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Sondage Léger : Pouaf ! trop drôle sti ! (Forum)

par Dédé, lundi 07 novembre 2022, 22:15 (il y a 972 jours)

Source : [SONDAGE] Possible successeur à Dominique Anglade au PLQ: Denis Coderre, seul prétendant potentiel à se démarquer

[image]


MARC-ANDRÉ GAGNON
Lundi, 7 novembre 2022 16:10
MISE À JOUR Lundi, 7 novembre 2022 16:27

Parmi une dizaine de successeurs potentiels à la cheffe libérale démissionnaire Dominique Anglade, seul l’ex-maire de Montréal, Denis Coderre, semble se démarquer, indique un tout nouveau sondage Léger.

Selon ce coup de sonde Léger–Le Journal–TVA–QUB, mené du 4 au 6 novembre auprès de 1028 électeurs québécois, tout près d’un sympathisant libéral sur cinq (17%) considère que M. Coderre serait le mieux placé pour remplacer Mme Anglade à la tête du Parti libéral du Québec (PLQ).

« C’est davantage lié à la notoriété du personnage », a analysé le sondeur Jean-Marc Léger, sur LCN.

Le niveau d’intérêt des répondants libéraux envers 10 autres personnalités proposées dans les choix de réponse est de loin inférieur à celui dont bénéficie M. Coderre.

Toujours auprès des sympathisants libéraux, les ex-ministres libéraux Gaétan Barrette et Pierre Moreau obtiennent chacun 4% d’appuis, tout comme la PDG d’Hydro-Québec, Sophie Brochu, alors que la députée libérale Marwah Rizqy, qui vient d’accoucher, obtient 3%.

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Aucun appui pour André Fortin

Ces dernières ont toutes deux écarté la possibilité de briguer la chefferie du Parti libéral. C’est du moins ce qu’ont affirmé Mme Brochu à Radio-Canada et Mme Rizqy à notre Bureau parlementaire, depuis l’annonce du départ de Mme Anglade

Devenu récemment analyste politique à La Joute, Gaétan Barrette a également fermé la porte: « que ça soit très officiel : c’est non la réponse (...) je ne ferai pas ce saut-là », a-t-il assuré.

Au moment où le sondage a été effectué, personne (0%) chez les libéraux ne semblait voir en André Fortin ou Joel Lightbound un futur chef du PLQ.

L’ex-chef intérimaire Pierre Arcand, qui ne s’est pas représenté le 3 octobre dernier, récolte 2 % alors que Marc Tanguay, Alexandre Cusson et François-Philippe Champagne obtiennent un maigre 1 % d’appuis. Les deux tiers des répondants ont refusé de se prononcer parmi les choix proposés.

Avec des pourcentages aussi faibles, on est dans « la marge d’erreur », note M. Léger, et somme toute, personne n’est clairement en vedette. « Le champ est libre, c’est vraiment une course ouverte », a illustré M. Léger.

55 % des libéraux appuyaient Anglade

Avant même que Dominique Anglade ne confirme son départ, près d’un Québécois sur deux (46 %) préférait qu’elle quitte, un souhait partagé par à peine le quart (24%) des sympathisants libéraux. Parmi eux, ils étaient presque autant (21%) à ne pas répondre.

En revanche, 55 % des répondants libéraux voulaient qu’elle reste cheffe, comparativement à 19 % auprès de l’ensemble des répondants. « L'appui populaire n'était plus là », a résumé Jean-Marc Léger.

MÉTHODOLOGIE : Sondage réalisé auprès de 1 028 électeurs québécois recrutés aléatoirement à l’aide du panel en ligne de LEO. Les données ont été collectées du 4 au 6 novembre 2022. Il n’est pas possible de calculer une marge d’erreur sur un échantillon tiré d’un panel, mais à titre comparatif, la marge d’erreur maximale pour un échantillon de 1 028 répondant-e-s est de ± 3,1%, et ce 19 fois sur 20.

[image]

Elle est trop drôle celle-là ! :mdr:

Sacrament, si ce parti veut redorer son blason, ce n'est pas avec un tel loser qu'il va se retrouver au sommet.

« C’est davantage lié à la notoriété du personnage »

Notoriété, celle du loser ou du gros jambon ? :mdr:

Il a été maire de Montréal et dans son second mandat, il a été éclipsé par Valérie Plante sur toutes les lignes. Une vraie claque au visage que même Charest et Couillard ont reçu en se faisant sortir le cul sur une pelle du gouvernement du Québec. Voyons, Léger prend-il des hallucinogènes ou il prend les gens pour des imbéciles ? :mdr:

Dédé

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Sondage Léger : Pouaf ! trop drôle sti !

par Blake, mardi 08 novembre 2022, 01:32 (il y a 971 jours) @ Dédé

Source : [SONDAGE] Possible successeur à Dominique Anglade au PLQ: Denis Coderre, seul prétendant potentiel à se démarquer

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MARC-ANDRÉ GAGNON
Lundi, 7 novembre 2022 16:10
MISE À JOUR Lundi, 7 novembre 2022 16:27

Parmi une dizaine de successeurs potentiels à la cheffe libérale démissionnaire Dominique Anglade, seul l’ex-maire de Montréal, Denis Coderre, semble se démarquer, indique un tout nouveau sondage Léger.

Selon ce coup de sonde Léger–Le Journal–TVA–QUB, mené du 4 au 6 novembre auprès de 1028 électeurs québécois, tout près d’un sympathisant libéral sur cinq (17%) considère que M. Coderre serait le mieux placé pour remplacer Mme Anglade à la tête du Parti libéral du Québec (PLQ).

« C’est davantage lié à la notoriété du personnage », a analysé le sondeur Jean-Marc Léger, sur LCN.

Le niveau d’intérêt des répondants libéraux envers 10 autres personnalités proposées dans les choix de réponse est de loin inférieur à celui dont bénéficie M. Coderre.

Toujours auprès des sympathisants libéraux, les ex-ministres libéraux Gaétan Barrette et Pierre Moreau obtiennent chacun 4% d’appuis, tout comme la PDG d’Hydro-Québec, Sophie Brochu, alors que la députée libérale Marwah Rizqy, qui vient d’accoucher, obtient 3%.

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Aucun appui pour André Fortin

Ces dernières ont toutes deux écarté la possibilité de briguer la chefferie du Parti libéral. C’est du moins ce qu’ont affirmé Mme Brochu à Radio-Canada et Mme Rizqy à notre Bureau parlementaire, depuis l’annonce du départ de Mme Anglade

Devenu récemment analyste politique à La Joute, Gaétan Barrette a également fermé la porte: « que ça soit très officiel : c’est non la réponse (...) je ne ferai pas ce saut-là », a-t-il assuré.

Au moment où le sondage a été effectué, personne (0%) chez les libéraux ne semblait voir en André Fortin ou Joel Lightbound un futur chef du PLQ.

L’ex-chef intérimaire Pierre Arcand, qui ne s’est pas représenté le 3 octobre dernier, récolte 2 % alors que Marc Tanguay, Alexandre Cusson et François-Philippe Champagne obtiennent un maigre 1 % d’appuis. Les deux tiers des répondants ont refusé de se prononcer parmi les choix proposés.

Avec des pourcentages aussi faibles, on est dans « la marge d’erreur », note M. Léger, et somme toute, personne n’est clairement en vedette. « Le champ est libre, c’est vraiment une course ouverte », a illustré M. Léger.

55 % des libéraux appuyaient Anglade

Avant même que Dominique Anglade ne confirme son départ, près d’un Québécois sur deux (46 %) préférait qu’elle quitte, un souhait partagé par à peine le quart (24%) des sympathisants libéraux. Parmi eux, ils étaient presque autant (21%) à ne pas répondre.

En revanche, 55 % des répondants libéraux voulaient qu’elle reste cheffe, comparativement à 19 % auprès de l’ensemble des répondants. « L'appui populaire n'était plus là », a résumé Jean-Marc Léger.

MÉTHODOLOGIE : Sondage réalisé auprès de 1 028 électeurs québécois recrutés aléatoirement à l’aide du panel en ligne de LEO. Les données ont été collectées du 4 au 6 novembre 2022. Il n’est pas possible de calculer une marge d’erreur sur un échantillon tiré d’un panel, mais à titre comparatif, la marge d’erreur maximale pour un échantillon de 1 028 répondant-e-s est de ± 3,1%, et ce 19 fois sur 20.

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Elle est trop drôle celle-là ! :mdr:

Sacrament, si ce parti veut redorer son blason, ce n'est pas avec un tel loser qu'il va se retrouver au sommet.

« C’est davantage lié à la notoriété du personnage »

Notoriété, celle du loser ou du gros jambon ? :mdr:

Il a été maire de Montréal et dans son second mandat, il a été éclipsé par Valérie Plante sur toutes les lignes. Une vraie claque au visage que même Charest et Couillard ont reçu en se faisant sortir le cul sur une pelle du gouvernement du Québec. Voyons, Léger prend-il des hallucinogènes ou il prend les gens pour des imbéciles ? :mdr:

Dédé

Je ne vois pas Coderre là du tout.

BALARAMA HOLNESS

par Jéromec, mardi 08 novembre 2022, 08:23 (il y a 971 jours) @ Blake

Étant donné que Le Parti Libéral est presque exclusivement le parti de Montréal et de l'Outaouais...

le choix logique me semblerait...
https://blocmtl.com/notrechef
BALARAMA HOLNESS''

Ex candidat à la mairie, largement IGNORÉ par les merdias... qui semblent choisir QUI ils ont le goût de couvrir...

:-D

Le parti n'a pratiquement pas été couvert de la campagne...

c'est beau la Médiocratie...

Et on a un gouvernement à Québec qui a le but de tenter de remplacer en douce Montréal comme métropole bien blanche et unilingue francoFun... tout en continuant de priver de Montréal de revenus supplémentaire$, pire encore les voler pour tenter d'acheter des votes à Kébec


:mdr:
Tramway, Tunnel Québec-Lévis, Ministre retour des Nordiques... Les Jeux Olympiques bien sûr...
:mdr:
https://www.journaldemontreal.com/2022/11/07/nouvelle-salve-de-plante-contre-la-taxe-fo...

Nouvelle salve de Plante contre la taxe foncière


AUTRES
Nouvelle salve de Plante contre la taxe foncière
JOËL LEMAY / AGENCE QMI
FÉLIX LACERTE-GAUTHIER
Lundi, 7 novembre 2022 20:13
MISE À JOUR Lundi, 7 novembre 2022 20:13
La mairesse de Montréal, Valérie Plante, a de nouveau réitéré lundi que le modèle de financement actuel de la Ville doit être revu afin de la sortir de sa dépendance de la taxe foncière.

• À lire aussi: Montréal fera son Forum sur la fiscalité en novembre prochain


• À lire aussi: Taxes foncières: le rôle explose dans plus de 100 villes

• À lire aussi: Plante: «la taxe foncière est un modèle archaïque et dépassé»


«Le nerf de la guerre, c’est l’argent. S’il y a un constat qui a été fait aujourd’hui, c’est que le modèle de financement actuel est absolument archaïque, déconnecté des responsabilités de la Ville et de la façon dont les sources de revenus sont générées», a indiqué Mme Plante en fin de journée.

Elle prenait la parole à l’issue du Forum sur la fiscalité, qui avait pour objectif d’amener des pistes de réflexion à la Ville, en vue des négociations du prochain pacte fiscal avec le gouvernement du Québec, en 2024.

La tenue du Forum avait été mise sur la table au cours de l’été. Il devrait être suivi d’un Sommet sur la fiscalité municipale au printemps prochain.

«L’idée aujourd’hui, c’était de se donner un plan de travail pour les deux prochaines années: Le prochain budget, le budget de 2024 et le pacte fiscal. C’était les grandes lignes de ce qu’on voulait tirer, quels sont les jalons qu’il faut mettre en place», a expliqué Dominique Ollivier, présidente du comité exécutif de la Ville.

Selon ses dires, un consensus s’est dégagé au cours des discussions sur l’idée que Montréal a des besoins de financement particulier pour les rôles qu’elle assume en tant que métropole. Des besoins pour lesquels «la taxe foncière ne suffit pas»

«On a perçu également un appui marqué pour que la Ville aille de l’avant avec des mesures d’écofiscalité, dont notamment la taxe kilométrique», a-t-elle ajouté.


Présentement, environ 63 % des revenus de la Ville proviennent de la taxe foncière.

«Est-ce que c’est normal, par exemple, qu’on se serve de la taxe foncière pour favoriser la promotion de la langue, l’intégration des immigrants ou la lutte à la pauvreté. Ce sont des choses qui devraient venir directement sous forme de transfert des autres gouvernements», a illustré Mme Ollivier, sur la nécessité de revoir le modèle actuel.

À terme, elle s’inquiète que la Ville puisse devoir faire des choix. «On ouvre une bibliothèque ou on répare une rue», a-t-elle donné en exemple.

Le président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM), Michel Leblanc, a également pris part au Forum. Selon lui, la réflexion est «absolument nécessaire».

«À travers le temps, les Villes ont été appelées à financer des responsabilités qui incombent à Québec. Il faudra faire le ménage là-dedans. Il faut que Québec assume 100 % de la facture de ce qui est sa responsabilité», a-t-il soutenu.

Il estime également que des investissements «massif» du gouvernement seront à terme nécessaires pour verdir l’économie et le monde municipal.

Dossier Immigration... Libéral (prioritaire)

par Jéromec, mardi 08 novembre 2022, 08:32 (il y a 971 jours) @ Jéromec

A mon avis le plus gros dossier à règler au PC c'est L'immigration... on accueuille des immigrants et ne reconnait pas leurs diplômes ou encore de refaire leurs études pour arriver à la case départ....

On empêche des gens qui veulent travailler de travailler
Sous investissement chronique dans le logement social

Pire encore un ex ministre de l'anti-immigration qui insulte les immigrants et stigmatise l'opinion publique....

côté immigration la CAQ C'est une CAQtastrophe...

''On va bien les acceuillir'' bien oui avec des tentes et des terrains de camping improvisés...


https://journalmetro.com/societe/2925888/systeme-dimmigration-brise-nuit-travailleurs-t...

Un «système d’immigration brisé» qui nuit aux travailleurs temporaires

Karla Meza
11 octobre 2022 à 19h14 - Mis à jour 12 octobre 2022 à 17h16 7 minutes de lecture
Les délais de traitement et les contraintes liées aux permis de travail des étudiants internationaux et des travailleurs temporaires poussent un grand nombre d’entre eux vers une précarité migratoire et financière.

Quelques semaines après son arrivée à Montréal en 2019, Patricia Jiménez a décroché un emploi à temps partiel qui lui a permis de «joindre les deux bouts» pendant sa maîtrise en études internationales. Elle a trouvé dans son travail de préposée à l’entretien ménager commercial une solution temporaire pour subvenir à ses besoins, en attendant d’apprivoiser la langue française en vue d’obtenir un meilleur emploi.

«J’ai suivi des cours de français parallèlement à mes cours à l’université et à mon emploi», dit la Colombienne vingtenaire, originaire de Bogotá. «Ce n’était pas facile à gérer, mais j’étais déterminée à m’intégrer pour pouvoir demeurer ici après mes études.»

Mme Jiménez souhaitait pouvoir décrocher un emploi dans son domaine d’études une fois son diplôme obtenu. Toutefois, son permis d’études ayant expiré avant qu’elle ne reçoive son permis de travail postdiplôme (PTPD), elle n’a pas le droit de travailler depuis le mois de juillet.

Les immigrants à statut temporaire se retrouvent de plus en plus coincés dans une brèche administrative. Ce n’est pas qu’on n’a pas la volonté de travailler; le système est brisé.

Patricia Jiménez, arrivée à Montréal en 2019
Délais déraisonnables
Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada indique sur son site Web qu’actuellement le délai de traitement pour l’obtention ou la prolongation d’un permis de travail au Canada est de 167 jours si la demande est faite en ligne et de 99 jours si elle est faite sur papier. Toutefois, ces délais ne tiennent pas compte du temps supplémentaire requis pour la transmission de données biométriques, lequel peut s’élever à plusieurs mois.

Boulet a dit que les immigrants ne veulent pas travailler, mais il ne se rend pas compte que le gouvernement nous pousse vers [les limbes] du système.

Patricia Jiménez, arrivée à Montréal en 2019
Elle fait allusion aux propos controversés émis par le ministre de l’Immigration Jean Boulet le 21 septembre dernier, selon lesquels «80% des immigrants s’en vont à Montréal, ne travaillent pas, ne parlent pas français ou n’adhèrent pas aux valeurs de la société québécoise».

«J’ai été insultée lorsque j’ai appris ce que Boulet a dit parce que j’ai fait beaucoup de sacrifices en laissant ma famille derrière pour recommencer à zéro dans ce pays.»

Perdre son statut
Julia* est arrivée à Montréal en 2018 pour travailler comme gardienne d’enfants à domicile. Titulaire d’un permis de travail fermé lié à son employeur, elle a honoré son contrat de travail de deux ans malgré «les conditions précaires» offertes par son employeur.

«C’était très difficile car j’ai vécu de l’exploitation et du harcèlement psychologique. J’étais coupée du monde en vivant sept jours sur sept chez mon employeur et je ne connaissais pas mes droits», raconte la travailleuse africaine, qui a perdu son statut migratoire au milieu de 2020 après l’expiration de son permis de travail.

«J’ignorais quand je devais renouveler mon permis et que je pouvais demander un Certificat de sélection du Québec, j’ai passé deux ans à travailler au Canada sans le savoir.» C’est grâce à l’intervention du Centre de travailleuses et travailleurs immigrants (CTI) de Montréal que la travailleuse a pu régulariser son statut et obtenir un permis de travail ouvert au printemps dernier.

Faire fi des propos de Boulet
Ayant choisi de venir travailler au Québec parce qu’on y parle français, Julia déplore elle aussi les propos lancés par Jean Boulet.

J’étais hors de moi quand j’ai appris ce qu’il a dit. Le problème du Québec, ce ne sont pas les immigrants; au contraire, nous sommes la force de la main-d’œuvre. Il y a beaucoup d’immigrants qui n’attendent qu’à être régularisés.

Julia, travailleuse temporaire
«C’était vraiment choquant et blessant, mais ça ne va pas me décourager parce que nous avons notre place dans la communauté. Il faut continuer à travailler», exprime pour sa part Johnley Pierre, dirigeant et cofondateur de l’organisme montréalais à but non lucratif NSK, voué à soutenir les jeunes et les familles en situation de vulnérabilité depuis 2018.

«Notre organisme doit son succès aux immigrants, beaucoup de bénévoles chez nous travaillent très fort pour aider des gens dans la précarité», poursuit l’entrepreneur québécois d’origine haïtienne.

Loin de la réalité
Pour Manuel Salamanca, membre bénévole et chercheur au Centre des travailleuses et travailleurs immigrants (CTI) de Montréal, l’écart entre le discours du gouvernement et la réalité des travailleurs est évident. «C’est indignant d’entendre d’un côté les propos du ministre et, de l’autre, de voir quotidiennement des centaines de travailleurs qui endurent des conditions de travail beaucoup plus précaires que celles des travailleurs québécois.»

Pour lui, le fait que le gouvernement du Québec ait refusé, contrairement à d’autres provinces, d’élargir les critères du programme de régularisation des travailleurs essentiels, instauré par le gouvernement fédéral pour les demandeurs d’asile durant la pandémie, «confirme que le discours de reconnaissance des travailleurs immigrants n’était qu’une façade».

M. Salamanca déplore «que le gouvernement fasse fi des difficultés, des barrières systémiques et de la violence administrative» que rencontrent les immigrants à statut précaire et les travailleurs titulaires d’un permis temporaire, embauchés en grand nombre par des agences de placement.

«Le gouvernement privilégie l’arrivée d’immigrants temporaires plutôt que de résidents permanents, pour contrer la pénurie avec une main-d’œuvre bon marché. Mais il est en train de créer une machine qui génère un grand nombre de sans-papiers, parce qu’il n’a pas une structure adéquate pour soutenir ce flux.»

Travailler davantage
Le gouvernement fédéral a annoncé qu’à compter du 15 novembre 2022 et jusqu’au 31 décembre 2023, les étudiants postsecondaires étrangers seront autorisés à travailler hors de leur campus plus longtemps que la limite actuelle de 20h par semaine.

Selon le ministre fédéral de l’Immigration, Sean Fraser, ce changement devrait «contribuer à soutenir la croissance postpandémique du Canada et donner à de nombreux étudiants de niveau postsecondaire une plus grande possibilité de subvenir à leurs besoins».

Alors que l’on compte plus de 500 000 étudiants étrangers actuellement au Canada, le gouvernement fédéral croit que cette mesure pourrait contribuer à combler partiellement la pénurie de main-d’œuvre qui affecte l’économie canadienne.

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Dossier Immigration... Libéral (prioritaire)

par Blake, mardi 08 novembre 2022, 12:01 (il y a 971 jours) @ Jéromec

A mon avis le plus gros dossier à règler au PC c'est L'immigration... on accueuille des immigrants et ne reconnait pas leurs diplômes ou encore de refaire leurs études pour arriver à la case départ....

On empêche des gens qui veulent travailler de travailler
Sous investissement chronique dans le logement social

Pire encore un ex ministre de l'anti-immigration qui insulte les immigrants et stigmatise l'opinion publique....

côté immigration la CAQ C'est une CAQtastrophe...

''On va bien les acceuillir'' bien oui avec des tentes et des terrains de camping improvisés...


https://journalmetro.com/societe/2925888/systeme-dimmigration-brise-nuit-travailleurs-t...

Un «système d’immigration brisé» qui nuit aux travailleurs temporaires

Karla Meza
11 octobre 2022 à 19h14 - Mis à jour 12 octobre 2022 à 17h16 7 minutes de lecture
Les délais de traitement et les contraintes liées aux permis de travail des étudiants internationaux et des travailleurs temporaires poussent un grand nombre d’entre eux vers une précarité migratoire et financière.

Quelques semaines après son arrivée à Montréal en 2019, Patricia Jiménez a décroché un emploi à temps partiel qui lui a permis de «joindre les deux bouts» pendant sa maîtrise en études internationales. Elle a trouvé dans son travail de préposée à l’entretien ménager commercial une solution temporaire pour subvenir à ses besoins, en attendant d’apprivoiser la langue française en vue d’obtenir un meilleur emploi.

«J’ai suivi des cours de français parallèlement à mes cours à l’université et à mon emploi», dit la Colombienne vingtenaire, originaire de Bogotá. «Ce n’était pas facile à gérer, mais j’étais déterminée à m’intégrer pour pouvoir demeurer ici après mes études.»

Mme Jiménez souhaitait pouvoir décrocher un emploi dans son domaine d’études une fois son diplôme obtenu. Toutefois, son permis d’études ayant expiré avant qu’elle ne reçoive son permis de travail postdiplôme (PTPD), elle n’a pas le droit de travailler depuis le mois de juillet.

Les immigrants à statut temporaire se retrouvent de plus en plus coincés dans une brèche administrative. Ce n’est pas qu’on n’a pas la volonté de travailler; le système est brisé.

Patricia Jiménez, arrivée à Montréal en 2019
Délais déraisonnables
Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada indique sur son site Web qu’actuellement le délai de traitement pour l’obtention ou la prolongation d’un permis de travail au Canada est de 167 jours si la demande est faite en ligne et de 99 jours si elle est faite sur papier. Toutefois, ces délais ne tiennent pas compte du temps supplémentaire requis pour la transmission de données biométriques, lequel peut s’élever à plusieurs mois.

Boulet a dit que les immigrants ne veulent pas travailler, mais il ne se rend pas compte que le gouvernement nous pousse vers [les limbes] du système.

Patricia Jiménez, arrivée à Montréal en 2019
Elle fait allusion aux propos controversés émis par le ministre de l’Immigration Jean Boulet le 21 septembre dernier, selon lesquels «80% des immigrants s’en vont à Montréal, ne travaillent pas, ne parlent pas français ou n’adhèrent pas aux valeurs de la société québécoise».

«J’ai été insultée lorsque j’ai appris ce que Boulet a dit parce que j’ai fait beaucoup de sacrifices en laissant ma famille derrière pour recommencer à zéro dans ce pays.»

Perdre son statut
Julia* est arrivée à Montréal en 2018 pour travailler comme gardienne d’enfants à domicile. Titulaire d’un permis de travail fermé lié à son employeur, elle a honoré son contrat de travail de deux ans malgré «les conditions précaires» offertes par son employeur.

«C’était très difficile car j’ai vécu de l’exploitation et du harcèlement psychologique. J’étais coupée du monde en vivant sept jours sur sept chez mon employeur et je ne connaissais pas mes droits», raconte la travailleuse africaine, qui a perdu son statut migratoire au milieu de 2020 après l’expiration de son permis de travail.

«J’ignorais quand je devais renouveler mon permis et que je pouvais demander un Certificat de sélection du Québec, j’ai passé deux ans à travailler au Canada sans le savoir.» C’est grâce à l’intervention du Centre de travailleuses et travailleurs immigrants (CTI) de Montréal que la travailleuse a pu régulariser son statut et obtenir un permis de travail ouvert au printemps dernier.

Faire fi des propos de Boulet
Ayant choisi de venir travailler au Québec parce qu’on y parle français, Julia déplore elle aussi les propos lancés par Jean Boulet.

J’étais hors de moi quand j’ai appris ce qu’il a dit. Le problème du Québec, ce ne sont pas les immigrants; au contraire, nous sommes la force de la main-d’œuvre. Il y a beaucoup d’immigrants qui n’attendent qu’à être régularisés.

Julia, travailleuse temporaire
«C’était vraiment choquant et blessant, mais ça ne va pas me décourager parce que nous avons notre place dans la communauté. Il faut continuer à travailler», exprime pour sa part Johnley Pierre, dirigeant et cofondateur de l’organisme montréalais à but non lucratif NSK, voué à soutenir les jeunes et les familles en situation de vulnérabilité depuis 2018.

«Notre organisme doit son succès aux immigrants, beaucoup de bénévoles chez nous travaillent très fort pour aider des gens dans la précarité», poursuit l’entrepreneur québécois d’origine haïtienne.

Loin de la réalité
Pour Manuel Salamanca, membre bénévole et chercheur au Centre des travailleuses et travailleurs immigrants (CTI) de Montréal, l’écart entre le discours du gouvernement et la réalité des travailleurs est évident. «C’est indignant d’entendre d’un côté les propos du ministre et, de l’autre, de voir quotidiennement des centaines de travailleurs qui endurent des conditions de travail beaucoup plus précaires que celles des travailleurs québécois.»

Pour lui, le fait que le gouvernement du Québec ait refusé, contrairement à d’autres provinces, d’élargir les critères du programme de régularisation des travailleurs essentiels, instauré par le gouvernement fédéral pour les demandeurs d’asile durant la pandémie, «confirme que le discours de reconnaissance des travailleurs immigrants n’était qu’une façade».

M. Salamanca déplore «que le gouvernement fasse fi des difficultés, des barrières systémiques et de la violence administrative» que rencontrent les immigrants à statut précaire et les travailleurs titulaires d’un permis temporaire, embauchés en grand nombre par des agences de placement.

«Le gouvernement privilégie l’arrivée d’immigrants temporaires plutôt que de résidents permanents, pour contrer la pénurie avec une main-d’œuvre bon marché. Mais il est en train de créer une machine qui génère un grand nombre de sans-papiers, parce qu’il n’a pas une structure adéquate pour soutenir ce flux.»

Travailler davantage
Le gouvernement fédéral a annoncé qu’à compter du 15 novembre 2022 et jusqu’au 31 décembre 2023, les étudiants postsecondaires étrangers seront autorisés à travailler hors de leur campus plus longtemps que la limite actuelle de 20h par semaine.

Selon le ministre fédéral de l’Immigration, Sean Fraser, ce changement devrait «contribuer à soutenir la croissance postpandémique du Canada et donner à de nombreux étudiants de niveau postsecondaire une plus grande possibilité de subvenir à leurs besoins».

Alors que l’on compte plus de 500 000 étudiants étrangers actuellement au Canada, le gouvernement fédéral croit que cette mesure pourrait contribuer à combler partiellement la pénurie de main-d’œuvre qui affecte l’économie canadienne.


Surtout en santé.

Dossier Privatisation la nouvelle religion

par Jéromec, mardi 08 novembre 2022, 14:12 (il y a 971 jours) @ Blake


Surtout en santé.


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Elvis Gratton 2 La privatisation
c'est à peine exagéré
https://www.youtube.com/watch?v=RMwXsxcF0mU

[image]

C'est à peine une parodie, mais ce n'est que la pointe de l'Iceberg la privatisation des services publiques...

Les hausses des taux d'intérêts sont en train d'étrangler les finances publiques...
Problème Réaction Solution...

PRivatisation...

Là il y a eut un Boom économique, les gouvernements ont empochés le pactole en revenus supplémentaire, mais ça sens la ''fin du party''

''L'austérité'' pour les pauvres évidemment...

:cafe:

Si le PArti Libéral veut revenir en force, ça serait de remettre en premier plan les services publiques pour TOUS, comme l'Assurance maladie universelle, l'hydro-électricité, etc...

comme ''on'' a un minnistre de l'économie qui a été blâmé plusieurs fois pour manque d'éthique, ça m'étonnerait qu'il arrête à la tête d'un ''Super ministère''

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Dossier Privatisation la nouvelle religion

par Blake, mardi 08 novembre 2022, 21:21 (il y a 971 jours) @ Jéromec


Surtout en santé.

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Elvis Gratton 2 La privatisation
c'est à peine exagéré
https://www.youtube.com/watch?v=RMwXsxcF0mU

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C'est à peine une parodie, mais ce n'est que la pointe de l'Iceberg la privatisation des services publiques...

Les hausses des taux d'intérêts sont en train d'étrangler les finances publiques...
Problème Réaction Solution...

PRivatisation...

Là il y a eut un Boom économique, les gouvernements ont empochés le pactole en revenus supplémentaire, mais ça sens la ''fin du party''

''L'austérité'' pour les pauvres évidemment...

:cafe:

Si le PArti Libéral veut revenir en force, ça serait de remettre en premier plan les services publiques pour TOUS, comme l'Assurance maladie universelle, l'hydro-électricité, etc...

comme ''on'' a un minnistre de l'économie qui a été blâmé plusieurs fois pour manque d'éthique, ça m'étonnerait qu'il arrête à la tête d'un ''Super ministère''

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L'austérité, c'est toujours pour les moins nantis et ça fait plaisir aux jambons de la droite.

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