Faire du Fric avec l'image Vârte... (Forum)

par Jéromec, mercredi 09 novembre 2022, 18:59 (il y a 970 jours) @ Dédé

C'est tellement plus payant de vendre des grosses voitures à grosses piles électriques que des trotinettes, surtout pour les amis de FritesQuidonne...

https://www.ledevoir.com/economie/769856/developpement-economique-investissement-quebec...

Investissement Québec International d’un «superministre» à l’autre
[Accueil] [Économie]
Le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon, est à la COP27 de Charm el-Cheikh, en Égypte, avec une mission en tête: attirer au Québec les investisseurs internationaux de l’économie verte.
Photo: Valerian Mazataud Le Devoir Le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon, est à la COP27 de Charm el-Cheikh, en Égypte, avec une mission en tête: attirer au Québec les investisseurs internationaux de l’économie verte.
Alain McKenna
8 novembre 2022
Économie
Comment cela se passe-t-il quand on travaille pour un superministre ? Le président d’Investissement Québec (IQ) International, Hubert Bolduc, ne s’en plaint pas. L’ex-attaché de presse de Bernard Landry voit des similitudes entre son ancien patron et le ministre Pierre Fitzgibbon. Surtout, il fonde les mêmes espoirs dans sa capacité à transformer durablement l’économie de la province.

Le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon, est à la COP27 de Charm el-Cheikh, en Égypte, avec une mission en tête : attirer au Québec les investisseurs internationaux de l’économie verte. Le « superministre » du gouvernement Legault nourrit des ambitions pour ce secteur que ne renierait pas Bernard Landry, à qui on doit la création du secteur québécois du jeu vidéo.

Hubert Bolduc est bien placé pour faire la comparaison : il était l’attaché de presse de Bernard Landry quand celui-ci tirait les ficelles du Québec économique. L’organisme qu’il dirige ces jours-ci a grandement profité d’une réforme majeure exécutée à l’été 2019 par Pierre Fitzgibbon pour s’occuper plus activement de l’investissement international et des exportations québécoises.


Hubert Bolduc voit des parallèles entre les deux époques. « Vingt ans plus tard, on va refaire le même exercice qu’avec le multimédia pour créer au Québec une industrie des énergies vertes et du transport propre. L’électrification des transports va être le prochain grand secteur de croissance pour le Québec. »


Bernard Landry a été un superministre bien avant Pierre Fitzgibbon. Vice-premier ministre, ministre d’État à l’Économie et aux Finances, ministre du Revenu, de l’Industrie, du Commerce, de la Science et de la Technologie dès 1996 sous Lucien Bouchard, il a profité de cette latitude pour inciter, au tournant du millénaire, les premiers éditeurs de jeu vidéo à venir s’installer durablement dans la province. Le Québec est aujourd’hui le troisième centre d’activités vidéoludiques en importance dans le monde.

« M. Landry a placé le Québec dans un domaine où il n’était pas présent », rappelle le président d’IQ International. « Est née de ça toute l’industrie des effets visuels, étant donné les atomes crochus avec le jeu vidéo. On pourrait aussi voir la même chose aujourd’hui avec l’intelligence artificielle, la cybersécurité et éventuellement même l’informatique quantique, qui sont des vases communicants assez intéressants » de l’économie numérique.

De Charm el-Cheikh à Bécancour
Sous l’impulsion du premier ministre François Legault et de Pierre Fitzgibbon, Investissement Québec s’est impliqué beaucoup plus activement dans l’essor des entreprises de la province ces quatre dernières années. Sa filiale IQ International a reçu comme mandat d’aider les entreprises d’ici à mieux exporter ou à tisser plus de liens avec des partenaires d’affaires situés à l’extérieur du pays.

IQ International a vu son équipe passer de 500 à 1200 personnes. L’organisme a par ailleurs hérité, il y a trois ans, d’une partie des opérations du Centre de recherche industrielle du Québec. Au sein d’IQ, son rôle vise l’accompagnement davantage que le financement, observe Hubert Bolduc. « Nous sommes un guichet unique, un coffre à outils pour aider les entreprises de plusieurs façons. On peut les aider autant à hausser leur productivité qu’à réduire leur empreinte écologique », affirme-t-il.

Cette affirmation devrait résonner fort auprès des gens d’affaires du Québec, qui devront composer dans les prochaines années avec une pénurie de main-d’oeuvre et des cibles climatiques qui rendront leurs activités plus complexes. M. Bolduc croit d’ailleurs qu’une bonne partie de la solution se trouve dans un rehaussement généralisé de la productivité, un élément qui a historiquement pénalisé les entreprises québécoises et canadiennes par rapport à leurs rivales américaines, notamment.

Pour se rallier à la volonté du gouvernement actuel de rendre l’économie du Québec au moins aussi performante que celle de l’Ontario, IQ International mise donc sur le développement de filières à forte valeur ajoutée. « On ne peut pas être bon dans tout, mais le Québec a ses secteurs de pointe : en multimédia, en aéronautique et même en sciences de la vie, il y a encore beaucoup de place pour grandir », dit Hubert Bolduc.

La priorité du président d’IQ International cette semaine à Charm el-Cheikh sera toutefois la prise de contact avec les représentants des secteurs de l’énergie et des technologies propres qui seront présents en Égypte pour parler du climat. « À la COP précédente, on a réalisé à quel point il y avait des entreprises sur place issues de ces secteurs. On y retourne cette année avec une quarantaine d’entreprises québécoises et on espère en ramener de bonnes nouvelles. »

Le dirigeant d’IQ International espère donc pouvoir revenir de la COP27 avec quelques ententes d’investissement, idéalement en lien avec ce qui se passe à Bécancour. La municipalité du Centre-du-Québec est devenue l’épicentre de la stratégie provinciale liée à l’électrification des transports, à la croissance du secteur minier et à la création d’un pôle énergétique tournant autour des batteries de prochaine génération.

Hubert Bolduc sait comment faciliter la vie à ses superministres…

:boss:


Fil complet:

 Fil RSS du sujet

powered by my little forum