Des hausses de tarifs des transports collectifs décriées (Forum)
Pendant que Fiz$quidonnent aux millionnaire% veut ri$quer notre argent dans le lithium, pendant que l'on subventionne les voitures électriques (mais pas les vélos évidemment.. c'est pas assez payant..)
Alors pour encourager les changements climatiques et dissuader les gens de prendre les transports en commun...
https://www.ledevoir.com/economie/793715/manifestation-des-hausses-de-tarifs-des-transp...
Des hausses de tarifs des transports collectifs décriées
« Le transport va augmenter, c’est moins d’argent pour manger » : une soixantaine de personnes se sont réunies à Montréal mardi pour manifester leur mécontentement face aux hausses de tarifs annoncées par l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM).
Dès le 1er juillet, les usagers des réseaux de transport en commun de Montréal et de ses banlieues verront le prix de leurs abonnements et billets augmenter en moyenne de 3 %.
Au pied de la tour de la Bourse, les manifestants ont scandé des slogans et des chansons à l’attention de la ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire, Chantal Rouleau, dont les bureaux se trouvent 28 étages plus haut.
« Les personnes en situation de pauvreté seront parmi les plus affectées [par les hausses de tarifs des transports en commun] », affirme Julie Corbeil, coordonnatrice de la Table régionale des organismes volontaires d’éducation populaire (TROVEP). Avec des membres du Mouvement pour un transport public abordable, les organismes ont organisé le rassemblement et invité les médias afin de défendre le droit à la mobilité.
« Augmenter le billet unique de 25 cennes, c’est vraiment affecter les personnes à faible et très faible revenu. C’est le titre de transport que ces personnes-là utilisent le plus étant donné que le coût de la passe mensuelle, 97 $, c’est à peu près 13 % des revenus d’un prestataire de l’aide sociale », renchérit la militante.
Accès à la santé et à l’éducation
En raison de l’inflation et de la baisse de l’achalandage liée à la pandémie, l’ARTM traîne un manque à gagner dépassant les 500 millions de dollars.
Le billet individuel de l’ARTM est le plus cher au Canada, souligne Julie Corbeil. Le tarif de 3,75 $ à payer pour emprunter le métro montréalais sera près de 20 % plus élevé que celui du service de Vancouver, qui occupe le deuxième rang, selon une étude de l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques.
Augmenter le billet unique de 25 cennes, c’est vraiment affecter les personnes à faible et très faible revenu.
— Julie Corbeil
Le prix des titres individuels est jugé problématique par les manifestants rencontrés sur place. Plusieurs personnes à faible revenu se limitent ou se privent de se déplacer, faute de budget. Le coût de l’abonnement mensuel donne aussi des maux de tête aux personnes démunies.
« Une passe à 97 piastres, c’est affreux », déplore Brigitte Lessard, présente pour manifester contre la hausse. Elle dépend du métro pour se rendre à ses cours au Carrefour d’éducation populaire de Pointe-Saint-Charles et à ses rendez-vous médicaux.
Système tarifaire différencié
Si les personnes regroupées devant la tour de la Bourse notent les avancées qui ont été faites pour adapter le système tarifaire montréalais, ils estiment que les personnes à faible revenu sont laissées de côté.
Au mégaphone, la coordonnatrice de la TROVEP accueille avec joie la gratuité annoncée pour les aînés ainsi que l’élargissement de l’accès au tarif étudiant. « Pour les personnes à faible revenu, cependant, rien ! » scande-t-elle.
La mairesse de Montréal, Valérie Plante, avait pourtant promis une réduction de 40 % pour les personnes sous le seuil de faible revenu. Le dossier relève désormais de l’ARTM. Bien que 63 % de Montréalais sondés par l’agence de transport se soient dits « très favorables » à un prix réduit pour les personnes à faible revenu, rien de tel n’est prévu pour l’instant.
Julie Corbeil rappelle que c’est quelque chose qui se fait ailleurs au Canada. À Gatineau, le programme ÉCHO, de la Société de transport de l’Outaouais, offre aux familles sous le seuil de faible revenu une réduction de plus de 30 % pour les passages individuels et de près de 40 % pour le laissez-passer mensuel