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Engouement extraterrestre ! (Sciences & Paranormal)

par Dédé, samedi 12 novembre 2022, 17:02 (il y a 753 jours)

Juste dans le journal de Montréal, je retrouve deux articles sur le phénomène extraterrestre. Voici les sources de ces deux articles :

1 - Ovnis, drones ou autres? : des lumières orange dans le ciel impossibles à expliquer


JULES RICHER
Samedi, 12 novembre 2022 00:00
MISE À JOUR Samedi, 12 novembre 2022 00:00

Chaque année, plusieurs Québécois aperçoivent dans le ciel des objets ou des points lumineux qui se déplacent et pour lesquels il n’y a pas d’explications immédiates.

Ce fut le cas l’année dernière pour Michael Guay et deux de ses voisins, à Repentigny, en banlieue de Montréal.

Benoît Bernier, Isabelle Lavigne et Michael Guay n’ont pas trouvé d’explications pour les lumières orange qu’ils ont aperçues en soirée le 9 octobre 2021.
Leurs observations, d’abord rapportées sur le site de l’Association québécoise d’ufologie, qui recueille les signalements d’ovnis dans la province, nous semblaient crédibles et, surtout, inexpliquées. Nous avons donc décidé d’aller à leur rencontre pour tenter de décortiquer un cas concret d’observation d’ovni.

Le soir du 9 octobre 2021, comme il a l’habitude de le faire, Michael Guay, est sorti griller une cigarette sur le balcon arrière de son appartement, boulevard le Bourg-Neuf.

C’est alors qu’il aperçoit une lumière orange dans le ciel se déplaçant lentement du sud vers le nord. Surpris, il se précipite à l’intérieur pour aller chercher son téléphone cellulaire afin de capter l’objet en photo. En sortant, il voit une seconde lumière orange se mouvant, elle aussi, sans bruit dans la même direction.

Il prend une première photo des objets à 21 h 28.

« Je n’y croyais pas trop au début. Mais, quand je suis sorti, il y en avait une autre qui passait », nous a raconté Michael Guay, un conducteur de poids lourd.

Il a ensuite prévenu deux de ses voisins, Benoît Bernier, un technicien en électricité, et Isabelle Lavigne, une enseignante.

Les trois se sont rassemblés dans la cour arrière de leur immeuble d’appartements. Et c’est là qu’ils ont pu observer trois autres de ces points orange défiler à des intervalles d’une dizaine de minutes en empruntant le même trajet.

« Ils avaient tous des trajectoires rectilignes. Ça ressemblait à des bonbons, à des jelly beans », note Michael Guay.

Les trois voisins ont essayé de trouver des explications. Ils se sont demandé s’il ne s’agissait pas d’hélicoptères en vol d’entraînement. Non, ont-ils pensé, parce que les objets se déplaçaient silencieusement.

Des avions alors ? Non plus, comme nous a expliqué Michael Guay, puisque les avions ont des feux clignotants de position de couleur différente.

La possibilité de météores a aussi été écartée, puisque ces objets célestes filent rapidement dans le ciel et laissent souvent une traînée derrière eux.

160 kilomètres plus loin

Le même soir, environ deux heures après celles de Repentigny, des sphères orange au comportement identique sont apparues à un autre endroit du Québec.

Le même phénomène a été signalé le même soir dans la région de Lac-aux-Sables, en Mauricie.
Elles ont été vues à Lac-aux-Sables, dans la Mauricie, une localité à 160 kilomètres au nord-est de Repentigny. Nous avons pu nous entretenir avec un témoin, Carol Lessard, un retraité de Québec, qui a confirmé l’information sur les sphères, qu’il avait d’abord rapportée à l’Association québécoise d’ufologie.

Les deux séries d’observations seraient-elles une coïncidence ? Impossible à dire.

Le mot de la fin revient à Michael Guay : « Peut-être qu’on ne saura jamais ce que c’était. Mais c’est sûr qu’il y avait quelque chose. »

Le matin du 21 juillet 2016, il a été étonné de constater que son appareil avait capté une chose à laquelle il ne s’attendait pas du tout.

« Il est venu me voir parce qu’il ne savait pas quoi faire avec ça », rapporte le responsable de l’aéroport de Rimouski, Jocelyn Primard.

Sur la photo, prise dans la nuit, à 3 h 33, on peut voir une scène nocturne dans le bois avec, au loin, six points lumineux bien alignés.

M. Primard, qui nous a fourni la photo, connaît bien le monde de la navigation aérienne et le secteur environnant l’aéroport de Rimouski. Il n’est pas arrivé à expliquer l’origine de ces points lumineux.

Daniel*, qui a préféré garder l’anonymat et qui a refusé d’accorder une entrevue, nous a néanmoins confirmé l’authenticité de la photo.

Ce cas n’était pas connu publiquement jusqu’à présent et la photo n’avait jamais été diffusée. Nous en avons pris connaissance de façon fortuite en contactant M. Primard au sujet d’un autre cas d’observation d’OVNI dans la région de Rimouski, signalé à Transport Canada et auquel nous n’avons pas donné suite.

M. Primard nous a alors fait part de l’existence de la photo et de l’histoire l’entourant.

Toutefois, aurait-il pu s’agir de satellites Starlink de la firme SpaceX, qui appartient au milliardaire Elon Musk ? C’est peu probable, puisque les lancements de ces satellites ont commencé à partir de 2019 et la photo de Rimouski date de 2016.

Lancement de satellites Starlink au-dessus des Pays-Bas en mai 2019.
Autre considération, lors des lancements Starlink, les satellites prennent l’apparence d’une longue chaîne de points lumineux (voir photos) qui ne ressemble pas à ce que l’on constate dans le cas de Rimouski.

*Nom fictif

2 - L’engouement pour les ovnis a explosé depuis cinq ans


JULES RICHER
Samedi, 12 novembre 2022 00:00
MISE À JOUR Samedi, 12 novembre 2022 00:00

Mystérieux objets ou simples drones, l’intérêt pour les observations d’ovnis a bondi depuis cinq ans à la suite de la diffusion de vidéos controversées de la marine américaine. Même ici, au Canada, la question est prise de plus en plus au sérieux.

Au printemps dernier, pour la première fois en 50 ans, un comité du Congrès américain a décidé de se pencher sur le sujet, y voyant matière à inquiétude.

« Les [ovnis] constituent une menace potentielle à la sécurité nationale. Et ils doivent être considérés de cette façon », a souligné le président du comité et membre du Congrès, André Carson, lors de l’ouverture de la réunion, en mai dernier.

Plusieurs élus membres du comité craignent, outre la possibilité extraterrestre, qu’il s’agisse d’objets volants sophistiqués qui auraient été développés en secret par les Russes ou les Chinois.

Pas des extraterrestres

Un mois plus tard, en juin, la NASA décidait d’emboîter le pas. Elle annonçait la tenue d’une étude pour examiner les observations déjà existantes sur les ovnis et recommander éventuellement un nouveau mécanisme de collecte des signalements.

« Les phénomènes atmosphériques non identifiés présentent un intérêt à la fois pour la sécurité nationale et la sécurité aérienne », avait souligné la NASA dans un communiqué.

L’agence avait tenu à préciser qu’« il n’y a aucune preuve que les [ovnis] sont d’origine extraterrestre ». Un groupe de 16 experts, dont l’ancien astronaute Scott Kelly, conduira l’étude dont les résultats seront dévoilés l’année prochaine.

Au Canada aussi

Au Canada, on a également pris la chose au sérieux.

L’ex-ministre de la Défense Harjit Sajjan a eu droit à une séance d’information privée sur la question l’année dernière.
En juin (voir page suivante), un haut fonctionnaire admettait que la sécurité des centrales nucléaires devait tenir compte de la présence possible des ovnis.
Chaque année, environ 1000 observations d’objets non identifiés sont répertoriées au pays.
Des Québécois captent régulièrement des objets lumineux d’origine inconnue (voir témoignages dans les articles suivants).
Dans certains cas, leur origine est connue. En août dernier, le lancement d’une série de satellites par Starlink, propriété du milliardaire Elon Musk, a suscité beaucoup de signalements. Mais, dans un petit nombre de cas, il est impossible de déterminer de quoi il s’agit.

LE PHÉNOMÈNE AU CANADA

Les points sont blancs, orange ou rouges.
Les disques et les triangles sont peu fréquents.
Les observations explicables sont dues à des météores, des satellites, des avions ou des planètes.
Pendant la pandémie de COVID‐19, le nombre d’observations a diminué, étant donné que les gens étaient confinés à l’intérieur.

C’est le très sérieux New York Times qui a été l’un des premiers en 2017 à diffuser les vidéos d’ovnis qui ont tant fait parler au cours des dernières années.

Deux de ces vidéos, captées en 2015 par des chasseurs de la marine américaine au large de la Floride, sont étonnantes. Les pilotes aux commandes des avions n’en reviennent pas des prouesses de ces objets volants qui leur passent sous nez.

On entend leur ton de voix surexcité quand ils observent l’engin rond foncer à toute allure au-dessus des flots. Voici une partie de leurs échanges :

– Wow ! Qu’est-ce que c’est, selon toi ?

– Regarde-la voler !

En entrevue au New York Times, d’autres pilotes militaires, témoins d’un épisode semblable au large de la Californie en 2004, évoquent aussi de leur incrédulité face à l’objet qui les a semés.

« Il a accéléré d’une façon que je n’avais jamais vue. Il n’avait pas de gaz d’éjection, pas d’ailes ou de rotor, mais il a distancé notre F-18 », souligne le commandant David Fravor.

Des drones ?

Un rapport, toujours classé secret, déposé la semaine dernière au Congrès américain est toutefois venu jeter un doute sur le caractère exceptionnel des vidéos captées près de la Floride.

D’après le New York Times, qui a eu accès aux informations du rapport des services de renseignement, les objets vus par les pilotes volaient, en réalité, lentement et leur apparence aurait été déformée par les caméras des avions de chasse.

De plus, d’autres observations rapportées par des pilotes militaires ne seraient que de simples drones, selon le rapport.

DEUX VISIONS QUI S’AFFRONTENT
IL COMPILE LES OBSERVATIONS DEPUIS 30 ANS

Chris Rutkowski est l’un des experts les plus respectés au Canada en matière d’ovnis.

Chaque année, depuis 1990, il publie son fameux rapport recensant les observations au pays qu’il obtient à partir de plusieurs sources : Transports Canada, Défense nationale, enquêteurs bénévoles, médias sociaux et textes dans les médias.

« Je suis le gars des ovnis au Canada », lance-t-il en entrevue.

Il précise qu’il tient à aborder le sujet de façon objective.

« Je ne suis pas le genre à parler des communications télépathiques avec les extraterrestres », souligne-t-il.

Résultat : son travail est bien reçu dans les milieux officiels et dans la communauté scientifique, comme à l’Université du Manitoba, où il travaille comme agent de relations publiques.

« Je suis le lien entre les scientifiques, le public et certainement les médias », explique-t-il.

Il est si respecté que le gouvernement canadien lui transmet chaque année tous les signalements qu’il recueille en vue de la préparation de son rapport annuel.

M. Rutkowski constate que la généralisation des téléphones intelligents depuis une dizaine d’années n’a pas vraiment permis de recueillir des preuves visuelles intéressantes.

« Les téléphones cellulaires sont très bons pour prendre des photos ou des vidéos de personnes ou de chats, mais pas pour de petites lumières dans le ciel », note-t-il.

Tous ne sont pas renversés par les vidéos de la marine américaine. Loin de là.

Christian Page, un auteur québécois qui a beaucoup étudié la question des ovnis, est un de ceux-là.

« Qu’est-ce qu’on voit dans les vidéos ? Rien du tout. On voit simplement un petit point qui se promène... », lance-t-il, sceptique.

Le fait que des pilotes militaires soient impressionnés ne l’émeut pas.

« Je veux bien. Mais ce n’est pas ça qui m’interpelle. On parle des ovnis depuis l’incident de Roswell en 1947, depuis 75 ans donc, et jusqu’à maintenant on a zéro preuve. Des films flous, des photos pas très claires et des gens qui racontent de bien belles histoires. »

Des civilisations avancées existent sans doute dans l’Univers, dit M. Page. Mais, quant à savoir si elles nous visitent, il y a tout un pas à franchir.

« Comme [l’astronome] Carl Sagan disait au sujet des visites possibles des extraterrestres : “Des affirmations extraordinaires nécessitent des preuves extraordinaires.” »

M. Page rejette aussi les théories du complot au sujet des ovnis.

« Si on était visités par des extraterrestres, il faudrait vraiment être naïf pour croire que les gouvernements auraient pu cacher ce secret-là. »
____________________

Juste ces articles dépassent le nombre d'articles qu'on peut retrouver sur les forums et médias sociaux traitant du sujet. C'est peu dire !

Évidemment, le scepticisme semble être le prérequis pour ne pas sombrer aussi facilement dans ces histoires à dormir debout. Ce n'est pas donné à tous les gens d'avoir un discernement béton et pouvoir expliquer ces phénomènes avec rigidité afin de démystifier la cause de ces dits phénomènes. Par contre, il n'en demeure pas moins que l'histoire des extraterrestres n'est pas née d'aujourd'hui et que ce phénomène se doit être étalé dans la mesure où un jour, nous puissions entrer en contact lors d'une réelle rencontre. Mais d'ici ce temps, ça semble encore et toujours de la fabulation, pour ne pas écrire de l'extrapolation. Il faut bien que nos gourous s'enrichissent avec la crédulité des gens qui ont un net intérêt au phénomène extraterrestre.

Dédé

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Un autre article de JdM

par Dédé, samedi 12 novembre 2022, 17:56 (il y a 753 jours) @ Dédé

Source : Ovnis, drones ou autres? : craintes pour la sécurité des centrales nucléaires


JULES RICHER
Samedi, 12 novembre 2022 00:00
MISE À JOUR Samedi, 12 novembre 2022 00:00

Le regain d’attention à l’égard des ovnis a entraîné des préoccupations envers la sécurité des centrales nucléaires au Canada.

Dans une lettre officielle, divulguée en juin dernier, un haut fonctionnaire du gouvernement canadien révélait que la présence possible d’ovnis ou de drones près des centrales en Amérique du Nord devait être prise en compte.

« Il s’agit d’une question importante que mes collègues et moi, au ministère des Ressources naturelles, [prenons] très au sérieux », écrit le sous-ministre John Hannaford.

Au Canada, c’est le ministère des Ressources naturelles qui est responsable de la sécurité nucléaire.

Dans sa lettre, M. Hannaford fait état de la nécessité d’une collaboration accrue avec les autorités américaines pour s’assurer de la sécurité des installations nucléaires face aux ovnis.

« Étant donné nos priorités communes en matière de sécurité nucléaire et de sécurité des installations nucléaires, et l’intérêt grandissant pour les PANI [phénomènes aériens non identifiés] aussi bien au Canada qu’aux États-Unis, la CCSN [Commission canadienne de sûreté nucléaire] s’est engagée à soulever la question avec sa contrepartie américaine et à partager toute information [avec elle]. »

La lettre de M. Hannaford était adressée à un député fédéral du Manitoba, Larry Maguire, qui a fait de la question des ovnis son cheval de bataille.

TORPickeringNuclear15
PHOTO D'ARCHIVES, AGENCE QMI
Des drones ?

Au printemps dernier, en comité parlementaire à Ottawa, M. Maguire s’était inquiété de la présence potentielle de drones ou d’ovnis près des centrales nucléaires canadiennes. Il avait alors demandé des explications au sous-ministre Hannaford.

Le député conservateur considère la lettre du haut fonctionnaire comme un signe que le phénomène des ovnis est pris au sérieux.

« La plus grande barrière contre la compréhension du phénomène [des ovnis] est la stigmatisation qui l’entoure. Il est encourageant de voir qu’elle commence à diminuer et que le phénomène soit reconnu publiquement et étudié », explique-t-il en entrevue.

Spéculations

Son intérêt, confie-t-il, pour les ovnis a commencé après la diffusion des vidéos de la marine américaine en 2017.

Mais le député précise qu’il ne privilégie aucune hypothèse concernant leur origine. « Sans davantage d’information, je ne crois pas que l’on doive spéculer sur leur origine », note-t-il.

Il souhaite surtout que le Canada enquête de façon plus systématique sur les observations d’ovnis pour essayer de mieux comprendre la nouvelle résurgence.

TORPickeringNuclear15
PHOTO D'ARCHIVES, AGENCE QMI
Présentement, les observations d’ovnis sont consignées dans une base de données de Transports Canada, qui recense tous les incidents liés au domaine de l’aviation au pays, mieux connue sous son acronyme anglophone, CADORS.

Pas de signalement obligatoire

Toutefois les signalements d’ovnis ne sont pas obligatoires au pays et aucune enquête de suivi n’est effectuée, à moins qu’il y ait eu obstacle à la navigation aérienne, ce qui est rare.

Le député Maguire souhaiterait que les signalements fassent l’objet de suivis plus systématiques pour qu’on puisse se faire un portrait plus complet du phénomène.

Le Canada a déjà été beaucoup plus actif en la matière. De 1968 à 1995, le Conseil national de recherches du Canada, assisté par la GRC, a enquêté sur plus de 9000 cas de signalements d’ovnis.

L’expert canadien des ovnis Chris Rutkowski a d’ailleurs consacré récemment un livre à ces dossiers oubliés.
____________________

Cet article semble plus sérieux puisqu'il est question de sécurité pour les centrales nucléaires, du moins de celui de l'Ontario. Ils ont reçu de la visite, soit de drones ou de PANI et il semble que ça soulève d'énormes inquiétudes.

Chose certaine, le phénomène extraterrestre demeure encore assez populaire et qu'indubitablement, nous aurons certainement des réponses viables avec des preuves à l'appui un moment donné. Quand ? Est-ce vraiment important de savoir ?

Dédé

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Engouement extraterrestre !

par Blake, samedi 12 novembre 2022, 18:58 (il y a 753 jours) @ Dédé

Juste dans le journal de Montréal, je retrouve deux articles sur le phénomène extraterrestre. Voici les sources de ces deux articles :

1 - Ovnis, drones ou autres? : des lumières orange dans le ciel impossibles à expliquer


JULES RICHER
Samedi, 12 novembre 2022 00:00
MISE À JOUR Samedi, 12 novembre 2022 00:00

Chaque année, plusieurs Québécois aperçoivent dans le ciel des objets ou des points lumineux qui se déplacent et pour lesquels il n’y a pas d’explications immédiates.

Ce fut le cas l’année dernière pour Michael Guay et deux de ses voisins, à Repentigny, en banlieue de Montréal.

Benoît Bernier, Isabelle Lavigne et Michael Guay n’ont pas trouvé d’explications pour les lumières orange qu’ils ont aperçues en soirée le 9 octobre 2021.
Leurs observations, d’abord rapportées sur le site de l’Association québécoise d’ufologie, qui recueille les signalements d’ovnis dans la province, nous semblaient crédibles et, surtout, inexpliquées. Nous avons donc décidé d’aller à leur rencontre pour tenter de décortiquer un cas concret d’observation d’ovni.

Le soir du 9 octobre 2021, comme il a l’habitude de le faire, Michael Guay, est sorti griller une cigarette sur le balcon arrière de son appartement, boulevard le Bourg-Neuf.

C’est alors qu’il aperçoit une lumière orange dans le ciel se déplaçant lentement du sud vers le nord. Surpris, il se précipite à l’intérieur pour aller chercher son téléphone cellulaire afin de capter l’objet en photo. En sortant, il voit une seconde lumière orange se mouvant, elle aussi, sans bruit dans la même direction.

Il prend une première photo des objets à 21 h 28.

« Je n’y croyais pas trop au début. Mais, quand je suis sorti, il y en avait une autre qui passait », nous a raconté Michael Guay, un conducteur de poids lourd.

Il a ensuite prévenu deux de ses voisins, Benoît Bernier, un technicien en électricité, et Isabelle Lavigne, une enseignante.

Les trois se sont rassemblés dans la cour arrière de leur immeuble d’appartements. Et c’est là qu’ils ont pu observer trois autres de ces points orange défiler à des intervalles d’une dizaine de minutes en empruntant le même trajet.

« Ils avaient tous des trajectoires rectilignes. Ça ressemblait à des bonbons, à des jelly beans », note Michael Guay.

Les trois voisins ont essayé de trouver des explications. Ils se sont demandé s’il ne s’agissait pas d’hélicoptères en vol d’entraînement. Non, ont-ils pensé, parce que les objets se déplaçaient silencieusement.

Des avions alors ? Non plus, comme nous a expliqué Michael Guay, puisque les avions ont des feux clignotants de position de couleur différente.

La possibilité de météores a aussi été écartée, puisque ces objets célestes filent rapidement dans le ciel et laissent souvent une traînée derrière eux.

160 kilomètres plus loin

Le même soir, environ deux heures après celles de Repentigny, des sphères orange au comportement identique sont apparues à un autre endroit du Québec.

Le même phénomène a été signalé le même soir dans la région de Lac-aux-Sables, en Mauricie.
Elles ont été vues à Lac-aux-Sables, dans la Mauricie, une localité à 160 kilomètres au nord-est de Repentigny. Nous avons pu nous entretenir avec un témoin, Carol Lessard, un retraité de Québec, qui a confirmé l’information sur les sphères, qu’il avait d’abord rapportée à l’Association québécoise d’ufologie.

Les deux séries d’observations seraient-elles une coïncidence ? Impossible à dire.

Le mot de la fin revient à Michael Guay : « Peut-être qu’on ne saura jamais ce que c’était. Mais c’est sûr qu’il y avait quelque chose. »

Le matin du 21 juillet 2016, il a été étonné de constater que son appareil avait capté une chose à laquelle il ne s’attendait pas du tout.

« Il est venu me voir parce qu’il ne savait pas quoi faire avec ça », rapporte le responsable de l’aéroport de Rimouski, Jocelyn Primard.

Sur la photo, prise dans la nuit, à 3 h 33, on peut voir une scène nocturne dans le bois avec, au loin, six points lumineux bien alignés.

M. Primard, qui nous a fourni la photo, connaît bien le monde de la navigation aérienne et le secteur environnant l’aéroport de Rimouski. Il n’est pas arrivé à expliquer l’origine de ces points lumineux.

Daniel*, qui a préféré garder l’anonymat et qui a refusé d’accorder une entrevue, nous a néanmoins confirmé l’authenticité de la photo.

Ce cas n’était pas connu publiquement jusqu’à présent et la photo n’avait jamais été diffusée. Nous en avons pris connaissance de façon fortuite en contactant M. Primard au sujet d’un autre cas d’observation d’OVNI dans la région de Rimouski, signalé à Transport Canada et auquel nous n’avons pas donné suite.

M. Primard nous a alors fait part de l’existence de la photo et de l’histoire l’entourant.

Toutefois, aurait-il pu s’agir de satellites Starlink de la firme SpaceX, qui appartient au milliardaire Elon Musk ? C’est peu probable, puisque les lancements de ces satellites ont commencé à partir de 2019 et la photo de Rimouski date de 2016.

Lancement de satellites Starlink au-dessus des Pays-Bas en mai 2019.
Autre considération, lors des lancements Starlink, les satellites prennent l’apparence d’une longue chaîne de points lumineux (voir photos) qui ne ressemble pas à ce que l’on constate dans le cas de Rimouski.

*Nom fictif

2 - L’engouement pour les ovnis a explosé depuis cinq ans


JULES RICHER
Samedi, 12 novembre 2022 00:00
MISE À JOUR Samedi, 12 novembre 2022 00:00

Mystérieux objets ou simples drones, l’intérêt pour les observations d’ovnis a bondi depuis cinq ans à la suite de la diffusion de vidéos controversées de la marine américaine. Même ici, au Canada, la question est prise de plus en plus au sérieux.

Au printemps dernier, pour la première fois en 50 ans, un comité du Congrès américain a décidé de se pencher sur le sujet, y voyant matière à inquiétude.

« Les [ovnis] constituent une menace potentielle à la sécurité nationale. Et ils doivent être considérés de cette façon », a souligné le président du comité et membre du Congrès, André Carson, lors de l’ouverture de la réunion, en mai dernier.

Plusieurs élus membres du comité craignent, outre la possibilité extraterrestre, qu’il s’agisse d’objets volants sophistiqués qui auraient été développés en secret par les Russes ou les Chinois.

Pas des extraterrestres

Un mois plus tard, en juin, la NASA décidait d’emboîter le pas. Elle annonçait la tenue d’une étude pour examiner les observations déjà existantes sur les ovnis et recommander éventuellement un nouveau mécanisme de collecte des signalements.

« Les phénomènes atmosphériques non identifiés présentent un intérêt à la fois pour la sécurité nationale et la sécurité aérienne », avait souligné la NASA dans un communiqué.

L’agence avait tenu à préciser qu’« il n’y a aucune preuve que les [ovnis] sont d’origine extraterrestre ». Un groupe de 16 experts, dont l’ancien astronaute Scott Kelly, conduira l’étude dont les résultats seront dévoilés l’année prochaine.

Au Canada aussi

Au Canada, on a également pris la chose au sérieux.

L’ex-ministre de la Défense Harjit Sajjan a eu droit à une séance d’information privée sur la question l’année dernière.
En juin (voir page suivante), un haut fonctionnaire admettait que la sécurité des centrales nucléaires devait tenir compte de la présence possible des ovnis.
Chaque année, environ 1000 observations d’objets non identifiés sont répertoriées au pays.
Des Québécois captent régulièrement des objets lumineux d’origine inconnue (voir témoignages dans les articles suivants).
Dans certains cas, leur origine est connue. En août dernier, le lancement d’une série de satellites par Starlink, propriété du milliardaire Elon Musk, a suscité beaucoup de signalements. Mais, dans un petit nombre de cas, il est impossible de déterminer de quoi il s’agit.

LE PHÉNOMÈNE AU CANADA

Les points sont blancs, orange ou rouges.
Les disques et les triangles sont peu fréquents.
Les observations explicables sont dues à des météores, des satellites, des avions ou des planètes.
Pendant la pandémie de COVID‐19, le nombre d’observations a diminué, étant donné que les gens étaient confinés à l’intérieur.

C’est le très sérieux New York Times qui a été l’un des premiers en 2017 à diffuser les vidéos d’ovnis qui ont tant fait parler au cours des dernières années.

Deux de ces vidéos, captées en 2015 par des chasseurs de la marine américaine au large de la Floride, sont étonnantes. Les pilotes aux commandes des avions n’en reviennent pas des prouesses de ces objets volants qui leur passent sous nez.

On entend leur ton de voix surexcité quand ils observent l’engin rond foncer à toute allure au-dessus des flots. Voici une partie de leurs échanges :

– Wow ! Qu’est-ce que c’est, selon toi ?

– Regarde-la voler !

En entrevue au New York Times, d’autres pilotes militaires, témoins d’un épisode semblable au large de la Californie en 2004, évoquent aussi de leur incrédulité face à l’objet qui les a semés.

« Il a accéléré d’une façon que je n’avais jamais vue. Il n’avait pas de gaz d’éjection, pas d’ailes ou de rotor, mais il a distancé notre F-18 », souligne le commandant David Fravor.

Des drones ?

Un rapport, toujours classé secret, déposé la semaine dernière au Congrès américain est toutefois venu jeter un doute sur le caractère exceptionnel des vidéos captées près de la Floride.

D’après le New York Times, qui a eu accès aux informations du rapport des services de renseignement, les objets vus par les pilotes volaient, en réalité, lentement et leur apparence aurait été déformée par les caméras des avions de chasse.

De plus, d’autres observations rapportées par des pilotes militaires ne seraient que de simples drones, selon le rapport.

DEUX VISIONS QUI S’AFFRONTENT
IL COMPILE LES OBSERVATIONS DEPUIS 30 ANS

Chris Rutkowski est l’un des experts les plus respectés au Canada en matière d’ovnis.

Chaque année, depuis 1990, il publie son fameux rapport recensant les observations au pays qu’il obtient à partir de plusieurs sources : Transports Canada, Défense nationale, enquêteurs bénévoles, médias sociaux et textes dans les médias.

« Je suis le gars des ovnis au Canada », lance-t-il en entrevue.

Il précise qu’il tient à aborder le sujet de façon objective.

« Je ne suis pas le genre à parler des communications télépathiques avec les extraterrestres », souligne-t-il.

Résultat : son travail est bien reçu dans les milieux officiels et dans la communauté scientifique, comme à l’Université du Manitoba, où il travaille comme agent de relations publiques.

« Je suis le lien entre les scientifiques, le public et certainement les médias », explique-t-il.

Il est si respecté que le gouvernement canadien lui transmet chaque année tous les signalements qu’il recueille en vue de la préparation de son rapport annuel.

M. Rutkowski constate que la généralisation des téléphones intelligents depuis une dizaine d’années n’a pas vraiment permis de recueillir des preuves visuelles intéressantes.

« Les téléphones cellulaires sont très bons pour prendre des photos ou des vidéos de personnes ou de chats, mais pas pour de petites lumières dans le ciel », note-t-il.

Tous ne sont pas renversés par les vidéos de la marine américaine. Loin de là.

Christian Page, un auteur québécois qui a beaucoup étudié la question des ovnis, est un de ceux-là.

« Qu’est-ce qu’on voit dans les vidéos ? Rien du tout. On voit simplement un petit point qui se promène... », lance-t-il, sceptique.

Le fait que des pilotes militaires soient impressionnés ne l’émeut pas.

« Je veux bien. Mais ce n’est pas ça qui m’interpelle. On parle des ovnis depuis l’incident de Roswell en 1947, depuis 75 ans donc, et jusqu’à maintenant on a zéro preuve. Des films flous, des photos pas très claires et des gens qui racontent de bien belles histoires. »

Des civilisations avancées existent sans doute dans l’Univers, dit M. Page. Mais, quant à savoir si elles nous visitent, il y a tout un pas à franchir.

« Comme [l’astronome] Carl Sagan disait au sujet des visites possibles des extraterrestres : “Des affirmations extraordinaires nécessitent des preuves extraordinaires.” »

M. Page rejette aussi les théories du complot au sujet des ovnis.

« Si on était visités par des extraterrestres, il faudrait vraiment être naïf pour croire que les gouvernements auraient pu cacher ce secret-là. »
____________________

Juste ces articles dépassent le nombre d'articles qu'on peut retrouver sur les forums et médias sociaux traitant du sujet. C'est peu dire !

Évidemment, le scepticisme semble être le prérequis pour ne pas sombrer aussi facilement dans ces histoires à dormir debout. Ce n'est pas donné à tous les gens d'avoir un discernement béton et pouvoir expliquer ces phénomènes avec rigidité afin de démystifier la cause de ces dits phénomènes. Par contre, il n'en demeure pas moins que l'histoire des extraterrestres n'est pas née d'aujourd'hui et que ce phénomène se doit être étalé dans la mesure où un jour, nous puissions entrer en contact lors d'une réelle rencontre. Mais d'ici ce temps, ça semble encore et toujours de la fabulation, pour ne pas écrire de l'extrapolation. Il faut bien que nos gourous s'enrichissent avec la crédulité des gens qui ont un net intérêt au phénomène extraterrestre.

Dédé

On en entendra parler peut-être de plus en plus avec la venue des drones dans notre ciel.

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Un autre article de JdM

par Blake, samedi 12 novembre 2022, 18:59 (il y a 753 jours) @ Dédé

Source : Ovnis, drones ou autres? : craintes pour la sécurité des centrales nucléaires


JULES RICHER
Samedi, 12 novembre 2022 00:00
MISE À JOUR Samedi, 12 novembre 2022 00:00

Le regain d’attention à l’égard des ovnis a entraîné des préoccupations envers la sécurité des centrales nucléaires au Canada.

Dans une lettre officielle, divulguée en juin dernier, un haut fonctionnaire du gouvernement canadien révélait que la présence possible d’ovnis ou de drones près des centrales en Amérique du Nord devait être prise en compte.

« Il s’agit d’une question importante que mes collègues et moi, au ministère des Ressources naturelles, [prenons] très au sérieux », écrit le sous-ministre John Hannaford.

Au Canada, c’est le ministère des Ressources naturelles qui est responsable de la sécurité nucléaire.

Dans sa lettre, M. Hannaford fait état de la nécessité d’une collaboration accrue avec les autorités américaines pour s’assurer de la sécurité des installations nucléaires face aux ovnis.

« Étant donné nos priorités communes en matière de sécurité nucléaire et de sécurité des installations nucléaires, et l’intérêt grandissant pour les PANI [phénomènes aériens non identifiés] aussi bien au Canada qu’aux États-Unis, la CCSN [Commission canadienne de sûreté nucléaire] s’est engagée à soulever la question avec sa contrepartie américaine et à partager toute information [avec elle]. »

La lettre de M. Hannaford était adressée à un député fédéral du Manitoba, Larry Maguire, qui a fait de la question des ovnis son cheval de bataille.

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PHOTO D'ARCHIVES, AGENCE QMI
Des drones ?

Au printemps dernier, en comité parlementaire à Ottawa, M. Maguire s’était inquiété de la présence potentielle de drones ou d’ovnis près des centrales nucléaires canadiennes. Il avait alors demandé des explications au sous-ministre Hannaford.

Le député conservateur considère la lettre du haut fonctionnaire comme un signe que le phénomène des ovnis est pris au sérieux.

« La plus grande barrière contre la compréhension du phénomène [des ovnis] est la stigmatisation qui l’entoure. Il est encourageant de voir qu’elle commence à diminuer et que le phénomène soit reconnu publiquement et étudié », explique-t-il en entrevue.

Spéculations

Son intérêt, confie-t-il, pour les ovnis a commencé après la diffusion des vidéos de la marine américaine en 2017.

Mais le député précise qu’il ne privilégie aucune hypothèse concernant leur origine. « Sans davantage d’information, je ne crois pas que l’on doive spéculer sur leur origine », note-t-il.

Il souhaite surtout que le Canada enquête de façon plus systématique sur les observations d’ovnis pour essayer de mieux comprendre la nouvelle résurgence.

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PHOTO D'ARCHIVES, AGENCE QMI
Présentement, les observations d’ovnis sont consignées dans une base de données de Transports Canada, qui recense tous les incidents liés au domaine de l’aviation au pays, mieux connue sous son acronyme anglophone, CADORS.

Pas de signalement obligatoire

Toutefois les signalements d’ovnis ne sont pas obligatoires au pays et aucune enquête de suivi n’est effectuée, à moins qu’il y ait eu obstacle à la navigation aérienne, ce qui est rare.

Le député Maguire souhaiterait que les signalements fassent l’objet de suivis plus systématiques pour qu’on puisse se faire un portrait plus complet du phénomène.

Le Canada a déjà été beaucoup plus actif en la matière. De 1968 à 1995, le Conseil national de recherches du Canada, assisté par la GRC, a enquêté sur plus de 9000 cas de signalements d’ovnis.

L’expert canadien des ovnis Chris Rutkowski a d’ailleurs consacré récemment un livre à ces dossiers oubliés.
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Cet article semble plus sérieux puisqu'il est question de sécurité pour les centrales nucléaires, du moins de celui de l'Ontario. Ils ont reçu de la visite, soit de drones ou de PANI et il semble que ça soulève d'énormes inquiétudes.

Chose certaine, le phénomène extraterrestre demeure encore assez populaire et qu'indubitablement, nous aurons certainement des réponses viables avec des preuves à l'appui un moment donné. Quand ? Est-ce vraiment important de savoir ?

Dédé

Il faut surveiller ça lorsque c'est près de centres nucléaires.

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