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Pas de "vague rouge" républicaine aux élections de mi-mandat (Forum)
Le parti démocrate de Joe Biden a résisté mieux que prévu aux élections américaines de mi-mandat. Il a privé Donald Trump de la "vague" d'élus sur laquelle le milliardaire républicain comptait surfer pour se lancer à nouveau à la conquête de la Maison Blanche.
Mercredi matin, les républicains semblaient bien placés pour emporter la majorité à la Chambre des représentants, mais avec une victoire nettement plus courte que ce qu'ils ambitionnaient. Quant au Sénat, le camp du président a arraché aux républicains le siège le plus disputé de ce scrutin.
La victoire en Pennsylvanie du démocrate John Fetterman offrait à M. Biden l'espoir de conserver le contrôle de cette chambre. Les sondages donnaient jusqu'ici un léger avantage aux républicains.
En fin d'après-midi, les médias annonçaient la réélection du sénateur républicain sortant dans le Wisconsin. Le score est désormais de 49 sièges aux républicains contre 48 pour les démocrates.
La composition finale du Sénat est suspendue à trois sièges: l'Arizona, le Nevada et la Géorgie, autant d'Etats où le comptage de ces voix pourrait nécessiter plusieurs jours. Un second tour devrait être organisé le 6 décembre en Géorgie pour départager les candidats démocrate et républicain.
Incertitude au Congrès
Après une campagne acharnée centrée sur l'inflation, les républicains étaient pourtant confiants dans leurs chances de priver mardi Joe Biden, un président à la cote de popularité anémique, de ses majorités au Congrès. Organisées deux ans après la présidentielle, les élections de mi-mandat font quasiment systématiquement office de vote sanction pour le pouvoir en place.
Signe de l'optimisme qui régnait dans le camp républicain, le Grand Old Party (GOP) visait même des sièges dans des circonscriptions censées être solidement acquises aux démocrates. Mais le parti républicain, à qui l'on prêtait jusqu'à peu une percée de 10, 25, voire 30 sièges, s'est vu obligé de revoir ses ambitions à la baisse.
Peu après 17h00 (suisses), la chaîne NBC News projetait un total de 220 élus à la chambre basse pour le parti républicain, soit un gain de 11 élus par rapport à la législature précédente, contre 215 pour les démocrates. D'autres grands médias se montraient plus prudents.
"Il est clair que nous allons reprendre la Chambre des représentants", s'est borné à lancer le ténor républicain Kevin McCarthy, au milieu de la soirée, sans évoquer de raz-de-marée. "Ce n'est certainement pas une vague républicaine, ça c'est sûr", a de son côté admis le sénateur Lindsey Graham, proche de Donald Trump.
Le directeur de cabinet de Joe Biden se réjouissait, lui, des résultats: "ne sous-estimez jamais à quel point la 'Team Biden' est sous-estimée", a-t-il lancé.
Sensation DeSantis en Floride
Du côté des gouverneurs des Etats - 36 de ces postes très influents étaient en jeu mardi - le parti de Joe Biden s'est épargné une grosse frayeur en conservant le contrôle de l'Etat de New York. Les démocrates ont également arraché deux postes de gouverneurs aux républicains: dans le Maryland et le Massachusetts.
Le camp démocrate n'avait pas non plus dit son dernier mot dans l'Arizona, où le dénouement de la course entre la trumpiste Kari Lake donnée favorite, et la démocrate Katie Hobbs restait inconnu. Dans cet Etat, Donald Trump a attisé des doutes sur la régularité des opérations de vote, en mentionnant des incidents techniques très localisés ayant touché des machines à voter.
La soirée avançant, soucieux de parer d'éventuelles critiques sur les résultats des républicains, l'ancien président a affirmé que son parti passait une "super soirée" électorale. Et a accusé les démocrates et les médias "fake news" de tout faire pour minimiser les succès de ses protégés.
Un rival pour Trump
Le tempétueux milliardaire avait parié sur une victoire éclatante de ses lieutenants pour se lancer dans la course à la présidentielle 2024. Il a promis à cet effet "une très grande annonce" le 15 novembre. Une façon de couper l'herbe sous le pied à l'un de ces potentiels rivaux à l'investiture républicaine, Ron DeSantis.
Réélu de manière triomphale, le gouverneur de Floride sort renforcé de ce scrutin. Etoile montante du camp conservateur, Ron DeSantis s'est félicité dans un discours offensif d'avoir fait de cet Etat, longtemps considéré comme penchant tantôt à gauche, tantôt à droite, une "terre promise" pour les républicains, où "l'idéologie 'woke' vient mourir". "Je ne fais que commencer le combat", a-t-il promis.
https://www.msn.com/fr-ch/actualite/other/pas-de-vague-rouge-r%C3%A9publicaine-aux-%C3%...
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Midterms 2022: «Donald Trump est le grand perdant»
Entre déception relative pour les républicains et indécision au Sénat pour le moment, les élections de mi-mandat aux États-Unis, le mardi 8 novembre 2022, ont rebattu les cartes du paysage politique pour les deux années à venir. De 2022 à 2024, quels enseignements tirer de ces élections ? Analyse dans une nouvelle édition spéciale.
Un parti démocrate qui résiste mieux que prévu. Un Sénat pas encore sur le point de basculer. Des républicains qui ne disposeraient que d'une courte majorité à la chambre des représentants… Si les tendances se confirment au lendemain des scrutins aux États-Unis, la claque promise n’aura pas eu lieu et Donald Trump n'aura pas le droit à sa vague rouge sur laquelle il comptait surfer pour se lancer à nouveau à la conquête de la Maison Blanche en 2024. « Ce n’est pas une victoire en soi, mais Joe Biden a mieux résisté que prévu », résume notre invité Christophe Cloutier Roy, docteur en Sciences Politiques à l'Uqam, l'Université du Québec à Montréal, et directeur par intérim de l'observatoire sur les États-Unis de la chaire Raoul Dandurand. Selon le spécialiste, « Donald Trump est le grand perdant » de ces élections.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/journal-d-ha%C3%AFti-et-des-am%C3%A9riques/20221109-midt...
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Trump parlait déjà de fraude hier après-midi.
Élections de mi-mandat: Trump remet déjà en cause des résultats qui n’existent pas encore.
La soirée ne fait que commencer, mais déjà Donald Trump reprend le même refrain qu’en 2016 et 2020: «Rigged Élections».
C’est du moins ce qu’il ressort de l’activité de l’ex-président sur sa plateforme Truth Social.
En effet, depuis le milieu d’après-midi et alors que les Américains commencent à intensifier leur présence dans les bureaux de vote, Donald Trump a décidé lui de reprendre une grande partie du discours conspirationniste consacré au processus électoral américain.
Certains observateurs se demandent s’il fait cela pour peut-être pallier des probables défaites républicaines dans certains États comme l’Arizona ou le Michigan.
L’enfilade «conspi» de Donald Trump a ainsi commencé peu après l’heure du dîner.
L’ex-animateur de l’émission The Apprentice a alors affirmé que les machines de votes électroniques ne fonctionneraient pas proprement dans les circonscriptions majoritairement républicaines de l’Arizona.
Pour certains, les machines électorales seraient truquées. Des personnalités de cette mouvance, comme Mike Lindell, propriétaire de l’entreprise My Pillow et conspirationniste notoire, ont même avancé que les machines de votes ne fonctionneraient pas, car elles auraient acquis une conscience contre Donald Trump.
Ensuite, Trump s’en est pris à nouveau au moyen de décompte du vote en Pennsylvanie.
Pour rappel, la Pennsylvanie peut mettre plusieurs jours à valider les résultats en raison des vérifications et du décompte ultérieur à la clôture des bureaux du jour du scrutin des votes par anticipation.
Cette même théorie conspirationniste avait donné lieu à un moment important de la période de transition entre les administrations Trump et Biden: la conférence de presse de Rudy Giulani, ex-maire de New York et pro-Trump, devant un entrepôt d’une entreprise d’aménagement paysager en banlieue de Philadelphie.
Enfin, Trump s’en est pris aux votes par anticipations à Detroit et dans le Michigan.
Le vote par anticipation est aux États-Unis très majoritairement démocrate. Dans des États comme le Michigan, il peut provenir aussi de la population noire, population que les pro-Trump font tous pour lui nier le droit de vote.
Les résultats des élections de mi-mandats devraient tomber ce soir. Si le Parti républicain est favori pour l’emporter, Donald Trump, lui, a décidé de reprendre ses plus grands succès.
https://www.journaldemontreal.com/2022/11/08/elections-de-mi-mandat--trump-remet-deja-e...
Ron De Santis vole la vedette...
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Ron De Santis vole la vedette...
La Floride est pas mal comme le Texas, un État crackpot pro-armes, pro-gaz, pro-conspis, etc. De Santis capitalise là-dessus un peu comme le Gouverneur du Texas. Une chicane à prévoir entre lui et Trump.
Ron De Santis candidat pour la présidentielle 2024?
Après avoir rafflé aisément la Floride avec près de 20% d'avance, ca peut lui donner des ailes jusqu'à la présidence...
Du côté Démocrates, Biden est sur du temps emprunté... et Kamalacadbury pas sûr qu'elle a la pointure présidentielle...
Fox : Crowd interrupts DeSantis victory speech with raucous chant
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Trump humilié?
C'est juste plate que ça prend du temps à New-York pour l'enfermer longtemps longtemps !
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Trump humilié?
C'est juste plate que ça prend du temps à New-York pour l'enfermer longtemps longtemps !
En effet.
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Ron De Santis candidat pour la présidentielle 2024?
Après avoir rafflé aisément la Floride avec près de 20% d'avance, ca peut lui donner des ailes jusqu'à la présidence...
Du côté Démocrates, Biden est sur du temps emprunté... et Kamalacadbury pas sûr qu'elle a la pointure présidentielle...
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Fox : Crowd interrupts DeSantis victory speech with raucous chant
Ce que tu oublies, c'est qu'avant d'être Président, il doit gagner l'investiture républicaine et ensuite gagner la présidence. Et Trump est plus populaire que lui.
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Ron De Santis candidat pour la présidentielle 2024?
Après avoir rafflé aisément la Floride avec près de 20% d'avance, ca peut lui donner des ailes jusqu'à la présidence...
Du côté Démocrates, Biden est sur du temps emprunté... et Kamalacadbury pas sûr qu'elle a la pointure présidentielle...
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Fox : Crowd interrupts DeSantis victory speech with raucous chant
Ce que tu oublies, c'est qu'avant d'être Président, il doit gagner l'investiture républicaine et ensuite gagner la présidence. Et Trump est plus populaire que lui.
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Exactement, la Floride n'est pas vraiment représentative pour tout le pays !
DeSantis, est encore pire que Trump comme crétin !
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Ron De Santis candidat pour la présidentielle 2024?
Après avoir rafflé aisément la Floride avec près de 20% d'avance, ca peut lui donner des ailes jusqu'à la présidence...
Du côté Démocrates, Biden est sur du temps emprunté... et Kamalacadbury pas sûr qu'elle a la pointure présidentielle...
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Fox : Crowd interrupts DeSantis victory speech with raucous chant
Ce que tu oublies, c'est qu'avant d'être Président, il doit gagner l'investiture républicaine et ensuite gagner la présidence. Et Trump est plus populaire que lui.
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Exactement, la Floride n'est pas vraiment représentative pour tout le pays !
DeSantis, est encore pire que Trump comme crétin !
Exactement. Il est très populaire en Floride étant donné le genre de personnes qui sont là. Mais dans le pays, c'est une autre histoire. C'est pas le même genre que Trump mais c'est aussi un crétin de première.