducation...
'il est (à côté) sur la coche''
Bernard Drainville
@BDrainvilleQc
·
13h
Moi aussi je l’aime Geneviève????.
«3e lien : Geneviève Guilbault assure qu’elle «aime» Bernard Drainville.»
On voit qu'il prend son rôle de Sinistre de l'éducation au sérieux...
Saisie de médicaments importants dans une école 3R
Saisie de médicaments importants dans une école Trois-Rivières
Un élève de l'école secondaire des Pionniers de Trois-Rivières a reçu deux jours de suspension à la suite de la saisie de 225 grammes de champignons magiques, une peine jugée trop douce par certains parents. "Peut-être que cela peut sembler court pour certaines personnes, mais vous devez comprendre que le centre de service scolaire accompagne vraiment ce jeune homme, alors l'isolez pendant deux ou trois semaines, je ne suis pas sûr que C 'est une bonne solution," Justifié le directeur général du Centre de services scolaires Chemin-du-Roy, Luc Galvani. Même s'ils sont des étudiants mineurs, les accusations peuvent toujours être déposées contre eux. Ils varieront en fonction de plusieurs facteurs. «Nous parlons de la quantité de médicaments qui auraient été saisis et nous parlons également des antécédents des jeunes.
Est-ce un jeune qui est déjà criminalisé pour les mêmes infractions? C'est le genre de chose que le procureur prendra en compte ", a déclaré le porte-parole de la police de Trois-Rivières, Luc Mongrain. Les étudiants sont également très étroitement suivis par les psychoéducateurs et les parties prenantes sociales après les événements de genre. À Mauricie et Center-du-Québec, 22 parties prenantes de la toxicomanie d'action sont déployées dans les écoles pour éduquer les jeunes. Ils offrent une formation aux élèves, aux parents et aux enseignants. Sans parler d'une augmentation de la consommation de drogues, c'est plutôt une accessibilité qui est plus simple.
Selon les jeunes se sont rencontrés près d'un école secondaire, tout le monde confirme que le médicament circule et que beaucoup ont été proposés sans avoir demandé. «Avec toutes les plateformes Web disponibles pour les jeunes maintenant, cela se fait en quelques clics, livré à la maison, donc bien sûr, la relation avec le« poussoir »est complètement différente. Il y avait auparavant beaucoup de zones de risque lorsque nous avons dû déménager pour la transaction ", a déclaré le coordinateur clinique de la toxicomanie d'action, Audrey-Ann LeCours. De nouveaux outils comme Wax Pen, un vapoter qui contient du THC, facilite également la consommation. Cependant, ils sont illégaux et peuvent entraîner des conséquences légales et irréversibles pour la santé.
https://www.youtube.com/watch?v=gmreihlK5fk
inquiétez vous pas Drainville s'occupe activement du dossier...
https://www.journaldequebec.com/2022/10/17/ils-vapotent-a-linterieur-des-ecoles
Les élèves de plus en plus nombreux à vapoter à l'intérieur des écoles
Le phénomène est en augmentation, déplorent des intervenants scolaires
Les élèves de plus en plus nombreux à vapoter à l'intérieur des écoles
Le phénomène est en augmentation, déplorent des intervenants scolaires
La quasi-totalité des jeunes vapoteurs rencontrés par Le Journal cette semaine ont affirmé avoir déjà vapoté à l’intérieur de leur école secondaire.
Photo logo de la journaliste Daphnée Dion Viens du Journal de Québec, lundi le 11 Janvier 2016 à Québec. SIMON CLARK/JOURNAL DE QUEBEC/AGENCE QMI
DAPHNÉE DION-VIENS
Lundi, 17 octobre 2022 00:00
MISE À JOUR Lundi, 17 octobre 2022 00:00
Le vapotage est en hausse chez les jeunes, qui sont même de plus en plus nombreux à utiliser leur cigarette électronique à l’intérieur des écoles secondaires, déplorent des intervenants scolaires.
La quasi-totalité des jeunes vapoteurs rencontrés par Le Journal cette semaine aux abords de deux établissements secondaires de Québec ont affirmé avoir déjà utilisé leur cigarette électronique à l’intérieur de l’école.
Certains osent même «vaper» en classe, lorsque l’enseignant a le dos tourné. «Je t’ai vue ce matin, pendant le cours de math», a lancé un garçon à l’une de ses amies, sourire en coin.
Une autre élève de 13 ans, qui vapote depuis déjà deux ans, le fait aussi régulièrement à l’intérieur. «On se donne rendez-vous dans les toilettes pendant les cours», explique-t-elle. Une de ses amies, qui s’est déjà fait prendre en flagrant délit, a reçu un avertissement et un appel à la maison pour en informer ses parents.
Écoutez l'entrevue avec Annie Papageorgiou, directrice générale du Conseil québécois sur le tabac et la santé à l’émission de Yasmine Abdelfadel diffusée chaque jour en direct 14 h 15 via QUB radio :
Hausse «fulgurante»
La popularité grandissante du vapotage chez les jeunes, qui s’infiltre maintenant entre les murs des écoles, préoccupe plusieurs intervenants scolaires.
«On en voit de plus en plus dans les salles de bain, dans les vestiaires, dans les classes», déplore Martine Labbé, éducatrice spécialisée à l’école secondaire Saint-Marc, dans Portneuf.
Dans cet établissement, un élève sur trois vapote de façon occasionnelle ou régulière, peu importe l’âge. En première secondaire, plus de la moitié des jeunes ont déjà essayé la cigarette électronique.
«En cinq ans, on a vu une augmentation fulgurante, c’est vraiment inquiétant. Ils banalisent tellement ça, ils ne se rendent pas compte que la nicotine crée une dépendance», ajoute Mme Labbé.
C’est justement parce que les jeunes sont «accros» à la cigarette électronique qu’ils ne peuvent s’empêcher de vapoter à l’intérieur des écoles secondaires, affirme Annie Papageorgiou, directrice générale du Conseil québécois sur le tabac et la santé.
«Plusieurs écoles nous contactent parce qu’ils ne savent plus quoi faire avec la problématique. C’est clair que c’est présent», dit-elle.
L’organisme travaille présentement avec environ 80 écoles secondaires à travers la province qui ont mis en place des plans d’action afin de contrer le vapotage chez les jeunes, comme c’est le cas à l’école secondaire Saint-Marc.
Écoutez la rencontre Montpetit-Déry diffusée chaque jour en direct 13 h 55 via QUB radio :
Les faits d’abord
La stratégie développée mise d’abord sur l’information et la prévention, plutôt que la répression. «On veut enlever le coolness associé au vapotage pour parler des faits. On sait qu’avec les adolescents, sensibiliser et informer a plus d’impact que de donner des conséquences», affirme Mme Papageorgiou.
Or la plupart des élèves rencontrés par Le Journal sont bien conscients des impacts néfastes du vapotage sur leur santé. Mais pour plusieurs, le mal est déjà fait.
«J’ai commencé à vapoter il y a deux ans, parce que c’était cool. Maintenant, je continue parce je suis accro, lance une élève âgée de 16 ans. J’ai essayé plusieurs fois d’arrêter, mais je ne suis pas capable.»
CINQ FOIS PLUS DE JEUNES LE FONT
■ Le nombre de jeunes Québécois de 11 à 17 ans qui vapotent a quintuplé en six ans, passant de 4 % à 21 % entre 2013 et 2019.
■ En quatrième et cinquième secondaire, un tiers des élèves vapotent.
■ Les jeunes qui utilisent la cigarette électronique sont quatre fois plus à risque de fumer la cigarette traditionnelle.
■ La consommation de la vapoteuse peut favoriser le développement de troubles d’anxiété et de concentration, tout en ayant des effets sur le développement du cerveau.
Sources : Institut national de santé publique du Québec, Institut de la statistique du Québec, gouvernement du Canada (Les risques du vapotage, 2020).
QUÉBEC TARDE À MIEUX ENCADRER LE VAPOTAGE
Près de deux ans après avoir promis de mieux encadrer les produits de vapotage, Québec tarde toujours à agir, déplore le Conseil québécois sur le tabac et la santé.
En décembre 2020, un rapport de la direction nationale de santé publique recommandait d’interdire la vente des produits de vapotage comportant une saveur autre que celle du tabac et de limiter à 20 mg/ml la concentration maximale en nicotine de tous les produits de vapotage.
Le ministre de la Santé, Christian Dubé, avait alors promis de «s’attarder rapidement» à mettre en place ces deux mesures.
Le premier tour de vis est toutefois venu du gouvernement fédéral. En 2021, Ottawa a limité la concentration maximale en nicotine pour les produits de vapotage à 20 mg/ml.
Or il reste encore un grand pas à franchir, selon le Conseil québécois sur le tabac et la santé.
«La chose la plus importante qui selon nous doit être faite, c’est l’élimination des saveurs. Il ne faut plus permettre de saveur dans les produits de vapotage autre que neutre ou tabac. Les jeunes nous disent que s’il n’y avait pas de saveur, ils n’auraient pas commencé à vapoter», affirme sa directrice générale, Annie Papageorgiou.
Les liquides à vapoter sont présentement disponibles en plusieurs saveurs alléchantes, comme pêche, menthe polaire ou orange sanguine.
Pas assez loin
Le gouvernement fédéral a présenté l’an dernier un projet de règlement qui interdirait tous les arômes dans les produits de vapotage, excepté trois saveurs: menthe, menthol et tabac.
Cette initiative ne va pas assez loin, selon Mme Papageorgiou. «Le menthol, c’est la deuxième saveur préférée des adolescents. Aidez-nous à aider nos jeunes en éliminant complètement les saveurs», plaide-t-elle.
Au ministère de la Santé, on réitère que le ministre Dubé «s’est engagé à agir pour encadrer le vapotage». «D’un point de vue de santé publique, il demeure primordial de s’assurer que ces produits sont correctement encadrés», ajoute sa porte-parole, Marie-Claude Lacasse.
Entre-temps, des groupes d’entraide s’organisent dans plusieurs écoles secondaires pour aider les jeunes à se défaire de leur dépendance à la nicotine.
Le Conseil québécois sur le tabac et la santé travaille par ailleurs sur le développement d’une application pour accompagner ceux qui veulent arrêter de vapoter.
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Saisie de médicaments importants dans une école 3R
Tout est sur le contrôle, tout va bien, y a rien à voir !
Le Fentanyl Gate...
Tout est sur le contrôle, tout va bien, y a rien à voir !
quand je suis rendu à penser que la Cocaine finalement c'est rendu de la ''Drogue douce''...
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Saisie de médicaments importants dans une école 3R
Tout est sur le contrôle, tout va bien, y a rien à voir !
De toute beauté. Quelle belle époque.
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Saisie de médicaments importants dans une école 3R
Tout est sur le contrôle, tout va bien, y a rien à voir !
De toute beauté. Quelle belle époque.
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Ça toujours exister mais de façon plus isolée dans certains endroits, parce que ça se réglait avec de bonnes taloches.
Maintenant, c'est débile.
Un élève d’une école secondaire poignardé à l’ÎPE
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1928407/coup-couteau-ecole-bluefield-ipe-secondair...
Un élève d’une école secondaire poignardé à l’Île-du-Prince-Édouard
L’élève a subi des blessures mineures et un suspect a été arrêté.
Photo de l'école prise de loin. Une voiture de police est stationnée devant l'entrée. Une autre voiture dépose un adolescent devant l'école.
La police devant l'école Bluefield High, jeudi.
Radio-Canada
Publié hier à 13 h 26
Un élève d’une école secondaire a été poignardé, jeudi matin à l’Île-du-Prince-Édouard.
Selon la Gendarmerie royale du Canada (GRC
), l’incident s’est déroulé autour de 11 h 30 à l’école secondaire Bluefield High, à North Wiltshire, en périphérie de Charlottetown.
L’élève a subi des blessures mineures infligées avec un couteau lors d’une bagarre entre plusieurs personnes, selon le sergent Chris Gunn.
La GRC
indique qu’un suspect a été arrêté sans incident à Charlottetown par la police municipale.
Les forces policières ne précisent pas si le suspect est un adulte ou un mineur, ou s’il fréquente l’école.
Jeudi matin, la GRC
s’est aussi rendue à l’école secondaire Westisle Composite High, située à Elmsdale, dans l’ouest de l’île, après avoir entendu que quelqu’un avait "possiblement" une arme. Dans un courriel, la police a indiqué avoir déterminé que ce n’était finalement pas le cas.
Confinement dans une école de Terrebonne: accusée
ça va bien aller...
https://www.journaldemontreal.com/2022/10/27/confinement-dans-une-ecole-de-terrebonne-a...
Confinement dans une école de Terrebonne: accusée pour avoir voulu tuer sa collègue
Photos tirée de Facebook et Laurent Lavoie Megan Petitclerc (en mortaise) fait face à la justice pour avoir fomenté un plan afin de poignarder à mort une collègue de travail de l’école primaire Jean-De La Fontaine de Terrebonne.
Frédérique Giguère
et Laurent Lavoie
Jeudi, 27 octobre 2022 17:08 MISE À JOUR Jeudi, 27 octobre 2022 19:37
Une éducatrice au service de garde d’une école primaire de Terrebonne s’est présentée armée d’un couteau lundi dans le but avoué de tuer une consœur sur qui elle faisait une «fixation», selon les policiers.
Megan Petitclerc, 19 ans, a été accusée de tentative de meurtre, de harcèlement criminel, de port d’arme dans un dessein dangereux et de méfait mardi au palais de justice de Laval. Elle demeure détenue et devra subir une évaluation psychologique. Elle n’a aucun antécédent criminel.
En début de semaine, celle qui travaillait depuis peu comme éducatrice au service de garde aurait été aperçue avec un couteau rétractable dans les mains alors qu’elle se trouvait à l’intérieur de l’école Jean-De La Fontaine, située sur la rue de l’Église. Une collègue bénévole est parvenue à la convaincre de sortir à l’extérieur.
Confinement dans les classes
Pendant ce temps, un message général a été fait dans les interphones de l’école afin de déclencher le protocole de confinement. Tous les élèves et les employés sont demeurés enfermés dans divers locaux verrouillés jusqu’à ce que la menace soit levée.
Dehors, Megan Petitclerc serait devenue «désorganisée», selon les autorités. Elle aurait notamment percé les pneus d’une voiture qui se trouvait à proximité avec son couteau. Elle aurait ensuite poursuivi son chemin, à pied, jusqu’à la rue voisine. C’est à cet endroit que les policiers l’ont intercepté, vers 10 h.
«Elle s’est montrée très collaborative du début à la fin avec nous», a indiqué le capitaine Joel Lamarche, porte-parole de la police de Terrebonne.
Des aveux
La jeune femme aurait en effet passé aux aveux lors de l’interrogatoire, en expliquant avoir fomenté un plan dans le but de poignarder à mort sa collègue de travail, selon la police. Elle aurait raconté aux enquêteurs qu’elle aurait fait une «fixation» sur elle.
«Le lien entre elles est toutefois flou. Elles n’ont pas vraiment eu de contact ensemble. Se sont parlé en tant que collègues quelques fois, mais rien de plus. Il ne semble pas non plus y avoir de conflit entre elles», a ajouté le capitaine Lamarche.
Aucun élève ni autre membre du personnel n’aurait été visé par ces menaces, confirment les autorités, bien que certains ont peut-être pu apercevoir l’accusée armée de son couteau.
«La bénévole qui a convaincu l’accusée de sortir dehors parlait assez fort pour que les gens autour comprennent et déclenchent le protocole de confinement, explique le capitaine Lamarche. N’eût été son intervention, il aurait pu se produire quelque chose de bien plus grave.»
Le Centre scolaire des Affluents, qui gère l’établissement, a déployé une équipe de soutien à l’école depuis lundi.
«Rien dans les antécédents et les agissements de cette personne ne pouvait nous laisser présager ce genre de situation», a déclaré Éric Ladouceur, coordonnateur aux communications au Centre scolaire, qui confirme à la fois le renvoi de Megan Petitclerc.
Ébranlés, mais rassurés
Les parents rencontrés par Le Journal aux abords de l’école hier paraissaient toujours ébranlés par l’intervention policière.
Certains d’entre eux confient avoir pensé aux fusillades sanglantes qui ont ravagé des écoles chez nos voisins du sud.
«Avec tout ce qu’on a entendu aux États-Unis, [...] j’ai eu peur pour mon fils», soutient Yassine, à son volant, avec son enfant de neuf ans sur la banquette arrière.
«Ça ne devrait pas arriver dans une école. Ce n’est pas normal. Imaginez s’il arrive quelque chose aux enfants», soulève Heidy Abreu, venue chercher ses deux jeunes garçons.
L’ensemble des parents semblaient néanmoins rassurés par les communications de l’école.
«Le mot de la direction était quand même réconfortant», comme il indiquait que les enfants n’étaient pas visés dans cette affaire, mentionne Amélie, accompagnée de sa fille, une élève de sixième année.