Covid Solution... (Forum)

par Jéromec, lundi 03 juillet 2023, 16:28 (il y a 603 jours) @ Dédé

Le Covid en a fait davantage pour l'environnement qu'un autobus pleins de Prix Nobels à la cons

souhaitons de tout coeur une nouvelle éclosion...

J'Ai rencontré de la famille en fin de semaine, il y en a un qui marche avec une marchette à cause de la covide longue... en début 40 ans... et mes parents ont encore quelques effets secondaires de la covid... ils sont allés des rassemblements alors que prudence aurait été d'attendre un peu même si les mesures sanitaires étaient levées...

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1993432/animaux-faunes-liberte-covid
Le confinement pendant la COVID-19 a fait du bien à la faune
Le confinement pendant la COVID-19 a fait du bien à la faune, selon une étude
Un wapiti qui traverse l'autoroute Yellowhead qui traverse le parc national de Jasper, en Alberta
Un wapiti sur l'autoroute Yellowhead qui traverse le parc national de Jasper, en Alberta


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Radio-Canada
Publié à 16 h 14
Une étude rédigée par 175 chercheurs du monde entier a examiné comment les restrictions imposées par la COVID-19 ont modifié le comportement des animaux.

Les chercheurs ont constaté que lorsque la mobilité humaine était limitée par les mesures de confinement, les animaux sauvages se rapprochaient des routes et se déplaçaient plus librement dans le paysage.

Des éléphants du Botswana aux grizzlis des Rocheuses, les animaux ont apprécié la solitude lorsque les lieux étaient largement dépourvus d'êtres humains.

L'une des plus grandes surprises a été de voir les animaux réagir et modifier leur comportement en si peu de temps , affirme Marlee Tucker, écologiste à l'Université Radboud aux Pays-Bas et auteur principal de l'étude.

L'étude, publiée ce mois-ci dans la revue Science(Nouvelle fenêtre) (en anglais), a porté sur 43 espèces de mammifères terrestres et s'est appuyée sur les données recueillies auprès de 2300 animaux équipés de colliers émetteurs ou d'autres traceurs GPS.

Les résultats de l'étude pourraient aider à orienter les futurs efforts de conservation, soutient Marlee Tucker : Il s'agit d'une découverte positive et optimiste, car elle montre que les animaux ont encore la capacité de modifier leur comportement.

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Les chercheurs ont suivi les changements de comportement des animaux au printemps 2020 par rapport à la même période de l'année précédente.


Les animaux ont été suivis pendant 59 jours en moyenne.

Lorsqu'ils ont été suivis sur des périodes de 10 jours, les animaux ont parcouru en moyenne 73 % de distance au cours de leurs migrations, de leurs chasses et de leurs recherches de nourriture.

Le nombre d'animaux tués sur la route a diminué même si les animaux se sont rapprochés de 36 % des routes dans les zones densément peuplées.

Les lions de montagne de Californie se sont rapprochés de la périphérie des villes par rapport à ce qu'ils faisaient avant les restrictions.

Les porcs-épics à crête, présents en Italie, en Afrique du Nord et en Afrique subsaharienne, ont commencé à proliférer dans les zones urbaines.

Une harde de wapitis dans un champs.
Un troupeau de wapitis.


La contribution canadienne
De nombreuses espèces emblématiques du Canada, dont l'ours noir et le mouflon des Rocheuses, ont été prises en compte dans l'étude.


Le professeur adjoint de biologie de la faune sauvage à l'Université du Montana, Mark Hebblewhite, étudie les wapitis dans les Rocheuses de l'Alberta.

Depuis plus de 20 ans, il suit les populations de wapitis en liberté au ranch Ya Ha Tinda, dans le parc national de Banff, une propriété historique qui sert de territoire à l'un des troupeaux de wapitis les plus importants du point de vue écologique en Alberta.

Selon lui, ce ranch isolé a servi de site de contrôle pour l'étude, car il y a peu de visiteurs. En revanche, les effets de la réglementation COVID-19 ont été beaucoup plus prononcés dans des endroits comme la vallée de Bow, une destination de montagne touristique très prisée des visiteurs.

Selon le professeur Mark Hebblewhite, la recherche confirme que la faune peut bénéficier des pratiques de conservation qui tiennent les humains à distance, même pour une courte période. Par exemple, la fermeture temporaire d'un parc ou d'une route pour donner aux espèces sensibles l'espace nécessaire pour accomplir leurs migrations annuelles peut constituer une protection précieuse.

Les animaux sauvages passent une grande partie de leur temps à éviter l'activité humaine

Pendant la COVID-19, lorsque les humains étaient enfermés dans leurs maisons, les animaux sauvages ont pu se détendre... ils avaient le champ libre, affirme-t-il.

Avec les informations de Wallis Snowdon


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