Confinement dans une école de Terrebonne: accusée (Forum)
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Confinement dans une école de Terrebonne: accusée pour avoir voulu tuer sa collègue
Photos tirée de Facebook et Laurent Lavoie Megan Petitclerc (en mortaise) fait face à la justice pour avoir fomenté un plan afin de poignarder à mort une collègue de travail de l’école primaire Jean-De La Fontaine de Terrebonne.
Frédérique Giguère
et Laurent Lavoie
Jeudi, 27 octobre 2022 17:08 MISE À JOUR Jeudi, 27 octobre 2022 19:37
Une éducatrice au service de garde d’une école primaire de Terrebonne s’est présentée armée d’un couteau lundi dans le but avoué de tuer une consœur sur qui elle faisait une «fixation», selon les policiers.
Megan Petitclerc, 19 ans, a été accusée de tentative de meurtre, de harcèlement criminel, de port d’arme dans un dessein dangereux et de méfait mardi au palais de justice de Laval. Elle demeure détenue et devra subir une évaluation psychologique. Elle n’a aucun antécédent criminel.
En début de semaine, celle qui travaillait depuis peu comme éducatrice au service de garde aurait été aperçue avec un couteau rétractable dans les mains alors qu’elle se trouvait à l’intérieur de l’école Jean-De La Fontaine, située sur la rue de l’Église. Une collègue bénévole est parvenue à la convaincre de sortir à l’extérieur.
Confinement dans les classes
Pendant ce temps, un message général a été fait dans les interphones de l’école afin de déclencher le protocole de confinement. Tous les élèves et les employés sont demeurés enfermés dans divers locaux verrouillés jusqu’à ce que la menace soit levée.
Dehors, Megan Petitclerc serait devenue «désorganisée», selon les autorités. Elle aurait notamment percé les pneus d’une voiture qui se trouvait à proximité avec son couteau. Elle aurait ensuite poursuivi son chemin, à pied, jusqu’à la rue voisine. C’est à cet endroit que les policiers l’ont intercepté, vers 10 h.
«Elle s’est montrée très collaborative du début à la fin avec nous», a indiqué le capitaine Joel Lamarche, porte-parole de la police de Terrebonne.
Des aveux
La jeune femme aurait en effet passé aux aveux lors de l’interrogatoire, en expliquant avoir fomenté un plan dans le but de poignarder à mort sa collègue de travail, selon la police. Elle aurait raconté aux enquêteurs qu’elle aurait fait une «fixation» sur elle.
«Le lien entre elles est toutefois flou. Elles n’ont pas vraiment eu de contact ensemble. Se sont parlé en tant que collègues quelques fois, mais rien de plus. Il ne semble pas non plus y avoir de conflit entre elles», a ajouté le capitaine Lamarche.
Aucun élève ni autre membre du personnel n’aurait été visé par ces menaces, confirment les autorités, bien que certains ont peut-être pu apercevoir l’accusée armée de son couteau.
«La bénévole qui a convaincu l’accusée de sortir dehors parlait assez fort pour que les gens autour comprennent et déclenchent le protocole de confinement, explique le capitaine Lamarche. N’eût été son intervention, il aurait pu se produire quelque chose de bien plus grave.»
Le Centre scolaire des Affluents, qui gère l’établissement, a déployé une équipe de soutien à l’école depuis lundi.
«Rien dans les antécédents et les agissements de cette personne ne pouvait nous laisser présager ce genre de situation», a déclaré Éric Ladouceur, coordonnateur aux communications au Centre scolaire, qui confirme à la fois le renvoi de Megan Petitclerc.
Ébranlés, mais rassurés
Les parents rencontrés par Le Journal aux abords de l’école hier paraissaient toujours ébranlés par l’intervention policière.
Certains d’entre eux confient avoir pensé aux fusillades sanglantes qui ont ravagé des écoles chez nos voisins du sud.
«Avec tout ce qu’on a entendu aux États-Unis, [...] j’ai eu peur pour mon fils», soutient Yassine, à son volant, avec son enfant de neuf ans sur la banquette arrière.
«Ça ne devrait pas arriver dans une école. Ce n’est pas normal. Imaginez s’il arrive quelque chose aux enfants», soulève Heidy Abreu, venue chercher ses deux jeunes garçons.
L’ensemble des parents semblaient néanmoins rassurés par les communications de l’école.
«Le mot de la direction était quand même réconfortant», comme il indiquait que les enfants n’étaient pas visés dans cette affaire, mentionne Amélie, accompagnée de sa fille, une élève de sixième année.
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