
Le Ygreck à Dédé... l'indélogeable Agente Glade (Forum)
https://www.qub.ca/article/la-caricature-d-ygreck-1085069798?fbclid=IwAR1VaBTwLc4usovIK...
Et plus sérieusement... la députée Libérale Michelle Setlakwe de la célèbre famille célébre pour ses magasins du même nom interpelle la situation critique d'un hôpital au pays des mines et des lacs TêteFort Mines...
ça va très bien dans le réseau de la santé depuis le déconfinement (sarcasme)PS : Mme Setlakwe aurait l'étoffe d'une cheffe... au moins elle fait preuve de leadership...c'est même pas dans son compté!
https://www.courrierfrontenac.qc.ca/actualite/politique/hopital-de-thetford-la-deputee-...
La députée du Parti libéral du Québec Michelle Setlakwe, qui est native de Thetford Mines, interpelle le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) et le gouvernement provincial afin qu’ils interviennent avant que ne survienne un bris de service au laboratoire d’analyses biomédicales.
« Il s’agit d’une situation très préoccupante et nous demandons au MSSS et au gouvernement de déployer tous les moyens nécessaires au maintien des soins et des services à la population. Au cours des dernières années, nous avons assisté à la détérioration du réseau de la santé et des services sociaux, ça ne peut plus continuer ainsi! »
Rappelons que le départ de cinq technologistes médicales à l’hôpital de Thetford Mines depuis les six derniers mois préoccupe l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) de Chaudière-Appalaches. Le syndicat a d’ailleurs sonné l’alarme en affirmant qu’un bris de service est imminent.''
https://www.lesoleil.com/2022/11/01/lhopital-de-thetford-mines-au-bord-du-bris-de-servi...1 novembre 2022 16h38
Mis à jour à 23h25
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L’Hôpital de Thetford Mines au bord du bris de service
Simon Carmichael
SIMON CARMICHAEL
Le Soleil
Chaque jour, l’Hôpital de Thetford Mines «frôle» le bris de service. Faute de personnel au laboratoire, les accouchements et les opérations majeures pourraient être déplacés hors de la région, alors que les ambulances risquent littéralement de s'y cogner le nez, alerte un syndicat.
Au cours des derniers mois, cinq technologistes médicaux ont quitté le laboratoire d’analyses biomédicales de l’Hôpital de Thetford Mines, laissant planer un «bris de service imminent», selon l'Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS). Ils représentent plus du quart du personnel du département.Les technologistes médicaux sont essentiels au bon fonctionnement d’un hôpital, souligne la représentante de l’APTS de Chaudière-Appalaches, Mélanie Lapointe.
Ils réalisent la majorité des prélèvements, préparent des tests cruciaux et analysent les échantillons qui permettent aux médecins de poser un diagnostic. Les technologistes médicaux sont également au centre de la préparation des patients aux chirurgies et administrent la banque de sang, nécessaire pour les accouchements.
«Ce n’est pas compliqué, pas de labo, pas d’hôpital, résume Mme Lapointe. Sans laboratoire, et surtout sans personnel, un hôpital devient un CHSLD super bien équipé», image-t-elle en notant que la grande majorité des visites à l'urgence nécessitent l’intervention de l’équipe du laboratoire médical.Devant de départ d'une part non négligeable de ces ressources «critiques» en quelques mois, soit 26%, le syndicat tire la sonnette d’alarme.
«Un bris de service au laboratoire signifie que les opérations majeures seront reportées ou déplacées, que les soins intensifs se trouveront eux-mêmes sur le respirateur artificiel, qu’il faudra carrément détourner des ambulances et que les accouchements ne pourront plus avoir lieu», s'alarme le représentant syndicale.
Optilab met à mal Chaudière-Appalaches, accuse l’APTS
Si la situation est critique à Thetford Mines, elle n’est pas beaucoup plus radieuse dans les autres hôpitaux du CISSS de Chaudière-Appalaches. Dans les établissements de Saint-George, en Beauce, et de Montmagny, le personnel «rapportent un recours de plus en plus fréquent au temps supplémentaire volontaire ou obligatoire», déplore le syndicat.L’APTS pointe du doigt la réforme OPTILAB, mise de l’avant par l’ancien ministre de la Santé Gaétan Barrette, plus implantée dans Chaudière-Appalaches qu’ailleurs.
En rapatriant plusieurs analyses au laboratoire «serveur» de Lévis, la «réforme Barrette» a rendu les tâches dans les laboratoires des hôpitaux de plus petits milieux beaucoup moins variées, voire répétitives.
«Ça devient pratiquement du travail de commis de glacière», ironise Mélanie Lapointe, qui considère que les réorganisations ont dévalorisé la profession de technologiste médical. «Les tâches ne correspondent plus avec leurs compétences. Ce n’est plus motivant professionnellement.»
La représentante nationale de l’APTS responsable de Chaudière-Appalaches n’y va par quatre chemins : le «crise» vécue dans les hôpitaux de la région ne s’y limitera pas.
«Dans Chaudière-Appalaches, OPTILAB est implanté à 98%-99%. C’est la région où c’est le plus avancé, et on voit ce que ça donne. Si ce qui se passe chez nous est un indice des conséquences de la réforme, ce qui attend le reste du Québec est très inquiétant», met en garde Mme Lapointe.
Fil complet:
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