Manif en Iran, le Char anti-émeute RECULE (Forum)

par Jéromec, samedi 29 octobre 2022, 16:26 (il y a 851 jours)

De retour du Centre Laid de Montréal au passage je suis tombé sur une manif devant le bureau du premier ministre devant l'Université Mc Gill... assez émouvant d'avoir des gens avec les photos des manifestantes tuées par les forces de police iranienne..

Avant de traiter Legault et Trudeau de dictateur... faudrait peut-être relativer le tout...

J'Ai pas pris de photos... j'aurais sûrement dû...:-|

Voici une manif en Iran assez intense... le camion anti-émeute RECULE à vitesse grand V

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Les véhicules reculent..Les manifestants affrontent les forces de sécurité iraniennes
شاهد| المركبات تتراجع.. محتجون يتصدون لقوات الأمن الإيران

https://www.youtube.com/shorts/vc8JYhGHG2E

Le bilan est de plus en plus lourd en IRan

Les Gardes de LA Révolution Iranienne préviennent que le pire est à venir...

https://www.cbc.ca/news/world/iran-protests-revolutionary-guards-commander-1.6634199

Head of Iran's Revolutionary Guards warns this is 'last day' of protests
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Le chef des gardiens de la révolution iraniens prévient que c'est le "dernier jour" des manifestations

Elite military branch has not deployed since protests over death of Mahsa Amini began last month
Thomson Reuters · Posted: Oct 29, 2022 8:48 AM ET | Last Updated: 3 hours ago
People hold up a photo of Mahsa Amini as they participate in a protest outside the United Nations in New York City on Sept. 21. The 22-year-old Iranian woman died in police custody for allegedly violating Iran's hijab rules. Her death has sparked protests across Iran and in other countries. (Stephanie Keith/Getty Images)

The head of Iran's powerful Revolutionary Guards warned protesters that Saturday would be their last day of taking to the streets, in a sign that security forces may intensify their crackdown on unrest sweeping the country.

Iran has been gripped by protests since the Sept. 16 death of 22-year-old Kurdish woman Mahsa Amini while in the custody of the morality police, posing one of the boldest challenges to the clerical leadership since the 1979 revolution.

"Do not come to the streets! Today is the last day of the riots," Guards commander Hossein Salami said in some of the toughest language used in the crisis, which Iran's clerical leadership blames on its foreign enemies, including Israel and the United States.

"This sinister plan is a plan hatched ... in the White House and the Zionist regime," Salami said.

The widely feared Revolutionary Guards, who report directly to Supreme Leader Ayatollah Ali Khamenei, have not been deployed since demonstrations began on Sept. 16. They are an elite force with a track record of crushing dissent.
WATCH | Protests in Iran gain strength 41 days after Mahsa Amini's death:
Protests in Iran gain strength 41 days after Mahsa Amini’s death
18 hours ago
Duration 2:32
More than 40 days after the death of 22-year-old Mahsa Amini in Iranian police custody, the protests continue to gain strength.

Rights groups have said at least 250 protesters have been killed and thousands arrested across Iran in the protests, which have turned into a popular revolt by furious Iranians from all layers of society.

On Friday, video footage on social media showed protesters calling for the death of Khamenei and the Basij militia, which has played a major role in efforts to defuse demonstrations.

The Intelligence Ministry and the intelligence arm of the Revolutionary Guards have accused spy agencies from the U.S., Britain, Israel and Saudi Arabia of having orchestrated the unrest to destabilize the Islamic Republic.

Updated
'We're here as long as they're there': Protestors line Yonge Street in support of Iranians

Iranian forces continue deadly crackdown on protests more than 40 days after Mahsa Amini's death

Salami, who was speaking at a funeral of victims killed in an attack this week claimed by the group Islamic State in Iraq and Syria (ISIS), reiterated that message in a direct address to the protesters.

"Don't sell your honour to America and don't slap the security forces who are defending you in the face," he said.
Reports of fresh bloodshed

Iranians have defied such warnings throughout the popular revolt in which women have played a prominent role. There were more reports of fresh bloodshed and renewed protests on Saturday.

Human rights group Hengaw reported security forces shooting students at a girls' school in the city of Saqez, Amini's hometown in northern Iran. In another post, it said security forces opened fire on students at Kurdistan University of Medical Science, in the Kurdistan provincial capital of Sanandaj.

Several students were injured, one of them shot in the head, Hengaw said. Reuters could not verify the report.

Iranian coroner disputes that Mahsa Amini died of blows to head and limbs, as protests continue

Videos posted on social media by activist groups purported to show protests at a number of universities across the country in cities including Kerman, Mashhad, Qazvin, Ahvaz, Arak, Kermanshah, Yazd and a dozen campuses in the capital, Tehran.

The activist HRANA news agency posted a video that it said showed protesters at a university holding hands in a large circle and chanting: "If we don't unite, we will be killed one by one."

HRANA (Human Rights Activists News Agency) said 272 protesters had been killed in the unrest as of Friday, including 39 minors. Some 34 members of the security force were also killed. Nearly 14,000 people have been arrested in protests in 129 towns and cities and some 115 universities, it said.

https://www.journaldemontreal.com/2022/10/28/iran-nouvelles-manifestations-la-colere-at...


Iran: nouvelles manifestations, la colère attisée par les morts

Vendredi, 28 octobre 2022 11:37 MISE À JOUR Vendredi, 28 octobre 2022 11:37

De nouvelles manifestations ont eu lieu en Iran pour protester contre le meurtre de participants au mouvement de contestation déclenché par la mort de Mahsa Amini il y a six semaines, selon des ONG et vidéos vérifiées par l’AFP.

Depuis la mort de cette Kurde iranienne de 22 ans le 16 septembre, la contestation, menée notamment par les femmes, ne faiblit pas. Mahsa Amini est décédée trois jours après son arrestation à Téhéran par la police des mœurs qui lui reprochait d’avoir enfreint le code vestimentaire strict de la République islamique.

Au slogan initial de « femmes, vie, liberté » se sont ajoutés, au fil de manifestations pourtant durement réprimées, des mots d’ordre ouvertement dirigés contre la République islamique fondée en 1979.

Le mouvement est alimenté par la colère face au nombre de personnes tuées par les forces de l’ordre, qui peinent à l’éteindre : « au moins 250" depuis mi-septembre, selon le rapporteur spécial de l’ONU sur les droits de l’Homme en Iran Javaid Rehman. Ce dernier a dénoncé jeudi la « brutalité » du régime iranien et réclamé la création d’un « mécanisme international » d’enquête.

Des ONG craignent une accélération de la répression alors que des hommages sont rendus à la fin du deuil traditionnel de 40 jours aux premiers morts, tués au début du mouvement.

Mercredi, des milliers de personnes avaient ainsi afflué à Saghez, la ville d’origine de Mahsa Amini dans la province du Kurdistan, pour cette fin du deuil.

Des incidents ont aussi éclaté jeudi près de Khorramabad (ouest) où une foule s’était rassemblée sur la tombe de Nika Shahkarami, 16 ans, morte 40 jours plus tôt, selon des vidéos vérifiées.

« Je tuerai, je tuerai, quiconque a tué ma sœur », scandaient les manifestants dans une vidéo publiée par HRANA, un groupe de défense des droits basé aux États-Unis.

Tirs à Zahedan

D’autres incidents se sont produits jeudi après l’enterrement d’un manifestant de 35 ans, Ismaïl Mauludi, à Mahabad (ouest) où les forces de sécurité ont ouvert le feu et tué trois personnes, selon le groupe de défense des droits humains Hengaw.

« Mort au dictateur », criaient les manifestants, visant le guide suprême l’ayatollah Ali Khamenei, alors que les bureaux du gouverneur de Mahabad brûlaient, selon les images d’une vidéo vérifiée, publiée en ligne.

Deux autres manifestants sont morts à Baneh (ouest), selon Hengaw.

Au total, huit manifestants dans quatre provinces (Kurdistan, Azerbaïdjan occidental, Kermanshah et Lorestan) ont été tués entre mercredi soir et jeudi, a indiqué jeudi Amnesty International.

Par ailleurs, la ville de Zahedan, dans la province du Sistan-Baloutchistan (sud-est), l’une des plus pauvres d’Iran, a été touchée par plusieurs jours de violences déclenchées le 30 septembre lors de manifestations contre le viol d’une jeune fille imputé à un policier, qui ont fait au moins 93 morts selon l’IHR.

Les médias proches du pouvoir iranien avaient pour leur part décrit les affrontements de Zahedan comme un « incident terroriste » dirigé contre un poste de police et ayant conduit à la mort d’au moins huit membres des forces de sécurité.

Vendredi, les forces de sécurité ont tiré sur des manifestants à Zahedan, ont affirmé les ONG HRANA et IHR, publiant des vidéos montrant des protestataires prendre la fuite après des coups de feu.

De son côté, le Conseil de sécurité du Sistan-Baloutchistan a dénoncé les « émeutes » à Zahedan, affirmant qu’un « nombre de citoyens et de forces de sécurité ont été blessés par des balles tirées des inconnus ».

Plus tôt, les autorités iraniennes ont limogé deux hauts responsables de la sécurité à Zahedan, dont le chef de la police, après la publication d’une enquête faisant étant de « négligences de la part de certains officiers » ayant conduit à la mort de civils « innocents ».

Vers plus de répression ?

Des analystes pointent que les autorités iraniennes ont tenté d’étouffer la contestation par des moyens autres que la répression violente, sans doute pour éviter d’alimenter la colère populaire.

« Pour l’instant, ils semblent essayer d’autres techniques — arrestations et intimidations, coupures d’Internet calibrées, meurtre de certains manifestants... », a déclaré à l’AFP Henry Rome, spécialiste de l’Iran au Washington Institute.

« Je doute que les forces de sécurité aient exclu de mener une répression violente à plus grande échelle », a-t-il néanmoins estimé.

« Ils font peut-être le calcul que davantage de meurtres auraient pour effet d’encourager les manifestants plutôt que de les dissuader ; si ce jugement change, alors la situation pourrait probablement devenir encore plus violente », a-t-il ajouté.

De leur côté, les dirigeants iraniens ont continué de pointer du doigt les « ennemis » de l’Iran.

Vendredi, des milliers de personnes ont manifesté dans plusieurs villes iraniennes, dont Téhéran, pour condamner un attentat « terroriste » revendiqué par le groupe jihadiste État islamique ayant visé mercredi un sanctuaire musulman chiite à Chiraz, tuant au moins 15 personnes.

Iran : les Gardiens de la révolution menacent ouvertement

par Jéromec, samedi 29 octobre 2022, 16:54 (il y a 851 jours) @ Jéromec

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JE prendrais même pas la chance de prendre ça pour du bluff....

Iran : les Gardiens de la révolution menacent ouvertement les manifestants • FRANCE 24

https://www.youtube.com/watch?v=b7sMFWxFvm8

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y a quelque chose qui me dit qu'ils ne feront pas dans la dentelle...

:cheuf:
Que fais la...
Ministre des Relations internationales et de la Francophonie, responsable de la Condition féminine

Des REcettes sur Twitter...

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:mouche:

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