Source : En prison pour avoir craché au visage d'une infirmière en pleine pandémie

CAMILLE PAYANT
Jeudi, 20 avril 2023 19:58
MISE À JOUR Jeudi, 20 avril 2023 19:58

Un homme qui a craché sur une infirmière montréalaise en plein cœur de la deuxième vague de pandémie devra aller en prison afin de réfléchir à la dangerosité de son geste.

Nathalie George-Bernard « méritait des remerciements de la part de [Madalin Antonio] Cirstea et non pas le traitement insultant, dégradant et dangereux qu’il lui a donné », a tranché récemment le juge Randall Richmond, de la cour municipale de Montréal.

Le 29 décembre 2020, vers minuit, Cirstea est arrivé en ambulance à l’hôpital St. Mary, dans le quartier Côte-des-Neiges à Montréal.

Escorté par des policiers, il était « agressif et menotté à sa civière ». L’homme de 38 ans est alors « intoxiqué et sent l’alcool ».

L’infirmière, qui en était à son cinquième de sept quarts de nuit de suite en pleine période des Fêtes, a la responsabilité de ce patient.

« Il était peu coopératif et vulgaire. Il était grossier, insultant et menaçant », a-t-elle témoigné.

Il a été impossible de savoir si Cirstea était infecté par la COVID-19, car il a refusé de se faire tester.

Crachat dangereux

Vers 6 h, le patient, qui n’était plus intoxiqué, a souhaité quitter l’hôpital. Lorsqu’il a tenté de se rhabiller, il a découvert que son chandail avait été coupé.

« Il devient furieux et accuse Mme George-Bernard d’avoir détruit un chandail qui vaut 700 $ », peut-on lire dans la décision sur la peine rendue le mois dernier.

Cirstea s’est alors mis à insulter l’infirmière lorsqu’elle lui a demandé de quitter les lieux. Il a ensuite baissé son masque chirurgical et a craché au visage de la femme.

« Elle porte un masque, mais elle est néanmoins atteinte par les crachats qu’elle reçoit sur le visage, le front et les lunettes », peut-on lire.

La travailleuse de la santé a accouru au lavabo pour se laver le visage « comme si quelqu’un lui avait jeté de l’acide », puisqu’elle avait très peur de contracter la COVID-19.

« Elle doit éviter les contacts avec ses proches pendant cinq jours. Mais elle ne peut pas arrêter de travailler : l’hôpital a trop besoin d’elle », écrit le juge Richmond.

« En particulier pendant la deuxième vague de cette pandémie, se faire cracher dessus, se faire cracher au visage est l’arme la plus dangereuse que vous puissiez utiliser », a indiqué la femme.

Peine sévère

Même si la poursuite ne demandait qu’une probation d’un an, le juge a décidé de condamner Cirstea à 90 jours de prison discontinus et à une probation de trois ans.

« Je salue le juge qui a donné une sanction plus sévère que ce qui a été demandé. Il a pris en considération le fait que l’on mette notre santé à risque », a indiqué Johanne Riendeau, présidente du Syndicat des professionnelles en soins de santé de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal.
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Méchant tawouin ce crisse-là !

Premièrement, on ne crache pas sur le visage d'une personne pour quelque soit la raison, c'est dégueux et ça n'a pas sa place. Même au hockey c'est interdit et passible d'une sanction de 3 parties !

3 mois de prison, c'est bien peu pour un tel geste irrespectueux !

Dédé

Un beau crisse de jambon.

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Un trou du cul, même pas assez homme pour se tenir debout et trop péteux de brou pour s'acheter un chandail de 700 piastres afin de bien monter que c'est un trou-du-cul qui se fout de tout le monde.

90 jours de prison, j'espère qu'il va faire une bonne introspection de ce qu'il est réellement, à part d'être un trou-du-cul !

J'pense pas car un trou-de-cul comme ça, ça n'a pas la réflexion très avancée.

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Avec des gens comme lui, ce n'est pas pour rien qu'on est dans marde sur cette planète !

Absolument. Un autre récipiendaire de la complosphère.