Édito Martineau : Une autre sentence bonbon (Forum)
Source : Une autre sentence bonbon !
RICHARD MARTINEAU
Jeudi, 27 octobre 2022 05:00
MISE À JOUR Jeudi, 27 octobre 2022 05:00
En août 2008, une jeune femme de 25 ans qui revenait de l’aéroport Trudeau avec son fils de quatre ans a raté le dernier autobus en direction de Québec, où elle habitait.
Elle s’est donc dirigée vers un motel afin de louer une chambre pour la nuit.
Malheureusement pour elle, un homme l’a suivie en auto.
UNE ATTAQUE DÉGUEULASSE
La femme venait tout juste d’entrer dans sa chambre que l’homme s’est engouffré précipitamment dans la pièce, l’a prise par les cheveux et l’a tirée vers la salle de bain, où il l’a forcée à lui faire une fellation pendant que le bambin, debout sur le lit, criait : « Maman, maman ! »
Au cours de l’attaque, la victime s’est brisé deux dents en tombant face première contre le lavabo de la salle de bain.
Une fois son crime commis, l’homme a fouillé dans le portefeuille de la jeune femme et lui a volé 280 $.
Grâce à l’ADN, l’agresseur, Mohamed Chaouachi, a été arrêté huit ans après les faits, et reconnu coupable d’agression sexuelle, de menaces de mort et de vol qualifié.
Il a reçu sa sentence hier. Cinq ans et demi de prison.
La Couronne réclamait une peine de 10 ans d’emprisonnement, alors que la défense, elle, suggérait seulement deux ans.
Deux ans !
UN CLIGNEMENT DES YEUX
Le gars va passer cinq ans et demi en prison.
Pour avoir sauvagement violé une femme devant son enfant de quatre ans.
Et attendez, connaissant notre système de justice, ce salaud va sûrement sortir après avoir purgé les deux tiers de sa peine.
Donc, après trois ans et demi.
Trois ans et demi à l’ombre...
Pour avoir bousillé la vie d’une femme. Et celle de son enfant.
C’est dégueulasse.
Il y a trois ans et demi, on était en avril 2019.
Des inondations majeures affectaient plusieurs villes du Québec, la mort d’une petite fille à Granby provoquait l’indignation de la population, le gouvernement déposait son projet de loi 21 sur la laïcité.
On s’en souvient comme si c’était hier !
Trois ans et demi, ça passe en un éclair !
Un clignement des yeux... et le gars va être libre comme l’air ?
Comme si rien ne s’était passé ?
Vous pensez que sa victime a souffert seulement pendant trois ans et demi, vous ?
Et qu’après ça, elle a tourné la page ?
Reprenant son petit bonhomme de chemin avec le sourire ?
Écoutez l'édito de Richard Martineau diffusé chaque jour en direct 8 h 30 via QUB radio :
UN CRIME HAINEUX
On veut protéger les femmes ?
Eh bien, commençons par donner des sentences exemplaires aux hommes qui les attaquent, qui les violent, qui les agressent !
Trois ans et demi de prison, c’est une insulte !
On ne compte plus le nombre de bandits à cravate qui ont passé plus de temps que ça derrière les barreaux !
Un viol, c’est un crime haineux. On attaque une femme parce qu’elle est une femme.
C’était elle. Ça aurait pu être une autre.
N’importe quelle femme faisait l’affaire.
L’important est que la victime soit une femme.
Quand on viole une femme, on viole toutes les femmes.
À quand des sentences qui reflètent l’horreur de ce crime ?
Ici, je prends un langage que la majorité des machos diraient sur cette dépêche :
- Mouin, mais elle n'est pas morte sti, elle va s'en tirer !
Les cerveaux d'Homo Erectus, il en a encore passablement partout au Canada et ici au Québec avec tous ces féminicides qui se produisent. Or, ce ne sont pas ces sentences bonbons qui va faire retourner la tendance. Maudit monde d'hommes !
La sentence a été prononcée par le fait que la dame est toujours vivante. J'imagine que si elle aurait été tuée, cette sentence aurait passablement plus élevé concernant le temps de prison. La question se pose, a-t-elle eu un suivi psychologique, et a-t-elle eu un soutien financier si elle ne pouvait plus occupée un poste de travail pendant qu'elle tentait de s'en remettre, si elle a réussi à s'en remettre évidemment ?
Malheureusement, les criminels de cette folie de cerveau d'Homo Erectus sont plus visibles mais les victimes elles, sont dans la noirceur totale, nous ne savons plus rien pour elles et comment elles sont actuellement.
La justice et les soins aux victimes, sont vraiment dégueulasses !
Dédé
Un chef d’unité de la prison de Saint-Jérôme s’enlève la vie
As-tu entendu parlé pendant la campagne
de Sécurité publique, justice, surpopulation carcérale....?
ça été une campagne électrominable, une des pires de tous les temps... déconner encore plus qu'ici faut le faire, ben eux autres ils l'ont fait à coup de vidéo Tik Tok de danses et de mangeage de fromage en grain..
ha oui... Sauvons le Climat de Pogo Solitaire...
Y prennent pas soins des agents correctionnels fake les prisonniers et les victimes...
Pis en plus, ils ont innondé le système judiciaire de dizaines de milliers de récalcitrants avec des amendes de 1555$
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1925289/climat-travail-toxique-centre-service-corr...
Un chef d’unité de la prison de Saint-Jérôme s’enlève la vie sur fond de tensions
Un chef d’unité de la prison de Saint-Jérôme s’enlève la vie sur fond de tensions
Un sondage du comité des relations de travail des cadres agents de la paix a révélé un climat toxique.
Le corridor d'une prison avec à gauche un gros plan sur les barreaux d'une cellule.
Le décès de l'homme de 47 ans a incité plusieurs de ses collègues à tirer la sonnette d'alarme avant que d'autres drames ne surviennent.
r)
Daniel Boily
Publié le 17 octobre 2022
Le personnel du Centre de services correctionnels de Saint-Jérôme, situé dans les Laurentides, est sous le choc après le suicide de l'un des leurs, le 13 octobre dernier, dans un contexte de climat de travail qu'ils décrivent comme toxique.
Radio-Canada a reçu un courriel au lendemain du décès de Dominique Bellerose, qui aurait mis fin à ses jours après avoir été durement affecté par des relations de travail difficiles avec son employeur.
Les auteurs du message, par peur de représailles de leur employeur, ont demandé l'anonymat.
Le décès de l'homme de 49 ans, qui occupait un poste de chef d'unité, les aurait incités à tirer la sonnette d'alarme avant que d'autres drames ne surviennent parmi les gestionnaires de l'établissement carcéral.
Une personne proche de Dominique Bellerose corrobore l'information selon laquelle le climat toxique au travail a contribué à ce qu'il commette l'irréparable. Elle confirme qu'il vivait récemment de la détresse psychologique.
Je sais qu'il entretenait de la colère envers son employeur. De plus, les conditions en milieu carcéral lui ont causé un choc post-traumatique dans les dernières années, a confié ce proche, qui a préféré ne pas s'identifier par respect pour la famille du défunt.
Dernièrement, il était en arrêt de travail. Il était seul chez lui. Je pense qu'il faut que le ministère de la Sécurité publique enquête sur les circonstances de son décès pour mettre au jour l'absence de suivi psychologique pour les personnes qui travaillent en milieu carcéral, a ajouté cette personne.
Dominique Bellerose était chef d'unité au Centre de services correctionnels de Saint-Jérôme.
Dominique Bellerose était chef d'unité au Centre de services correctionnels de Saint-Jérôme.
PHOTO : RADIO-CANADA / SOURCE: COMPLEXE FUNÉRAIRE GOYER LTÉE
Cliques et favoritisme?
Un sondage interne de la Fraternité des cadres agents de la paix a aussi été envoyé à Radio-Canada pour dénoncer le climat et les relations difficiles avec la direction du Centre de services correctionnels de Saint-Jérôme.
Les résultats, qui ont été partagés aux membres le 6 octobre dernier, dénoncent une perception de favoritisme de la direction générale actuelle dans l'octroi de promotions à des cadres peu expérimentés et peu qualifiés pour les postes convoités.
« Ces constats peuvent donner la perception que tous les « privilégiés » font partie de la même famille et que ce groupe d'amis semble entretenir des liens même hors de leur milieu de travail. »
— Une citation de Extrait d'une lettre de la Fraternité des cadres agents de la paix à ses membres
Parmi les éléments perturbant le climat de travail à l'intérieur des murs, on évoque l'absence de considération humaine du gestionnaire-leadership quant à l'épuisement professionnel.
La surcharge de travail, les actes de non-respect impunis par la direction générale contre les superviseurs immédiats, le manque de support et d'écoute, ainsi que le sentiment d'être considéré comme un numéro pouvant être remplacé par des gens non qualifiés font partie de la liste d'irritants dénoncés par la Fraternité des cadres agents de la paix.
Des barbelés à l'extérieur d'une prison.
Le climat de travail serait toxique au Centre de services correctionnels de Saint-Jérôme, selon des cadres agents de la paix.
PHOTO : RADIO-CANADA
Des conditions de travail difficiles
Le président du Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec était également ébranlé par le décès de M. Bellerose.
J'ai connu Dominique Bellerose personnellement. Avant d'être cadre, il a été agent et délégué syndical. Son décès me touche directement, a déclaré Mathieu Lavoie, président du SAPSCQ-CSN.
Le Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec n'hésite pas à parler d'un climat de travail qui s'est détérioré en deux ans.
La pandémie a été difficile pour tout le monde. Les actes de violence envers le personnel des services correctionnels, les problèmes de drones autour des prisons et l'abondance de stupéfiants parmi les détenus contribuent à rendre le milieu de vie très difficile, considère le chef syndical Mathieu Lavoie.
Les Services correctionnels du Québec cherchent toujours à pourvoir quelque 360 postes vacants d'agents correctionnel à travers la province.
À eux seuls, nos membres sont contraints de faire du temps supplémentaire obligatoire dans des établissements où la pénurie de personnel est la plus problématique. Le nombre d'agents et de gestionnaires en arrêt de travail pour épuisement professionnel est exponentiel actuellement, a déploré M. Lavoie.
Appelé à réagir au décès de Dominique Bellerose et au climat de travail toxique, le ministère de la Sécurité publique a répondu par courriel que la nouvelle du décès d’un membre du personnel de l’Établissement de détention de Saint-Jérôme, la semaine dernière, a été reçue avec grande tristesse au ministère de la Sécurité publique.
« L’équipe de gestion du ministère, au nom de l’ensemble de l’organisation, tient à offrir ses plus sincères condoléances à la famille de la personne, ainsi qu’à ses amis et à ses collègues. Par respect pour la vie privée et la confidentialité des dossiers de ses employés, le ministère de la Sécurité publique n’émettra aucun commentaire additionnel. »
— Une citation de Louise Quintin, porte-parole au ministère de la Sécurité publique
Dominique Bellerose laisse dans le deuil son fils et sa fille ainsi que la mère de ceux-ci.
Une campagne de financement GoFundMe lancée par ses anciens collègues a permis d'amasser près de 10 000 $ pour ses enfants, afin qu'ils puissent bénéficier d'une aide psychologique dans les circonstances.
Édito Martineau : Une autre sentence bonbon
Source : Une autre sentence bonbon !
RICHARD MARTINEAU
Jeudi, 27 octobre 2022 05:00
MISE À JOUR Jeudi, 27 octobre 2022 05:00En août 2008, une jeune femme de 25 ans qui revenait de l’aéroport Trudeau avec son fils de quatre ans a raté le dernier autobus en direction de Québec, où elle habitait.
Elle s’est donc dirigée vers un motel afin de louer une chambre pour la nuit.
Malheureusement pour elle, un homme l’a suivie en auto.
UNE ATTAQUE DÉGUEULASSE
La femme venait tout juste d’entrer dans sa chambre que l’homme s’est engouffré précipitamment dans la pièce, l’a prise par les cheveux et l’a tirée vers la salle de bain, où il l’a forcée à lui faire une fellation pendant que le bambin, debout sur le lit, criait : « Maman, maman ! »
Au cours de l’attaque, la victime s’est brisé deux dents en tombant face première contre le lavabo de la salle de bain.
Une fois son crime commis, l’homme a fouillé dans le portefeuille de la jeune femme et lui a volé 280 $.
Grâce à l’ADN, l’agresseur, Mohamed Chaouachi, a été arrêté huit ans après les faits, et reconnu coupable d’agression sexuelle, de menaces de mort et de vol qualifié.
Il a reçu sa sentence hier. Cinq ans et demi de prison.
La Couronne réclamait une peine de 10 ans d’emprisonnement, alors que la défense, elle, suggérait seulement deux ans.
Deux ans !
UN CLIGNEMENT DES YEUX
Le gars va passer cinq ans et demi en prison.
Pour avoir sauvagement violé une femme devant son enfant de quatre ans.
Et attendez, connaissant notre système de justice, ce salaud va sûrement sortir après avoir purgé les deux tiers de sa peine.
Donc, après trois ans et demi.
Trois ans et demi à l’ombre...
Pour avoir bousillé la vie d’une femme. Et celle de son enfant.
C’est dégueulasse.
Il y a trois ans et demi, on était en avril 2019.
Des inondations majeures affectaient plusieurs villes du Québec, la mort d’une petite fille à Granby provoquait l’indignation de la population, le gouvernement déposait son projet de loi 21 sur la laïcité.
On s’en souvient comme si c’était hier !
Trois ans et demi, ça passe en un éclair !
Un clignement des yeux... et le gars va être libre comme l’air ?
Comme si rien ne s’était passé ?
Vous pensez que sa victime a souffert seulement pendant trois ans et demi, vous ?
Et qu’après ça, elle a tourné la page ?
Reprenant son petit bonhomme de chemin avec le sourire ?
Écoutez l'édito de Richard Martineau diffusé chaque jour en direct 8 h 30 via QUB radio :
UN CRIME HAINEUX
On veut protéger les femmes ?
Eh bien, commençons par donner des sentences exemplaires aux hommes qui les attaquent, qui les violent, qui les agressent !
Trois ans et demi de prison, c’est une insulte !
On ne compte plus le nombre de bandits à cravate qui ont passé plus de temps que ça derrière les barreaux !
Un viol, c’est un crime haineux. On attaque une femme parce qu’elle est une femme.
C’était elle. Ça aurait pu être une autre.
N’importe quelle femme faisait l’affaire.
L’important est que la victime soit une femme.
Quand on viole une femme, on viole toutes les femmes.
À quand des sentences qui reflètent l’horreur de ce crime ?
Ici, je prends un langage que la majorité des machos diraient sur cette dépêche :
- Mouin, mais elle n'est pas morte sti, elle va s'en tirer !
Les cerveaux d'Homo Erectus, il en a encore passablement partout au Canada et ici au Québec avec tous ces féminicides qui se produisent. Or, ce ne sont pas ces sentences bonbons qui va faire retourner la tendance. Maudit monde d'hommes !
La sentence a été prononcée par le fait que la dame est toujours vivante. J'imagine que si elle aurait été tuée, cette sentence aurait passablement plus élevé concernant le temps de prison. La question se pose, a-t-elle eu un suivi psychologique, et a-t-elle eu un soutien financier si elle ne pouvait plus occupée un poste de travail pendant qu'elle tentait de s'en remettre, si elle a réussi à s'en remettre évidemment ?
Malheureusement, les criminels de cette folie de cerveau d'Homo Erectus sont plus visibles mais les victimes elles, sont dans la noirceur totale, nous ne savons plus rien pour elles et comment elles sont actuellement.
La justice et les soins aux victimes, sont vraiment dégueulasses !
Dédé
Absolument.