Pénuries de médicaments pour nourrissons et enfants (Forum)

par Jéromec, samedi 05 novembre 2022, 23:46 (il y a 973 jours)

J'ai-tu hâte que les partis 'd'opposition'' arrêter de déconner sur leurs réseaux sociaux respectifs et qu'on parle des vraies préoccupations...

J'Atends de plus en plus de PARENTS préoccupés par les pénuries de médicaments pour enfants!

https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/medicaments-et-appareils-medicaux/utilis...

Pénurie de produits pour nourrissons et pour enfants à base d'ibuprofène et d'acétaminophène

Il y a actuellement une pénurie de produits pour nourrissons et pour enfants à base d'ibuprofène et d'acétaminophène dans l'ensemble du Canada. Il y a eu une hausse sans précédent de la demande pour ces produits, et même si l'offre a augmenté, nous nous attendons toujours à des pénuries.

Santé Canada continue de travailler avec les fournisseurs de ces médicaments, et a donné accès à l'importation de produits étrangers homologués.

Nous travaillons aussi avec des groupes d'experts et des groupes directement touchés, énumérés ci-dessous, pour aider à accroître l'offre et à mettre en œuvre des mesures pour contrer la pénurie.

Fabricants
Hôpitaux
Provinces et territoires
Associations du domaine de la santé, notamment :
la Société canadienne de pédiatrie;
l'Association des pharmaciens du Canada
Produits alimentaires, de santé et de consommation du Canada

Pour en savoir plus

Mise à jour sur l'approvisionnement en produits pour enfants à base d'acétaminophène et d'ibuprofène
Pénurie de produits pour enfants à base d'ibuprofène et d'acétaminophène : Ce qu'il faut savoir et faire

Ce que vous devriez faire

Cette pénurie de médicaments peut être une situation angoissante pour les parents, les tuteurs, les gardiens et les soignants d'enfants. Si vous êtes l'une des personnes touchées par la pénurie, les renseignements qui suivent pourraient vous aider.

À FAIRE

N'achetez que ce dont vous avez besoin. Nous voulons nous assurer que tous ont accès aux médicaments qu'il leur faut.
N'oubliez pas qu'une fièvre est un signe que le corps lutte contre une infection. Gardez votre enfant à l'aise, appliquez des compresses froides et faites-le boire beaucoup. Des bains tièdes peuvent aider à gérer la douleur.
Si vous décidez d'administrer un médicament pour traiter une fièvre, assurez-vous de ce qui suit.
Utilisez le médicament qui convient pour l'âge de votre enfant.
Administrer le mauvais médicament ou une mauvaise quantité de médicament peut faire plus de mal que de bien.
Lisez attentivement et appliquez soigneusement les renseignements concernant la posologie de tout produit dont vous vous servez.
Gardez la vaccination de votre enfant à jour pour réduire les risques de maladie grave.
Évitez d'utiliser des produits périmés.

À NE PAS FAIRE

Administrer des médicaments contre la douleur et la fièvre pour adultes à des enfants de moins de 12 ans sans avoir d'abord consulté un professionnel de la santé. Il existe un grave risque de surdose, surtout pour ce qui est de l'administration d'acétaminophène, et un risque d'insuffisance hépatique chez les nourrissons et les enfants.
Se procurer ces produits d'une source inconnue (p. ex. groupes en ligne, tierces parties).

Parler à un professionnel de la santé ou à un pharmacien

Communiquez avec votre médecin ou un professionnel de la santé compétent dans les circonstances qui suivent.

Vous avez des préoccupations relatives aux symptômes de votre enfant.
La fièvre persiste plusieurs jours.
L'enfant ne se comporte pas comme d'habitude :
montre une grande fatigue;
ne mange pas;
ne boit pas.
Votre enfant est âgé de moins de 6 mois.

Votre pharmacien peut vous aider à choisir le bon produit parmi ceux qui sont offerts''

PEndant ce temps là Pogo Solidaire s'applaudit... pis y ont pas dit un kâlisse de mot sur les urgences et les ambulanciers pendant la campagne

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Pénurie d’ambulanciers: les Québécois sont à risque

par Jéromec, samedi 05 novembre 2022, 23:48 (il y a 973 jours) @ Jéromec

pis y aussi ça sur la tablette... pas un candidat en a parlé pendant la campagne..

:mouche:

https://www.tvanouvelles.ca/2022/11/04/penurie-dambulanciers-les-quebecois-sont-a-risque


Pénurie d’ambulanciers: les Québécois sont à risque

D’ici cinq ans, un ambulancier de Montréal et de Laval sur cinq prendra sa retraite, au moment où la province fait déjà face à un problème de départs hâtifs liés à l’épuisement des jeunes professionnels.

«C’est un système complètement chaotique. On vit des décès directement imputables au manque de ressources sur le terrain», a dit Jean Papineau, président du syndicat de la Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier du Québec, section Granby.

Ce dernier craint le pire pour les années à venir, puisque la profession attire de moins en moins de personnes.

Au Québec, en 2021, 277 personnes ont obtenu leurs permis, selon les données du ministère de la Santé et des Services sociaux. Une baisse de 15 %.

Lors de la dernière année, le syndicat préhospitalier CSN-FSSS a embauché 17 ambulanciers, alors que 33 ont quitté la profession, a fait remarquer Claude Lamarche, le président.

«La moitié de ces départs sont des gens qui ont devancé leur retraite, car ils n’étaient plus capables de subir leurs conditions de travail.»

L’ambulancier qui cumule 45 ans d’expérience a expliqué que le problème est encore plus grave.

«Ces personnes valent plus qu’un employé. Ils font une tâche à temps complet, en plus du temps supplémentaire.»

Il faudra engager plus d’employés pour pourvoir ces postes, dit-il, et estimer 200 départs d’ici cinq ans à Montréal et Laval.

«Je suis très inquiet pour le territoire», a affirmé M. Lamarche.
Une pression forte en région

En Estrie, ils anticipent le départ de 600 personnes d’ici cinq ans. Le Syndicat de la section Granby doit fréquemment prêter main-forte dans les villes limitrophes.

Cette pression cause des situations dangereuses, estime Jean Papineau, président du syndicat.

«Il y a des transports faits par des policiers jusqu’à l’urgence. Les ambulanciers ne sont pas des transporteurs, mais des professionnels qui ont le devoir de stabiliser une situation.»

Selon M. Papineau, le rôle des ambulanciers est de protéger la population et, en ce moment, c’est l’inverse.

«Nous en sommes à perdre des gens qui ne devraient pas mourir par manque de ressources», s’est-il désolé.
Une solution est mise l’avant

Les différentes régions proposent des interventions directement chez le patient. Ils demandent qu’on leur octroie le droit de diriger un patient dans une ressource alternative comme un CLSC ou une clinique sans rendez-vous.

Des projets pilotes sont mis en place partout au Québec depuis cet été, soit en Gaspésie, au Bas-Saint-Laurent, en Chaudière-Appalaches et dans les trois CISSS de la Montérégie.

Les appels au 911 seraient mieux évalués et mieux distribués dans le réseau pour éviter d’engorger les urgences.

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