Des hausses de tarifs des transports collectifs décriées (Forum)

par Jéromec, mercredi 28 juin 2023, 08:20 (il y a 608 jours)

Pendant que Fiz$quidonnent aux millionnaire% veut ri$quer notre argent dans le lithium, pendant que l'on subventionne les voitures électriques (mais pas les vélos évidemment.. c'est pas assez payant..)

Alors pour encourager les changements climatiques et dissuader les gens de prendre les transports en commun...

https://www.ledevoir.com/economie/793715/manifestation-des-hausses-de-tarifs-des-transp...

Des hausses de tarifs des transports collectifs décriées

« Le transport va augmenter, c’est moins d’argent pour manger » : une soixantaine de personnes se sont réunies à Montréal mardi pour manifester leur mécontentement face aux hausses de tarifs annoncées par l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM).

Dès le 1er juillet, les usagers des réseaux de transport en commun de Montréal et de ses banlieues verront le prix de leurs abonnements et billets augmenter en moyenne de 3 %.

Au pied de la tour de la Bourse, les manifestants ont scandé des slogans et des chansons à l’attention de la ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire, Chantal Rouleau, dont les bureaux se trouvent 28 étages plus haut.


« Les personnes en situation de pauvreté seront parmi les plus affectées [par les hausses de tarifs des transports en commun] », affirme Julie Corbeil, coordonnatrice de la Table régionale des organismes volontaires d’éducation populaire (TROVEP). Avec des membres du Mouvement pour un transport public abordable, les organismes ont organisé le rassemblement et invité les médias afin de défendre le droit à la mobilité.


« Augmenter le billet unique de 25 cennes, c’est vraiment affecter les personnes à faible et très faible revenu. C’est le titre de transport que ces personnes-là utilisent le plus étant donné que le coût de la passe mensuelle, 97 $, c’est à peu près 13 % des revenus d’un prestataire de l’aide sociale », renchérit la militante.

Accès à la santé et à l’éducation
En raison de l’inflation et de la baisse de l’achalandage liée à la pandémie, l’ARTM traîne un manque à gagner dépassant les 500 millions de dollars.

Le billet individuel de l’ARTM est le plus cher au Canada, souligne Julie Corbeil. Le tarif de 3,75 $ à payer pour emprunter le métro montréalais sera près de 20 % plus élevé que celui du service de Vancouver, qui occupe le deuxième rang, selon une étude de l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques.

Augmenter le billet unique de 25 cennes, c’est vraiment affecter les personnes à faible et très faible revenu.

— Julie Corbeil

Le prix des titres individuels est jugé problématique par les manifestants rencontrés sur place. Plusieurs personnes à faible revenu se limitent ou se privent de se déplacer, faute de budget. Le coût de l’abonnement mensuel donne aussi des maux de tête aux personnes démunies.

« Une passe à 97 piastres, c’est affreux », déplore Brigitte Lessard, présente pour manifester contre la hausse. Elle dépend du métro pour se rendre à ses cours au Carrefour d’éducation populaire de Pointe-Saint-Charles et à ses rendez-vous médicaux.

Système tarifaire différencié

Si les personnes regroupées devant la tour de la Bourse notent les avancées qui ont été faites pour adapter le système tarifaire montréalais, ils estiment que les personnes à faible revenu sont laissées de côté.

Au mégaphone, la coordonnatrice de la TROVEP accueille avec joie la gratuité annoncée pour les aînés ainsi que l’élargissement de l’accès au tarif étudiant. « Pour les personnes à faible revenu, cependant, rien ! » scande-t-elle.

La mairesse de Montréal, Valérie Plante, avait pourtant promis une réduction de 40 % pour les personnes sous le seuil de faible revenu. Le dossier relève désormais de l’ARTM. Bien que 63 % de Montréalais sondés par l’agence de transport se soient dits « très favorables » à un prix réduit pour les personnes à faible revenu, rien de tel n’est prévu pour l’instant.

Julie Corbeil rappelle que c’est quelque chose qui se fait ailleurs au Canada. À Gatineau, le programme ÉCHO, de la Société de transport de l’Outaouais, offre aux familles sous le seuil de faible revenu une réduction de plus de 30 % pour les passages individuels et de près de 40 % pour le laissez-passer mensuel

COMMUNIQUÉ – TARIFS DE TRANSPORT EN COMMUN : DES HAUSSES QUI

par Jéromec, mercredi 28 juin 2023, 08:23 (il y a 608 jours) @ Jéromec


pêndant que Fritzquidonne se promène en limo à Davos à coup$ de millier$ de dollar$ avec l'Argent durement gagné de no$ taxe$

La facture est refilée aux usagers du transport en commun qui n'ont PAs les moyens de se payer une limo...

https://trovepmontreal.org/communique-tarifs-de-transport-commun-hausses-freinent/?fbcl...

Communiqué de presse
Pour diffusion immédiate

MONTRÉAL, le 27 juin 2023 – À quelques jours d’une nouvelle hausse des tarifs de transport en commun, la Table régionale des organismes volontaires d’éducation populaire (TROVEP) de Montréal et le Mouvement pour un transport public abordable (MTPA) organisent aujourd’hui un rassemblement à 10h30 devant la Tour de la bourse pour dénoncer la cherté du transport en commun et exiger que soit priorisée la mobilité des personnes à faible revenu.

« Pouvoir se déplacer est essentiel pour répondre à ses besoins. Or, le 1er juillet, la mobilité des personnes à faible revenu sera davantage compromise avec la hausse du prix du billet, qui passera à 3,75 $. Toutes les hausses de tarifs font mal, mais pour les personnes en situation de pauvreté, la hausse du coût du billet devient carrément un frein à leurs déplacements. C’est le titre de transport qu’elles utilisent le plus. » affirme Julie Corbeil de la TROVEP de Montréal.

La mobilité n’est pas qu’une question de transport. Être restreint dans ses déplacements limite l’atteinte de plusieurs droits, dont le droit à la santé, à l’éducation, au travail et au logement. Ces dernières années, les conditions de vie des personnes en situation de pauvreté se sont gravement détériorées et l’impossibilité pour de plus en plus de personnes de se déplacer à cause de la cherté des tarifs pousse à l’isolement et génère de l’exclusion sociale et économique.

« Pouvoir se payer le bus et le métro n’est pas une demande exagérée. Les personnes à faible revenu se font promettre depuis 2013 un tarif réduit à Montréal. En 2017, Valérie Plante s’était engagée en faveur d’une tarification sociale basée sur le revenu, mais rien n’a bougé. Augmenter encore les tarifs alors que le coût de la vie explose, ça signifie pour plusieurs des privations et des choix déchirants. Pour d’autres, c’est être condamné·es à l’immobilité! » affirme Jean Lalande du MTPA.

En pleine consultation sur le 4e plan d’action gouvernemental en matière de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, il est plus que temps de s’attaquer à la cherté du transport en commun et de garantir le droit à la mobilité pour tout le monde. Les tarifs doivent baisser et non augmenter.

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COMMUNIQUÉ – TARIFS DE TRANSPORT EN COMMUN : DES HAUSSES QUI

par Dédé, mercredi 28 juin 2023, 16:22 (il y a 608 jours) @ Jéromec

Je me souviens qu'à St-Jérôme, on ne se battait pas pour prendre la meilleure place dans l'autobus du transport en commun, il était pratiquement vide sur toutes les lignes. Je me souviens aussi du prix à $2.25 et j'entendais les gens maugréer parce que ils trouvaient ça cher à l'époque. J'imagine qu'aujourd'hui, ça doit plus que chialer. :D

Si les gens auraient le choix de ne pas prendre le transport en commun, ils pourraient facilement boycotter mais étant donné que ce n'est pas tout le monde qui a une auto et qu'ils doivent se déplacer pour aller au travail et revenir à la maison, les institutions en profitent pour jouer avec le prix parce qu'ils savent que ce service est essentiel.

Des sti d'bandits à cravate, qu'on les pendent avec ! :mdr:

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COMMUNIQUÉ – TARIFS DE TRANSPORT EN COMMUN : DES HAUSSES QUI

par Blake, mercredi 28 juin 2023, 18:49 (il y a 608 jours) @ Dédé

Je me souviens qu'à St-Jérôme, on ne se battait pas pour prendre la meilleure place dans l'autobus du transport en commun, il était pratiquement vide sur toutes les lignes. Je me souviens aussi du prix à $2.25 et j'entendais les gens maugréer parce que ils trouvaient ça cher à l'époque. J'imagine qu'aujourd'hui, ça doit plus que chialer. :D

Si les gens auraient le choix de ne pas prendre le transport en commun, ils pourraient facilement boycotter mais étant donné que ce n'est pas tout le monde qui a une auto et qu'ils doivent se déplacer pour aller au travail et revenir à la maison, les institutions en profitent pour jouer avec le prix parce qu'ils savent que ce service est essentiel.

Des sti d'bandits à cravate, qu'on les pendent avec ! :mdr:

:D

Bonmerdel 2019

par Jéromec, jeudi 29 juin 2023, 10:18 (il y a 607 jours) @ Blake

Les esties de krosseurs ont volé 800 millions au transport en commun de Mortréal pour ledonner à Québec pour s'acheter des votes avec le Tramouais de marde..

bonmerdel qui a jamais osé prendre le métro aux heures de pointes, il verrait, mais il ne le voira jamais le taux de saturation du réseau...

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1170945/ministre-francois-bonnardel-valerie-plante...

Un trajet sur la ligne orange du métro ne convertit pas Bonnardel à la ligne rose

Le ministre des Transports, François Bonnardel, de passage dans le métro de Montréal en compagnie de la mairesse Valérie Plante


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Radio-Canada
Publié le 21 mai 2019
Prenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Un bref trajet sur la ligne orange du métro que le ministre québécois des Transports François Bonnardel a effectué mardi matin n'a pas permis de le convaincre de l'opportunité de construire la ligne rose que réclame la mairesse de Montréal Valérie Plante, qui l'accompagnait pour l'occasion.

En mêlée de presse à la station Champ-de-Mars, quelques minutes après avoir embarqué à la station Laurier, M. Bonnardel s'est fait demander tout de go par la presse à quel moment la ligne rose serait construite, déclenchant un éclat de rire de la mairesse.

« Il y a un bureau de projet que la mairesse a mis en place », a-t-il répondu, souriant malgré le malaise. « C’est certain qu’on a un plan de décongestion - la [prolongation de la] ligne bleue, comme vous le savez, il y aura le SRB-Pie IX aussi, on a demandé une étude pour [le prolongement du] REM pour l’est de Montréal. »

Si l'Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), qui étudie aussi le projet de ligne rose, finit par recommander sa construction, le tout devra « nécessairement être étudié », a ajouté le ministre Bonnardel, sans se compromettre davantage.

« Les engagements qu'on prend, c'est le plan de décongestion qu'on a mis sur la table au début de l'élection. »

— Une citation de François Bonnardel, ministre des Transports du Québec
M. Bonnardel avait auparavant reconnu que la ligne orange du métro était « très populaire », même si elle était moins achalandée qu'à d'autres moments, mardi matin.

Pressé de questions sur ce qu'il convient de faire pour la désengorger, le ministre s'en est essentiellement tenu à des généralités sur la nécessité de convaincre plus de gens à délaisser leur auto au profit des transports en commun.

« J’ai toujours dit que pour changer le comportement des gens, il y a trois points majeurs : le confort, la durée, le coût [des transports collectifs]. Si on ne réussit pas à mettre ces trois points dans la tête des automobilistes pour les amener dans le transport en commun, on va échouer », a-t-il dit.

Valérie Plante, François Bonnardel, Chantal Rouleau et Philippe Schnobb attendent le métro sur un quai de la station Laurier.
La mairesse Plante et le ministre Bonnardel ont pris le métro à la station Laurier, en compagnie notamment de la ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole, Chantal Rouleau, et du président du conseil d'administration de la Société de transport de Montréal, Philippe Schnobb.

PHOTO : RADIO-CANADA / THOMAS GERBET

« Dans les circonstances, les défis qu’on a, autant avec Mobilité Montréal, l’ARTM, ma collègue [Chantal Rouleau], la mairesse, c’est de changer ces comportements, mais de donner des outils aussi aux usagers pour se dire que si on répond à ces trois points, on va amener nécessairement des changements de comportements. »

« On aura beaucoup de projets ces prochaines années encore pour changer ces comportements, amener les gens à laisser l’auto à la maison, si possible. Donc, on aura des outils pour les prochaines années. »

— Une citation de François Bonnardel, ministre des Transports du Québec
« La classe sardine, c’est évident », plaide la mairesse Plante
La mairesse Plante s'est dite « très heureuse » que le ministre Bonnardel ait accepté sa proposition de prendre le métro, mais est demeurée diplomate face au refus de M. Bonnardel de s'engager à construire la ligne rose, un élément phare de sa campagne à la mairie.

La mairesse souhaiterait qu'une ligne rose relie Montréal-Nord à Lachine, avec des connexions aux stations Mont-Royal et Vendôme de la ligne orange. L'objectif est de désengorger cette ligne, qui relie Laval à l'arrondissement Saint-Laurent avec un tracé en U qui permet de desservir le centre-ville de Montréal.

« Ce n’est pas toujours facile, sur la ligne orange entre autres, parce que c’est la ligne centrale, c’est le cœur du métro », a commenté la mairesse, qui affirme l'emprunter environ une fois par mois depuis qu'elle a été élue.

« On le voit le matin, la classe sardine, c’est évident », a-t-elle commenté, en expliquant que l'achalandage moindre constaté mardi s'expliquait par le fait que la session des étudiants des universités et des cégeps est terminée, et que le beau temps avait sûrement incité des usagers à utiliser des vélos pour se déplacer.

« Pour moi, l’idée est toujours la même. Il faut plus de transports collectifs partout dans la région métropolitaine, mais il faut s’assurer que le coeur du métro reste intact, continue à battre fort, parce que c’est là que les gens se retrouvent majoritairement. »

— Une citation de Valérie Plante, mairesse de Montréal
« Faut voir les deux côtés, c’est une belle nouvelle de voir qu’il y a autant de gens, qu’il y a un tel engouement pour le transport collectif, faut le voir comme ça », a poursuivi la mairesse. « Ensuite, [il faut] trouver, tous les partenaires ensemble, ce qui doit être fait pour améliorer cette offre de transports collectifs […] pour qu’on puisse inviter encore plus de monde à prendre le transport collectif. »

« La ligne orange, c’est une problématique », a-t-elle ajouté.

« La ligne rose, elle est à l’étude, je tiens à le mentionner. Moi, je vais continuer à militer… La ligne rose, c’en est un des outils, mais moi ce que je voulais ce matin, c’est qu’on parle de l’état de la ligne orange. Il faut qu’on trouve des solutions ensemble à court, moyen et long termes. »

— Une citation de Valérie Plante, mairesse de Montréal
La Société de transports de Montréal (STM) a annoncé la semaine dernière une série de mesures visant à désengorger la ligne orange. La mairesse Plante a dit qu'elles étaient adoptées « en attendant des infrastructures lourdes à plus long terme ».

Le problème d'achalandage sur la ligne orange est « criant », avait aussi plaidé le président du conseil d'administration de la Société de transport de Montréal (STM), Philippe Schnobb, l'automne dernier, en annonçant d'autres mesures visant à la désengorger.

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