Avatar

Changements climatiques: un avenir «terrifiant» (Forum)

par Dédé, lundi 03 juillet 2023, 10:37 (il y a 603 jours)

Source : Changements climatiques: un avenir «terrifiant», avertit un responsable de l'ONU

AGENCE FRANCE-PRESSE
Lundi, 3 juillet 2023 09:08

MISE À JOUR Lundi, 3 juillet 2023 09:08

Le changement climatique menace de déboucher sur un avenir de famine et de souffrances «vraiment terrifiant», a mis en garde lundi le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk.

Il a accusé les dirigeants mondiaux de se contenter de mots pour combattre la crise climatique et de ne penser qu'à court terme, lors d'un débat du Conseil des droits de l'homme de l'ONU sur le droit à l'alimentation.

Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk, en juin 2023. ARCHIVES AFP
«Notre environnement brûle. Il fond. Il est inondé. Il s'épuise. Il s'assèche. Il meurt», a-t-il dit, redoutant un «avenir dystopique».

Le droit à l'alimentation est intégralement menacé par le changement climatique, a-t-il dénoncé, soulignant que les événements climatiques extrêmes détruisent les récoltes, les troupeaux et les écosystèmes.

Ces événements répétés rendent impossible la reconstruction pour permettre aux communautés humaines de subvenir à leurs besoins, a-t-il estimé.

«Plus de 828 millions de personnes ont dû affronter la faim en 2021», a-t-il fait observer.

«Et le changement climatique devrait placer jusqu'à 80 millions de personnes supplémentaires en risque de famine d'ici le milieu de ce siècle, suscitant désespoir et besoins à satisfaire sur une échelle vraiment terrifiante».

Pour lui, «s'occuper du changement climatique est une question qui relève des droits de l'homme» et «il est encore temps d'agir. Mais c'est maintenant».

«Nous ne pouvons pas transmettre cet avenir de famine et de souffrances à nos enfants et leurs enfants. Et nous n'y sommes pas obligés», a-t-il insisté.

«Nous, la génération dotée des outils technologiques les plus puissants de l'histoire, avons la capacité de changer cela».

Les dirigeants mondiaux «se livrent à une chorégraphie en décidant d'agir et en promettant d'agir puis restent bloqués sur le court terme», a-t-il regretté.

Estimant que le sommet sur le climat de la COP28 à Dubai en novembre et décembre se devait de «changer la donne», il a réclamé la fin des «subventions dénuées de sens» à l'industrie des énergies fossiles.

Il a demandé au monde de « fuir » le green-washing et les pratiques pour se «verdir» de même que ceux qui, obsédés par leur cupidité, jettent le doute sur les sciences du climat.

L'accord de Paris, conclu en décembre 2015 à l'issue de la COP21, visait précisément à maintenir l'augmentation de la température moyenne mondiale «bien en dessous de 2°C» au cours de ce siècle et à poursuivre les efforts pour la limiter plutôt à 1,5°C.

Or, la température quotidienne moyenne dans le monde a d'ores et déjà atteint au moins 1,5°C supplémentaire par rapport à l'ère pré-industrielle entre le 7 et le 11 juin, atteignant même 1,69°C supplémentaire le 9 juin, a indiqué à l'AFP mi-juin un porte-parole du service européen Copernicus sur le changement climatique.

La 53ème session du Conseil des droits de l'homme de l'ONU se poursuit jusqu'au 14 juillet.
_________________

Les gouvernements n'ont rien à cirer du changement climatique, tout ce qu'il incombe pour eux, c'est l'économie. Évidemment, plus les conditions climatiques se détériorent, plus les risques de famines sont grandes puisque les récoltes sont plus souvent dévastées par les conditions météorologiques. Ça donne une cristie de bonne raison au marché des denrées de faire des augmentations incongrues pour s'en mettre plein les poches.

Quel balancier !

Il faudrait des organismes indépendants avec un mandat très fort pour rectifier la situation climatique et qu'ils aient un pouvoir pour faire bouger les choses. Si nous attendons auprès des gouvernements, la planète risque d'imploser par elle-même.

Mais, il y aura toujours des pas fins puisqu'il y a encore des véhicules polluants dont la nécessité est discutable, des pas fins qui traitent l'environnement comme une poubelle et des pipelines qui risquent à tout instant à la rupture et inonder l'environnement avant même que les agents puissent s'en rendre compte.

Ah qu'il fait bon de vivre sur cette planète ! :D

Dédé

Covid Solution...

par Jéromec, lundi 03 juillet 2023, 16:28 (il y a 603 jours) @ Dédé

Le Covid en a fait davantage pour l'environnement qu'un autobus pleins de Prix Nobels à la cons

souhaitons de tout coeur une nouvelle éclosion...

J'Ai rencontré de la famille en fin de semaine, il y en a un qui marche avec une marchette à cause de la covide longue... en début 40 ans... et mes parents ont encore quelques effets secondaires de la covid... ils sont allés des rassemblements alors que prudence aurait été d'attendre un peu même si les mesures sanitaires étaient levées...

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1993432/animaux-faunes-liberte-covid
Le confinement pendant la COVID-19 a fait du bien à la faune
Le confinement pendant la COVID-19 a fait du bien à la faune, selon une étude
Un wapiti qui traverse l'autoroute Yellowhead qui traverse le parc national de Jasper, en Alberta
Un wapiti sur l'autoroute Yellowhead qui traverse le parc national de Jasper, en Alberta


Afficher les commentaires
Radio-Canada
Publié à 16 h 14
Une étude rédigée par 175 chercheurs du monde entier a examiné comment les restrictions imposées par la COVID-19 ont modifié le comportement des animaux.

Les chercheurs ont constaté que lorsque la mobilité humaine était limitée par les mesures de confinement, les animaux sauvages se rapprochaient des routes et se déplaçaient plus librement dans le paysage.

Des éléphants du Botswana aux grizzlis des Rocheuses, les animaux ont apprécié la solitude lorsque les lieux étaient largement dépourvus d'êtres humains.

L'une des plus grandes surprises a été de voir les animaux réagir et modifier leur comportement en si peu de temps , affirme Marlee Tucker, écologiste à l'Université Radboud aux Pays-Bas et auteur principal de l'étude.

L'étude, publiée ce mois-ci dans la revue Science(Nouvelle fenêtre) (en anglais), a porté sur 43 espèces de mammifères terrestres et s'est appuyée sur les données recueillies auprès de 2300 animaux équipés de colliers émetteurs ou d'autres traceurs GPS.

Les résultats de l'étude pourraient aider à orienter les futurs efforts de conservation, soutient Marlee Tucker : Il s'agit d'une découverte positive et optimiste, car elle montre que les animaux ont encore la capacité de modifier leur comportement.

À lire aussi :
Le sud de l’Alberta, endroit de rêve pour admirer la faune
Dans leur fuite devant les feux de forêt, les animaux ne sont pas tous égaux
Plus d’épanouissement pour des animaux
Les chercheurs ont suivi les changements de comportement des animaux au printemps 2020 par rapport à la même période de l'année précédente.


Les animaux ont été suivis pendant 59 jours en moyenne.

Lorsqu'ils ont été suivis sur des périodes de 10 jours, les animaux ont parcouru en moyenne 73 % de distance au cours de leurs migrations, de leurs chasses et de leurs recherches de nourriture.

Le nombre d'animaux tués sur la route a diminué même si les animaux se sont rapprochés de 36 % des routes dans les zones densément peuplées.

Les lions de montagne de Californie se sont rapprochés de la périphérie des villes par rapport à ce qu'ils faisaient avant les restrictions.

Les porcs-épics à crête, présents en Italie, en Afrique du Nord et en Afrique subsaharienne, ont commencé à proliférer dans les zones urbaines.

Une harde de wapitis dans un champs.
Un troupeau de wapitis.


La contribution canadienne
De nombreuses espèces emblématiques du Canada, dont l'ours noir et le mouflon des Rocheuses, ont été prises en compte dans l'étude.


Le professeur adjoint de biologie de la faune sauvage à l'Université du Montana, Mark Hebblewhite, étudie les wapitis dans les Rocheuses de l'Alberta.

Depuis plus de 20 ans, il suit les populations de wapitis en liberté au ranch Ya Ha Tinda, dans le parc national de Banff, une propriété historique qui sert de territoire à l'un des troupeaux de wapitis les plus importants du point de vue écologique en Alberta.

Selon lui, ce ranch isolé a servi de site de contrôle pour l'étude, car il y a peu de visiteurs. En revanche, les effets de la réglementation COVID-19 ont été beaucoup plus prononcés dans des endroits comme la vallée de Bow, une destination de montagne touristique très prisée des visiteurs.

Selon le professeur Mark Hebblewhite, la recherche confirme que la faune peut bénéficier des pratiques de conservation qui tiennent les humains à distance, même pour une courte période. Par exemple, la fermeture temporaire d'un parc ou d'une route pour donner aux espèces sensibles l'espace nécessaire pour accomplir leurs migrations annuelles peut constituer une protection précieuse.

Les animaux sauvages passent une grande partie de leur temps à éviter l'activité humaine

Pendant la COVID-19, lorsque les humains étaient enfermés dans leurs maisons, les animaux sauvages ont pu se détendre... ils avaient le champ libre, affirme-t-il.

Avec les informations de Wallis Snowdon

Avatar

Changements climatiques: un avenir «terrifiant»

par Blake, lundi 03 juillet 2023, 20:58 (il y a 603 jours) @ Dédé

Source : Changements climatiques: un avenir «terrifiant», avertit un responsable de l'ONU

AGENCE FRANCE-PRESSE
Lundi, 3 juillet 2023 09:08

MISE À JOUR Lundi, 3 juillet 2023 09:08

Le changement climatique menace de déboucher sur un avenir de famine et de souffrances «vraiment terrifiant», a mis en garde lundi le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk.

Il a accusé les dirigeants mondiaux de se contenter de mots pour combattre la crise climatique et de ne penser qu'à court terme, lors d'un débat du Conseil des droits de l'homme de l'ONU sur le droit à l'alimentation.

Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk, en juin 2023. ARCHIVES AFP
«Notre environnement brûle. Il fond. Il est inondé. Il s'épuise. Il s'assèche. Il meurt», a-t-il dit, redoutant un «avenir dystopique».

Le droit à l'alimentation est intégralement menacé par le changement climatique, a-t-il dénoncé, soulignant que les événements climatiques extrêmes détruisent les récoltes, les troupeaux et les écosystèmes.

Ces événements répétés rendent impossible la reconstruction pour permettre aux communautés humaines de subvenir à leurs besoins, a-t-il estimé.

«Plus de 828 millions de personnes ont dû affronter la faim en 2021», a-t-il fait observer.

«Et le changement climatique devrait placer jusqu'à 80 millions de personnes supplémentaires en risque de famine d'ici le milieu de ce siècle, suscitant désespoir et besoins à satisfaire sur une échelle vraiment terrifiante».

Pour lui, «s'occuper du changement climatique est une question qui relève des droits de l'homme» et «il est encore temps d'agir. Mais c'est maintenant».

«Nous ne pouvons pas transmettre cet avenir de famine et de souffrances à nos enfants et leurs enfants. Et nous n'y sommes pas obligés», a-t-il insisté.

«Nous, la génération dotée des outils technologiques les plus puissants de l'histoire, avons la capacité de changer cela».

Les dirigeants mondiaux «se livrent à une chorégraphie en décidant d'agir et en promettant d'agir puis restent bloqués sur le court terme», a-t-il regretté.

Estimant que le sommet sur le climat de la COP28 à Dubai en novembre et décembre se devait de «changer la donne», il a réclamé la fin des «subventions dénuées de sens» à l'industrie des énergies fossiles.

Il a demandé au monde de « fuir » le green-washing et les pratiques pour se «verdir» de même que ceux qui, obsédés par leur cupidité, jettent le doute sur les sciences du climat.

L'accord de Paris, conclu en décembre 2015 à l'issue de la COP21, visait précisément à maintenir l'augmentation de la température moyenne mondiale «bien en dessous de 2°C» au cours de ce siècle et à poursuivre les efforts pour la limiter plutôt à 1,5°C.

Or, la température quotidienne moyenne dans le monde a d'ores et déjà atteint au moins 1,5°C supplémentaire par rapport à l'ère pré-industrielle entre le 7 et le 11 juin, atteignant même 1,69°C supplémentaire le 9 juin, a indiqué à l'AFP mi-juin un porte-parole du service européen Copernicus sur le changement climatique.

La 53ème session du Conseil des droits de l'homme de l'ONU se poursuit jusqu'au 14 juillet.
_________________

Les gouvernements n'ont rien à cirer du changement climatique, tout ce qu'il incombe pour eux, c'est l'économie. Évidemment, plus les conditions climatiques se détériorent, plus les risques de famines sont grandes puisque les récoltes sont plus souvent dévastées par les conditions météorologiques. Ça donne une cristie de bonne raison au marché des denrées de faire des augmentations incongrues pour s'en mettre plein les poches.

Quel balancier !

Il faudrait des organismes indépendants avec un mandat très fort pour rectifier la situation climatique et qu'ils aient un pouvoir pour faire bouger les choses. Si nous attendons auprès des gouvernements, la planète risque d'imploser par elle-même.

Mais, il y aura toujours des pas fins puisqu'il y a encore des véhicules polluants dont la nécessité est discutable, des pas fins qui traitent l'environnement comme une poubelle et des pipelines qui risquent à tout instant à la rupture et inonder l'environnement avant même que les agents puissent s'en rendre compte.

Ah qu'il fait bon de vivre sur cette planète ! :D

Dédé

Les crosseurs vont en profiter pour augmenter les denrées en crisse. Ça va les faire jouir de voir le monde avoir de la misère. La droite libertarienne adore ça.

Fil RSS du sujet
powered by my little forum