Vers des « supers El Niño » dès 2030 (Sciences & Paranormal)
PAR KARINE DURAND
SPÉCIALISTE MÉTÉO EXTRÊME ET ENVIRONNEMENT
LE 26 NOVEMBRE 2022
El Niño et La Niña sont deux phénomènes climatiques majeurs qui influencent la météo d'une partie du monde. Une nouvelle étude australienne annonce que le réchauffement climatique va perturber, ou plutôt renforcer ces phénomènes, bien plus tôt que ce que l'on pensait.
Ces deux grands phénomènes climatiques, entrecoupés de périodes dites neutres, impactent très fortement la météo de plusieurs pays, comme les États-Unis, le Canada, l'Australie, et la plupart des États d'Amérique du Sud. En Europe, leurs conséquences sont inconnues, peut-être inexistantes, ou juste pas encore comprises. Nous sommes actuellement phase La Niña, pour la troisième année consécutive, une succession plutôt rare mais pas inédite. Ce phénomène apparaît par phases d'un à deux ans, en alternance avec son homologue chaud El Niño. Ils se caractérisent par une anomalie de température sur une partie de l'océan Pacifique : une eau plus froide que la moyenne sur cette zone précise est associée à La Niña, tandis qu'une eau plus chaude est associée à El Niño. Mais cette oscillation fait partie d'un ensemble de paramètres qui, ensemble, influencent le climat des pays concernés, auquel s'ajoute le réchauffement climatique actuel. Et l'impact de la hausse globale des températures sur El Niño et La Niña interroge les scientifiques depuis plusieurs années.
Selon le Dr Wenju Cai, chef de la recherche scientifique du CSIRO, l'Agence nationale de la science en Australie, El Niño et La Niña seront perturbés par le réchauffement climatique dans un futur très proche. Les chercheurs ont examiné 70 ans de données, soit les différentes oscillations El Niño et La Niña depuis 1950 à l'aide de 58 modèles météorologiques différents. L'immense masse d'eau qu'est l'océan pacifique prend du temps à réagir à la hausse globale des températures, il s'agit de l'inertie thermique des océans, et jusqu'à maintenant les chercheurs estimaient que l'oscillation ne serait pas concernée par l'effet du réchauffement climatique avant au moins 40 ans. Dans une étude publiée dans Nature Communications le 15 novembre, l'équipe démontre que le réchauffement climatique des océans aura un impact significatif sur cette oscillation climatique d'ici 2030, soit dans à peine 8 ans !
Concrètement, quels seront les conséquences sur la météo des pays concernés ? Les climatologues s'attendent à des « supers El Niño » en raison de la chaleur qui est en train d'envahir l'est de l'océan pacifique. Cela mènera, entre autres, à des sécheresses plus fréquentes et plus fortes pour l'Australie, l'Indonésie et les Philippines. Une partie de l'Amérique centrale subira par contre des pluies diluviennes en cas de « super El Niño », en particulier sur le sud du Mexique et le nord du Pérou. Le jet stream circule en général très au nord du continent nord-américain en cas de El Niño : le risque de neige sera donc plus réduit à l'ouest des États-Unis et du Canada, aggravant la sécheresse. De l'autre côté, de l'air plus froid gagnera le sud et l'est des États-Unis, ainsi que de fortes précipitations. Le risque de tornades dans les plaines américaines sera plus réduit, tout comme le risque d'ouragans dans l'Atlantique nord, mais les cyclones seront plus nombreux dans l'océan Pacifique.
Cependant l'oscillation, et donc l'alternance d'El Niño et La Niña va bien-sûr persister : les données météo des 70 dernières années ont d'ailleurs montré qu'après un très fort El Niño, s'en suit généralement un très fort et durable La Niña ! Cela voudrait donc dire le retour de pluies diluviennes sur l'Australie après la sécheresse provoquée par son homologue chaud (avec, donc, un risque d'inondations sur des sols secs) et le retour d'une saison cyclonique très active dans l'Atlantique nord, entre autres. El Niño et La Niña deviendront donc plus extrêmes avec la hausse globale des températures.
Comprendre l'évolution possible des phénomènes El Niño et La Niña est primordiale, car cette oscillation impacte non seulement les vies humaines, mais aussi la production de nourriture, l'économie, l'énergie et les ressources en eau d'une grande partie du monde.
Même si les scientifiques identifieraient tous les problèmes qui causent le désordre du système écologique, je connais personne qui changerait ses habitudes afin de diminuer son empreinte écologique. Force de constater que ces problèmes s'activent aussi rapidement que le RoadRunner qui se fait courir par le Vil Coyote. Il y a 5 ans, ils parlaient d'un réchauffement globale d'environ 0.1 à 0.2 °C dans les 5 prochaines années, maintenant ils mentionnent près de 1.5 °C d'ici 10 ans. Le pire, la conscience collective est bien au courant de ce qui se passe, nous l'avons vu l'été dernier le ravage des températures élevées dans l'ouest du pays avec des sécheresses et les ouragans dans l’hémisphère droit de l'Amérique du Nord qui ont été les plus dévastateurs. Sans compter les «mers» d'averses qui ont inondé plusieurs endroits dans le centre de l'Amérique du Nord.
Il est impossible de changer cette tendance, le Mur se rapproche de plus en plus, même avec la meilleure des volontés, Râ s'occupe de nous faire vivre cet enfer par-dessus le marché.
Il va falloir s'adapter, c'est la seule solution qu'il nous reste !
Dédé
La faute à El Nino! Toujours!
Tous les problèmes de la planète sont la faute à El Nino!
Tous sans exception AUCUNE
Plume Latraverse - El Nino
bhttps://www.youtube.com/watch?v=7Jwv4rfzVgU
Si j'étais le parti au pouvoir, je mettrais tous les problèmes à El Nino!
Vers des « supers El Niño » dès 2030
PAR KARINE DURAND
SPÉCIALISTE MÉTÉO EXTRÊME ET ENVIRONNEMENT
LE 26 NOVEMBRE 2022El Niño et La Niña sont deux phénomènes climatiques majeurs qui influencent la météo d'une partie du monde. Une nouvelle étude australienne annonce que le réchauffement climatique va perturber, ou plutôt renforcer ces phénomènes, bien plus tôt que ce que l'on pensait.
Ces deux grands phénomènes climatiques, entrecoupés de périodes dites neutres, impactent très fortement la météo de plusieurs pays, comme les États-Unis, le Canada, l'Australie, et la plupart des États d'Amérique du Sud. En Europe, leurs conséquences sont inconnues, peut-être inexistantes, ou juste pas encore comprises. Nous sommes actuellement phase La Niña, pour la troisième année consécutive, une succession plutôt rare mais pas inédite. Ce phénomène apparaît par phases d'un à deux ans, en alternance avec son homologue chaud El Niño. Ils se caractérisent par une anomalie de température sur une partie de l'océan Pacifique : une eau plus froide que la moyenne sur cette zone précise est associée à La Niña, tandis qu'une eau plus chaude est associée à El Niño. Mais cette oscillation fait partie d'un ensemble de paramètres qui, ensemble, influencent le climat des pays concernés, auquel s'ajoute le réchauffement climatique actuel. Et l'impact de la hausse globale des températures sur El Niño et La Niña interroge les scientifiques depuis plusieurs années.
Selon le Dr Wenju Cai, chef de la recherche scientifique du CSIRO, l'Agence nationale de la science en Australie, El Niño et La Niña seront perturbés par le réchauffement climatique dans un futur très proche. Les chercheurs ont examiné 70 ans de données, soit les différentes oscillations El Niño et La Niña depuis 1950 à l'aide de 58 modèles météorologiques différents. L'immense masse d'eau qu'est l'océan pacifique prend du temps à réagir à la hausse globale des températures, il s'agit de l'inertie thermique des océans, et jusqu'à maintenant les chercheurs estimaient que l'oscillation ne serait pas concernée par l'effet du réchauffement climatique avant au moins 40 ans. Dans une étude publiée dans Nature Communications le 15 novembre, l'équipe démontre que le réchauffement climatique des océans aura un impact significatif sur cette oscillation climatique d'ici 2030, soit dans à peine 8 ans !
Concrètement, quels seront les conséquences sur la météo des pays concernés ? Les climatologues s'attendent à des « supers El Niño » en raison de la chaleur qui est en train d'envahir l'est de l'océan pacifique. Cela mènera, entre autres, à des sécheresses plus fréquentes et plus fortes pour l'Australie, l'Indonésie et les Philippines. Une partie de l'Amérique centrale subira par contre des pluies diluviennes en cas de « super El Niño », en particulier sur le sud du Mexique et le nord du Pérou. Le jet stream circule en général très au nord du continent nord-américain en cas de El Niño : le risque de neige sera donc plus réduit à l'ouest des États-Unis et du Canada, aggravant la sécheresse. De l'autre côté, de l'air plus froid gagnera le sud et l'est des États-Unis, ainsi que de fortes précipitations. Le risque de tornades dans les plaines américaines sera plus réduit, tout comme le risque d'ouragans dans l'Atlantique nord, mais les cyclones seront plus nombreux dans l'océan Pacifique.
Cependant l'oscillation, et donc l'alternance d'El Niño et La Niña va bien-sûr persister : les données météo des 70 dernières années ont d'ailleurs montré qu'après un très fort El Niño, s'en suit généralement un très fort et durable La Niña ! Cela voudrait donc dire le retour de pluies diluviennes sur l'Australie après la sécheresse provoquée par son homologue chaud (avec, donc, un risque d'inondations sur des sols secs) et le retour d'une saison cyclonique très active dans l'Atlantique nord, entre autres. El Niño et La Niña deviendront donc plus extrêmes avec la hausse globale des températures.
Comprendre l'évolution possible des phénomènes El Niño et La Niña est primordiale, car cette oscillation impacte non seulement les vies humaines, mais aussi la production de nourriture, l'économie, l'énergie et les ressources en eau d'une grande partie du monde.
Même si les scientifiques identifieraient tous les problèmes qui causent le désordre du système écologique, je connais personne qui changerait ses habitudes afin de diminuer son empreinte écologique. Force de constater que ces problèmes s'activent aussi rapidement que le RoadRunner qui se fait courir par le Vil Coyote. Il y a 5 ans, ils parlaient d'un réchauffement globale d'environ 0.1 à 0.2 °C dans les 5 prochaines années, maintenant ils mentionnent près de 1.5 °C d'ici 10 ans. Le pire, la conscience collective est bien au courant de ce qui se passe, nous l'avons vu l'été dernier le ravage des températures élevées dans l'ouest du pays avec des sécheresses et les ouragans dans l’hémisphère droit de l'Amérique du Nord qui ont été les plus dévastateurs. Sans compter les «mers» d'averses qui ont inondé plusieurs endroits dans le centre de l'Amérique du Nord.
Il est impossible de changer cette tendance, le Mur se rapproche de plus en plus, même avec la meilleure des volontés, Râ s'occupe de nous faire vivre cet enfer par-dessus le marché.
Il va falloir s'adapter, c'est la seule solution qu'il nous reste !
Dédé
C'est ce que je pense aussi.
Sérieusement on fonce dans le mur...
Sérieusement on fonce dans le mur... malgré les discours de la go gogauche...
Le se détériore à vitesse grand V
Moins de monde dans les transport en commun, davantage de monde sur les routes en auto solo... le festival de la con sommation en pleins délire...
le Vendredi FOU de cette année était encore pire que les années précédente, les babines ne suivent PAS les bottines..
Et les crétins de politiciens aggravent généralement les problèmes...
La Boite de clous....
Je ne le ferais PAS pas respect pour les automobilistes...
Mais une bonne grosse boîte de clous sur l'Autoroute....
Évidemment je ne ferais PAS ça...
mais si ça arrive, ben je ne braillerais pas....
Sérieusement on fonce dans le mur...
Sérieusement on fonce dans le mur... malgré les discours de la go gogauche...
Le se détériore à vitesse grand V
Moins de monde dans les transport en commun, davantage de monde sur les routes en auto solo... le festival de la con sommation en pleins délire...
le Vendredi FOU de cette année était encore pire que les années précédente, les babines ne suivent PAS les bottines..
Et les crétins de politiciens aggravent généralement les problèmes...
En plus, le crisse de Black Friday dure 4-5 jours.