
Poutine a peur à ses fesses ! (Forum)
Source : Poutine se dresse contre «la menace mortelle» posée par la rébellion du chef de Wagner
AGENCE FRANCE-PRESSE
Samedi, 24 juin 2023 04:43
MISE À JOUR Samedi, 24 juin 2023 04:43
Vladimir Poutine s’est dressé samedi contre la «menace mortelle» et le risque de «guerre civile» posés par le chef du groupe paramilitaire Wagner, Evguéni Prigojine, entré ouvertement en rébellion contre le commandement russe.
En complet noir, l’air grave et le ton martial, le chef du Kremlin s’est adressé à 10h00 (heure de Moscou) sans le nommer à l’homme qui le défie, accusant «les traîtres» à la nation russe et promettant de les «punir».
«C’est un coup de poignard dans le dos de notre pays et de notre peuple, a déclaré M. Poutine dans une adresse à la nation [...] Ce à quoi nous faisons face, ce n’est rien d’autre qu’une trahison. Une trahison provoquée par les ambitions démesurées et les intérêts personnels [de M. Prigojine].»
Plus tôt, le chef de Wagner avait affirmé tenir le quartier général de l’armée russe à Rostov, centre névralgique des opérations en Ukraine, et contrôler plusieurs sites militaires.
«Nous sommes au [quartier général], il est 7h30 du matin», avait dit Evgueni Prigojine dans une vidéo sur Telegram. «Les sites militaires de Rostov sont sous contrôle, y compris l’aérodrome».
Après ces déclarations, Vladimir Poutine a été forcé d’admettre que la situation à Rostov était effectivement «difficile».
En réaction à cette rébellion, le parquet général russe a annoncé l’ouverture d’une enquête pour «mutinerie armée» à l’encontre du groupe entré en rébellion avec ses 25 000 hommes revendiqués, après avoir accusé l’armée régulière d’avoir bombardé ses troupes.
Les autorités ont renforcé les mesures de sécurité à Moscou, où le «régime d’opération antiterroriste» vient d’être instauré, conséquence directe de la menace de Prigojine, qui avait lancé dans un message audio sur Telegram: «On continue, on ira jusqu’au bout» et «nous détruirons tout ce qui sera mis sur notre route».
Côté ukrainien, un conseiller du président Volodymyr Zelensky a jugé que c’était «seulement le commencement en Russie».
«La division entre les élites est trop évidente. Se mettre d’accord et prétendre que tout est réglé, cela ne marchera pas», a ajouté Mykhaïlo Podoliak sur Twitter.
«Prêts à mourir»
«Nous sommes tous prêts à mourir, tous les 25 000. Et après il y en aura encore 25 000. Parce que nous mourons pour la patrie, nous mourons pour le peuple russe qu’il faut libérer de ceux qui bombardent la population civile», avait martelé Prigojine.
Dans la nuit, il avait annoncé avoir traversé la frontière et être entré à Rostov, siège du quartier général du commandement sud de l’armée russe, d’où sont coordonnées les opérations militaires en Ukraine. Il a aussi assuré que ses troupes avaient abattu un hélicoptère russe qui avait «ouvert le feu sur une colonne civile».
AFP
Il n’a pas apporté de preuves de ces affirmations, dont l’AFP n’était pas en mesure de confirmer la véracité.
Le gouverneur de la région de Rostov a appelé la population à «rester à la maison», et celui de Lipetsk, à 420 km au sud de Moscou, a lui aussi annoncé «des mesures de sécurité renforcées».
Des images sur les réseaux sociaux et des médias en ligne, et dont l’AFP n’a pu confirmer l’authenticité, ont montré des véhicules militaires circulant dans la ville de Moscou, aux abords du ministère de la Défense et en position devant la chambre basse du Parlement, la Douma, à quelques dizaines de mètres du Kremlin.
Enquête pour mutinerie
Le procureur général russe Igor Krasnov a informé le président Vladimir Poutine «de l’ouverture d’une enquête pénale en lien avec la tentative d’organiser une mutinerie armée», a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Dans plusieurs messages audio tout au long de la journée, le patron de Wagner avait auparavant affirmé que des frappes russes avaient fait un «très grand nombre de victimes» dans ses rangs.
«Ils ont mené des frappes, des frappes de missiles, sur nos camps à l’arrière. Un très grand nombre de nos combattants ont été tués», a-t-il dit, accusant le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, d’avoir ordonné ces attaques.
Ces accusations «ne correspondent pas à la réalité et sont une provocation», a rétorqué le ministère de la Défense dans un communiqué.
AFP
Le FSB (forces de sécurité) a appelé les combattants de Wagner à arrêter leur chef. Et un influent général russe, Sergueï Sourovikine, a exhorté les combattants de Wagner à renoncer à leur révolte.
Cette guerre ouverte expose les tensions au sein des forces russes engagées dans le conflit ukrainien.
«Ceux qui ont la responsabilité militaire du pays doivent être stoppés», a aussi dit le patron de Wagner, en appelant les Russes à se joindre à ses troupes ou à ne pas leur opposer de résistance.
«Aider même le diable»
À Washington, la Maison-Blanche a dit suivre de près la situation.
L’opposant russe en exil à Londres et homme d’affaires Mikhaïl Khodorkovski a appelé à soutenir Evguéni Prigojine pour combattre le régime de Vladimir Poutine. «Oui, même le diable il faudrait l’aider s’il décidait d’aller contre ce régime!» a-t-il écrit sur Telegram.
«Il n’y a pas de succès militaires» de Moscou, avait déclaré vendredi Prigojine, affirmant que les militaires russes «se lavent avec leur sang», une manière de dire qu’ils subissent de lourdes pertes.
Invérifiables de source indépendante, les propos du patron de Wagner contredisent en tout cas ceux de Vladimir Poutine et de Sergueï Choïgou, selon qui l’armée russe «repousse» tous les assauts ukrainiens.
Le ministère russe de la Défense a cependant averti que l’Ukraine se prépare à attaquer du côté de Bakhmout en «profitant de la provocation de Prigojine».
Ces derniers jours, M. Poutine a répété que la contre-offensive ukrainienne était un échec et que les forces de Kyïv avaient essuyé des pertes quasi «catastrophiques».
M. Prigojine a qualifié de «profonde tromperie» ces déclarations victorieuses.
__________________
On dirait bien que Poutine va se faire saucer !
Du fromage kuwich-kuwich avec ça ?
Difficile de savoir vraiment ce qui a déclenché cette prise de position avec ces mercenaires de Wagner. Je ne pense pas que Prigojine ait menti concernant le bombardement dont sa troupe aurait été touché et je serais porté à croire que la Russie ment concernant le contrôle de Bakhmout et que les ukrainiens auraient subi de grosses pertes en ressource militaire.
Tout cas, je vais suivre ça de près parce que Progojine semble avoir le contrôle de ses troupes à Rostov, le QG de l'armée russe pour l'invasion en Ukraine, et il ne semble pas vouloir laisser tomber.
Dédé
Fil complet:
- Poutine a peur à ses fesses ! -
Dédé,
24/06/2023, 15:20
- Poutine a peur à ses fesses ! -
Blake,
24/06/2023, 15:55
- Poutine a peur à ses fesses ! -
Dédé,
24/06/2023, 18:05
- Poutine a peur à ses fesses ! -
Blake,
24/06/2023, 18:52
- Poutine a peur à ses fesses ! -
Dédé,
24/06/2023, 19:43
- Poutine a peur à ses fesses ! - Blake, 24/06/2023, 20:39
- Poutine a peur à ses fesses ! -
Dédé,
24/06/2023, 19:43
- Poutine a peur à ses fesses ! -
Blake,
24/06/2023, 18:52
- Poutine a peur à ses fesses ! -
Dédé,
24/06/2023, 18:05
- Guerre Nucléaire...? -
Jéromec,
24/06/2023, 20:17
- Quand tu n'as plus rien à perdre, tu fais quoi...? - Jéromec, 24/06/2023, 20:59
- Poutine réfléchit à frapper l'OTAN - Jéromec, 24/06/2023, 21:10
- bref la troisième guerre mondiale est commencée... ? - Jéromec, 24/06/2023, 21:36
- surréel comme scènes... - Jéromec, 24/06/2023, 21:44
- Le groupe Wagner fait volte-face après un appel à la révolte -
Jéromec,
25/06/2023, 00:05
- Onze morts dans des frappes russes sur une zone rebelle de S - Jéromec, 25/06/2023, 16:35
- Poutine a peur à ses fesses ! -
Blake,
24/06/2023, 15:55