Agressions sauvages en pleine rue: ils écopent de 10 et 15 (Forum)
admissible à la sortie au 6ième de la peine...
En prison, il faut pouvoir compléter leur formation et pourquoi pas devenir mini$tre?
https://www.journaldemontreal.com/2023/07/10/agressions-sauvages-en-pleine-rue--ils-eco...
Agressions sauvages en pleine rue: ils écopent de 10 et 15 ans d’incarcération
Ils ont en plus été déclarés délinquants à contrôler
agressions sauvages
Deux jeunes coupables d'avoir commis deux sauvages agressions en l'espace de trente minutes à Montréal, faisant 6 victimes, ont écopé de 10 et 15 ans d'incarcération, en plus d'avoir été étiqueté délinquants à contrôler tellement leur risque de récidive inquiète les autorités. CAPTURE D’ÉCRAN, COURTOISIE DE LA COUR
PARTAGE
MICHAEL NGUYEN
Lundi, 10 juillet 2023 17:23
MISE À JOUR Lundi, 10 juillet 2023 17:23
Deux Montréalais qui s’en étaient pris sauvagement et gratuitement à des individus croisés au hasard sur le boulevard Saint-Laurent ont non seulement écopé de 10 et 15 ans de pénitencier, mais ils ont en plus été étiquetés « délinquants à contrôler ».
«Les infractions commises étaient graves et brutales», a rappelé la juge Nathalie Duchesneau en condamnant Philippe Henri Nguene Nguene et Lentz Lowry Lapaix, ce lundi au palais de justice de Montréal.
Impassibles, les accusés de 28 et 27 ans n’ont pas bronché en écopant de ces peines exemplaires, tout comme quand la magistrate a ordonné qu’ils soient soumis à des conditions de surveillance pendant cinq ans, une fois qu’ils seront libérés.
Mais s’il s’agit d’une mesure relativement rare, elle était nécessaire pour protéger le public, a tranché la juge en rappelant la « brutalité » des agressions qu’ils avaient commises en août 2019.
Ils cherchaient le trouble
Ce soir-là, les accusés se trouvaient dans le secteur des bars du boulevard Saint-Laurent quand, totalement gratuitement, ils s’en sont pris à des passants croisés au hasard. Dans des images de surveillance, on voit une victime se faire ruer de coups de pied à la tête, tandis qu’un passant essayant d’intervenir se fait tabasser à son tour.
agressions sauvages
Lentz Lowry Lapaix COURTOISIE
Puis, peu après, les deux accusés s’en sont pris à deux jeunes en les insultant et en les giflant, tabassant au passage un bon samaritain qui avait tenté de les protéger.
Au total, ils ont fait six victimes, dont une qui a passé 40 jours dans le coma.
«J’ai des craintes pour l’avenir, car je dois faire le deuil de la personne que j’étais avant», a dit l’une d’elles.
Une jeune femme s’est pour sa part dite « emprisonnée dans son anxiété », en ajoutant que si les accusés étaient détenus, « nous aussi nous sommes en prison à la maison, par la peur ».
Pas de clémence
Nguene Nguene et Lapaix avaient finalement été retracés. Lors de son arrestation, ce dernier était en possession d’une arme à feu chargée.
agressions sauvages
Philippe Henri Nguene Nguene avait été capté par une caméra de surveillance en 2019, alors qu’il s’en prenait gratuitement à des individus croisés au hasard sur le boulevard Saint-Laurent, à Montréal, dans le secteur des bars. CAPTURE D’ÉCRAN D’IMAGES DÉPOSÉES EN PREUVE À LA COUR
Déclarés coupables d’une kyrielle d’accusations, les deux agresseurs espéraient s’en sortir avec des peines de cinq et six ans d’incarcération. Et ils espéraient un peu de clémence en raison des conditions de détention difficiles qu’ils disent avoir vécu.
Mais ce n’était pas assez sévère, a tranché la juge en rappelant que les accusés n’étaient pas des enfants de chœur. Car même en détention préventive, ils ont continué à cumuler les infractions. Leur risque de récidive est d’ailleurs important, selon des évaluations d’experts.
Ainsi, la juge s’est plutôt rapprochée de la suggestion de Me Alexis Dinelle de la Couronne, qui réclamait 13 et 18 ans de pénitencier. Elle a également ordonné que le duo soit déclaré délinquant à contrôler pendant 5 ans après leur sortie de prison.
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Agressions sauvages en pleine rue: ils écopent de 10 et 15
admissible à la sortie au 6ième de la peine...
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Ils ont en plus été déclarés délinquants à contrôler
agressions sauvages
Deux jeunes coupables d'avoir commis deux sauvages agressions en l'espace de trente minutes à Montréal, faisant 6 victimes, ont écopé de 10 et 15 ans d'incarcération, en plus d'avoir été étiqueté délinquants à contrôler tellement leur risque de récidive inquiète les autorités. CAPTURE D’ÉCRAN, COURTOISIE DE LA COUR
PARTAGEMICHAEL NGUYEN
Lundi, 10 juillet 2023 17:23MISE À JOUR Lundi, 10 juillet 2023 17:23
Deux Montréalais qui s’en étaient pris sauvagement et gratuitement à des individus croisés au hasard sur le boulevard Saint-Laurent ont non seulement écopé de 10 et 15 ans de pénitencier, mais ils ont en plus été étiquetés « délinquants à contrôler ».
«Les infractions commises étaient graves et brutales», a rappelé la juge Nathalie Duchesneau en condamnant Philippe Henri Nguene Nguene et Lentz Lowry Lapaix, ce lundi au palais de justice de Montréal.
Impassibles, les accusés de 28 et 27 ans n’ont pas bronché en écopant de ces peines exemplaires, tout comme quand la magistrate a ordonné qu’ils soient soumis à des conditions de surveillance pendant cinq ans, une fois qu’ils seront libérés.
Mais s’il s’agit d’une mesure relativement rare, elle était nécessaire pour protéger le public, a tranché la juge en rappelant la « brutalité » des agressions qu’ils avaient commises en août 2019.Ils cherchaient le trouble
Ce soir-là, les accusés se trouvaient dans le secteur des bars du boulevard Saint-Laurent quand, totalement gratuitement, ils s’en sont pris à des passants croisés au hasard. Dans des images de surveillance, on voit une victime se faire ruer de coups de pied à la tête, tandis qu’un passant essayant d’intervenir se fait tabasser à son tour.
agressions sauvages
Lentz Lowry Lapaix COURTOISIE
Puis, peu après, les deux accusés s’en sont pris à deux jeunes en les insultant et en les giflant, tabassant au passage un bon samaritain qui avait tenté de les protéger.
Au total, ils ont fait six victimes, dont une qui a passé 40 jours dans le coma.«J’ai des craintes pour l’avenir, car je dois faire le deuil de la personne que j’étais avant», a dit l’une d’elles.
Une jeune femme s’est pour sa part dite « emprisonnée dans son anxiété », en ajoutant que si les accusés étaient détenus, « nous aussi nous sommes en prison à la maison, par la peur ».
Pas de clémence
Nguene Nguene et Lapaix avaient finalement été retracés. Lors de son arrestation, ce dernier était en possession d’une arme à feu chargée.
agressions sauvages
Philippe Henri Nguene Nguene avait été capté par une caméra de surveillance en 2019, alors qu’il s’en prenait gratuitement à des individus croisés au hasard sur le boulevard Saint-Laurent, à Montréal, dans le secteur des bars. CAPTURE D’ÉCRAN D’IMAGES DÉPOSÉES EN PREUVE À LA COUR
Déclarés coupables d’une kyrielle d’accusations, les deux agresseurs espéraient s’en sortir avec des peines de cinq et six ans d’incarcération. Et ils espéraient un peu de clémence en raison des conditions de détention difficiles qu’ils disent avoir vécu.Mais ce n’était pas assez sévère, a tranché la juge en rappelant que les accusés n’étaient pas des enfants de chœur. Car même en détention préventive, ils ont continué à cumuler les infractions. Leur risque de récidive est d’ailleurs important, selon des évaluations d’experts.
Ainsi, la juge s’est plutôt rapprochée de la suggestion de Me Alexis Dinelle de la Couronne, qui réclamait 13 et 18 ans de pénitencier. Elle a également ordonné que le duo soit déclaré délinquant à contrôler pendant 5 ans après leur sortie de prison.
__________________
Des sales du genre, ça méritent d'êtres empaillés comme des animaux et exposés à tout le monde pour faire peur aux autres qui auraient les mêmes intentions !
Crisses de sauvages !
Écouter les lives à Érik Duhaime...
admissible à la sortie au 6ième de la peine...
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PARTAGEMICHAEL NGUYEN
Lundi, 10 juillet 2023 17:23MISE À JOUR Lundi, 10 juillet 2023 17:23
Deux Montréalais qui s’en étaient pris sauvagement et gratuitement à des individus croisés au hasard sur le boulevard Saint-Laurent ont non seulement écopé de 10 et 15 ans de pénitencier, mais ils ont en plus été étiquetés « délinquants à contrôler ».
«Les infractions commises étaient graves et brutales», a rappelé la juge Nathalie Duchesneau en condamnant Philippe Henri Nguene Nguene et Lentz Lowry Lapaix, ce lundi au palais de justice de Montréal.
Impassibles, les accusés de 28 et 27 ans n’ont pas bronché en écopant de ces peines exemplaires, tout comme quand la magistrate a ordonné qu’ils soient soumis à des conditions de surveillance pendant cinq ans, une fois qu’ils seront libérés.
Mais s’il s’agit d’une mesure relativement rare, elle était nécessaire pour protéger le public, a tranché la juge en rappelant la « brutalité » des agressions qu’ils avaient commises en août 2019.Ils cherchaient le trouble
Ce soir-là, les accusés se trouvaient dans le secteur des bars du boulevard Saint-Laurent quand, totalement gratuitement, ils s’en sont pris à des passants croisés au hasard. Dans des images de surveillance, on voit une victime se faire ruer de coups de pied à la tête, tandis qu’un passant essayant d’intervenir se fait tabasser à son tour.
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Puis, peu après, les deux accusés s’en sont pris à deux jeunes en les insultant et en les giflant, tabassant au passage un bon samaritain qui avait tenté de les protéger.
Au total, ils ont fait six victimes, dont une qui a passé 40 jours dans le coma.«J’ai des craintes pour l’avenir, car je dois faire le deuil de la personne que j’étais avant», a dit l’une d’elles.
Une jeune femme s’est pour sa part dite « emprisonnée dans son anxiété », en ajoutant que si les accusés étaient détenus, « nous aussi nous sommes en prison à la maison, par la peur ».
Pas de clémence
Nguene Nguene et Lapaix avaient finalement été retracés. Lors de son arrestation, ce dernier était en possession d’une arme à feu chargée.
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Philippe Henri Nguene Nguene avait été capté par une caméra de surveillance en 2019, alors qu’il s’en prenait gratuitement à des individus croisés au hasard sur le boulevard Saint-Laurent, à Montréal, dans le secteur des bars. CAPTURE D’ÉCRAN D’IMAGES DÉPOSÉES EN PREUVE À LA COUR
Déclarés coupables d’une kyrielle d’accusations, les deux agresseurs espéraient s’en sortir avec des peines de cinq et six ans d’incarcération. Et ils espéraient un peu de clémence en raison des conditions de détention difficiles qu’ils disent avoir vécu.Mais ce n’était pas assez sévère, a tranché la juge en rappelant que les accusés n’étaient pas des enfants de chœur. Car même en détention préventive, ils ont continué à cumuler les infractions. Leur risque de récidive est d’ailleurs important, selon des évaluations d’experts.
Ainsi, la juge s’est plutôt rapprochée de la suggestion de Me Alexis Dinelle de la Couronne, qui réclamait 13 et 18 ans de pénitencier. Elle a également ordonné que le duo soit déclaré délinquant à contrôler pendant 5 ans après leur sortie de prison.
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Des sales du genre, ça méritent d'êtres empaillés comme des animaux et exposés à tout le monde pour faire peur aux autres qui auraient les mêmes intentions !
Crisses de sauvages !
première étage Écouter les lives à Érik Duhaime... depuis le début de sa campagne
en cas de récidive les points de presse à 40 Onces Dubés jusqu'à ce qu'il dise Pardon mon onk...
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Ils ont en plus été déclarés délinquants à contrôler
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Deux jeunes coupables d'avoir commis deux sauvages agressions en l'espace de trente minutes à Montréal, faisant 6 victimes, ont écopé de 10 et 15 ans d'incarcération, en plus d'avoir été étiqueté délinquants à contrôler tellement leur risque de récidive inquiète les autorités. CAPTURE D’ÉCRAN, COURTOISIE DE LA COUR
PARTAGEMICHAEL NGUYEN
Lundi, 10 juillet 2023 17:23MISE À JOUR Lundi, 10 juillet 2023 17:23
Deux Montréalais qui s’en étaient pris sauvagement et gratuitement à des individus croisés au hasard sur le boulevard Saint-Laurent ont non seulement écopé de 10 et 15 ans de pénitencier, mais ils ont en plus été étiquetés « délinquants à contrôler ».
«Les infractions commises étaient graves et brutales», a rappelé la juge Nathalie Duchesneau en condamnant Philippe Henri Nguene Nguene et Lentz Lowry Lapaix, ce lundi au palais de justice de Montréal.
Impassibles, les accusés de 28 et 27 ans n’ont pas bronché en écopant de ces peines exemplaires, tout comme quand la magistrate a ordonné qu’ils soient soumis à des conditions de surveillance pendant cinq ans, une fois qu’ils seront libérés.
Mais s’il s’agit d’une mesure relativement rare, elle était nécessaire pour protéger le public, a tranché la juge en rappelant la « brutalité » des agressions qu’ils avaient commises en août 2019.Ils cherchaient le trouble
Ce soir-là, les accusés se trouvaient dans le secteur des bars du boulevard Saint-Laurent quand, totalement gratuitement, ils s’en sont pris à des passants croisés au hasard. Dans des images de surveillance, on voit une victime se faire ruer de coups de pied à la tête, tandis qu’un passant essayant d’intervenir se fait tabasser à son tour.
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Puis, peu après, les deux accusés s’en sont pris à deux jeunes en les insultant et en les giflant, tabassant au passage un bon samaritain qui avait tenté de les protéger.
Au total, ils ont fait six victimes, dont une qui a passé 40 jours dans le coma.«J’ai des craintes pour l’avenir, car je dois faire le deuil de la personne que j’étais avant», a dit l’une d’elles.
Une jeune femme s’est pour sa part dite « emprisonnée dans son anxiété », en ajoutant que si les accusés étaient détenus, « nous aussi nous sommes en prison à la maison, par la peur ».
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Nguene Nguene et Lapaix avaient finalement été retracés. Lors de son arrestation, ce dernier était en possession d’une arme à feu chargée.
agressions sauvages
Philippe Henri Nguene Nguene avait été capté par une caméra de surveillance en 2019, alors qu’il s’en prenait gratuitement à des individus croisés au hasard sur le boulevard Saint-Laurent, à Montréal, dans le secteur des bars. CAPTURE D’ÉCRAN D’IMAGES DÉPOSÉES EN PREUVE À LA COUR
Déclarés coupables d’une kyrielle d’accusations, les deux agresseurs espéraient s’en sortir avec des peines de cinq et six ans d’incarcération. Et ils espéraient un peu de clémence en raison des conditions de détention difficiles qu’ils disent avoir vécu.Mais ce n’était pas assez sévère, a tranché la juge en rappelant que les accusés n’étaient pas des enfants de chœur. Car même en détention préventive, ils ont continué à cumuler les infractions. Leur risque de récidive est d’ailleurs important, selon des évaluations d’experts.
Ainsi, la juge s’est plutôt rapprochée de la suggestion de Me Alexis Dinelle de la Couronne, qui réclamait 13 et 18 ans de pénitencier. Elle a également ordonné que le duo soit déclaré délinquant à contrôler pendant 5 ans après leur sortie de prison.
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Crisses de sauvages !
Ta chaise câlisse.
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Ta chaise câlisse.
______________
Trop sales, ça me ferait trop de job de nettoyage après les avoir rôti.
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Agressions sauvages en pleine rue: ils écopent de 10 et 15
Des sales du genre, ça méritent d'êtres empaillés comme des animaux et exposés à tout le monde pour faire peur aux autres qui auraient les mêmes intentions !
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Trop sales, ça me ferait trop de job de nettoyage après les avoir rôti.
Montréal: quatre ados poignardés dans le parc Frédéric-Back
Pas évident d'élever des enfants dans certains Quartiers de Mortréal... et que la CAQ est pas mal plus préoccupé de prendre $oin$ des petit$ ami$ que de s'occuper des jeune$... y votent pas en plus...
https://www.journaldemontreal.com/2023/07/09/quatre-personnes-blessees-a-larme-blanche-...
Montréal: quatre ados poignardés dans le parc Frédéric-Back
AGENCE QMI
Dimanche, 9 juillet 2023 22:09
MISE À JOUR Dimanche, 9 juillet 2023 22:09
Quatre adolescents ont été blessés à la suite d’une bagarre survenue dimanche soir dans le parc Frédéric-Back dans le quartier Saint-Michel, à Montréal.
L’incident a eu lieu vers 20h40 alors qu’un événement festif avait lieu dans le parc, près de l’avenue du Cirque, selon le Service de police de la Ville de Montréal.
Selon les premières informations, un conflit aurait dégénéré et quatre personnes âgées de 15, 16, 17 et 18 ans ont été blessées par une arme blanche.
Les victimes ont été transportées dans un centre hospitalier pour soigner des blessures qui ne mettent pas leur vie en danger, selon la police de Montréal.
«Pour le moment, aucune arrestation n’a eu lieu», a indiqué le porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) Jean-Pierre Brabant.
Un périmètre de sécurité a été érigé sur place et des enquêteurs accompagnés de techniciens en identité judiciaire ont été dépêchés sur place pour analyser la scène, a-t-on ajouté.
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Montréal: quatre ados poignardés dans le parc Frédéric-Back
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Pas évident d'élever des enfants dans certains Quartiers de Mortréal... et que la CAQ est pas mal plus préoccupé de prendre $oin$ des petit$ ami$ que de s'occuper des jeune$... y votent pas en plus...https://www.journaldemontreal.com/2023/07/09/quatre-personnes-blessees-a-larme-blanche-...
Montréal: quatre ados poignardés dans le parc Frédéric-Back
AGENCE QMI
Dimanche, 9 juillet 2023 22:09MISE À JOUR Dimanche, 9 juillet 2023 22:09
Quatre adolescents ont été blessés à la suite d’une bagarre survenue dimanche soir dans le parc Frédéric-Back dans le quartier Saint-Michel, à Montréal.
L’incident a eu lieu vers 20h40 alors qu’un événement festif avait lieu dans le parc, près de l’avenue du Cirque, selon le Service de police de la Ville de Montréal.
Selon les premières informations, un conflit aurait dégénéré et quatre personnes âgées de 15, 16, 17 et 18 ans ont été blessées par une arme blanche.Les victimes ont été transportées dans un centre hospitalier pour soigner des blessures qui ne mettent pas leur vie en danger, selon la police de Montréal.
«Pour le moment, aucune arrestation n’a eu lieu», a indiqué le porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) Jean-Pierre Brabant.
Un périmètre de sécurité a été érigé sur place et des enquêteurs accompagnés de techniciens en identité judiciaire ont été dépêchés sur place pour analyser la scène, a-t-on ajouté.
Beaucoup d'agressions de toutes sortes aussi à Québec selon un ami enquêteur du SPVQ. Mais on en parle moins qu'à Montréal.
Kébec...
[quote]
Beaucoup d'agressions de toutes sortes aussi à Québec selon un ami enquêteur du SPVQ. Mais on en parle moins qu'à Montréal.[/quote]
Je serais curieux des statistiques Montréal vS Québec au pro rata de la population de comparer les deux...
C'est sûr que les yeux sont braqués sur Mortréal.. mais à Kébec, ça fait tier monde par bout...
Mais le Maire n'a que pour ton TramWay$ nommé dépa$$ement$ de coût$...
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1964909/poignarde-couteau-police-spvq-arme-a-feu
Un homme abattu dans une intervention policière à Sainte-Foy
Le Téléjournal Québec
Un homme abattu dans une intervention policière à Sainte-Foy
Le Bureau des enquêtes indépendantes s'est rendu sur place.
Le Bureau des enquêtes indépendantes s'est rendu sur place.
PHOTO : RADIO-CANADA / COLIN CÔTÉ-PAULETTE
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Érik Chouinard (accéder à la page de l'auteur)
Érik Chouinard
Publié le 21 mars 2023
Le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) se penche sur l’intervention policière de lundi après-midi dans le secteur de Sainte-Foy. Les policiers ont ouvert le feu sur un homme armé de couteaux. Sa mort a finalement été confirmée mardi matin.
Les agents du Service de police de la Ville de Québec sont intervenus parce que l’homme dans la trentaine aurait poignardé deux femmes, l’une à l’intérieur et l’autre à l’extérieur d’un immeuble à logements à l'intersection de l'avenue Chèvremont et du chemin Sainte-Foy.
Web Video - Québec
L'opération policière du 20 mars 2023 sur le Chemin Ste-Foy
Un homme brandit deux couteaux près d'une autopatrouille.
Dans une vidéo captée lors de l'intervention policière, on peut voir l'homme brandir deux couteaux à quelques mètres des policiers.
PHOTO : GRACIEUSETÉ : MARIE-CLAUDE MATTE
Une des victimes lutte pour sa vie tandis que l’autre serait hors de danger.
Lors de l’intervention, le suspect tenait un couteau dans chaque main. Il refusait de se rendre. Il s'est avancé vers les policiers qui se tenaient à distance derrière leurs véhicules de patrouille et au moins deux coups de feu ont retenti.
Un policier sur le bord d'une rue.
Agrandir l’image(Nouvelle fenêtre)
Un périmètre de sécurité avait été déployé.
PHOTO : RADIO-CANADA / LOUIS-SIMON LAPOINTE
Avec le soutien de la Sûreté du Québec, sept enquêteurs du BEI ont été chargés d’examiner les circonstances de l’intervention. Le BEI est appelé à enquêter dès qu’une personne est blessée par une arme à feu utilisée par un policier.
Des témoins racontent l’intervention
Marie-Claude Matte habite un appartement voisin; elle a vu toute la scène se dérouler à partir de son balcon. Alors qu’elle s'apprêtait à faire du yoga dans son salon, elle a entendu un cri à l’extérieur. J'ai vu un homme qui injuriait les policiers. L'homme avait deux couteaux dans les mains et un corps gisait plus loin, relate-t-elle.
« Il y a eu comme un gros cri de mort. Habituellement c’est assez tranquille dans le coin, alors là je me suis dit qu’il se passe quelque chose. »
— Une citation de Marie-Claude Matte, résidente du secteur
Les policiers lui ont dit de nombreuses fois de laisser les couteaux par terre. Le suspect s'est mis à avancer vers les policiers et ils n'ont pas eu le choix que de tirer dans les jambes, je pense. Le suspect s'est relevé un peu et il a été maîtrisé par les policiers, ajoute Marie-Claude Matte.
La résidente du secteur témoigne tout de même de la rapidité d’action des policiers lors de l’intervention. J’ai premièrement vu une auto de police et deux secondes plus tard il devait y en avoir une quinzaine, raconte-t-elle.
Un important déploiement policier à eu lieu.
Agrandir l’image(Nouvelle fenêtre)
Un important déploiement policier a eu lieu sur le chemin Sainte-Foy.
PHOTO : RADIO-CANADA / STEVE JOLICOEUR
Andrew Oxley a aussi été témoin de l’événement lorsqu'il était au volant de son véhicule sur le chemin Sainte-Foy. Il a vu une des agressions avant l’arrivée des policiers. Il y avait quelqu’un qui marchait, il s’est mis devant moi dans le chemin, je l’ai laissé passer, pis du coin de l’oeil je le vois sortir un couteau et puis il fonce direct sur une madame avec un manteau blanc.
Il a rapidement pris son téléphone pour appeler le 911. Même pas deux minutes après, la police arrivait, se rappelle-t-il.
« Le gars est rentré dans mon appartement »
Shayana Gélinas raconte avoir croisé le suspect de très près quand il est entré dans son appartement. Elle était en train de faire des devoirs avec son ami lorsqu’elles ont entendu crier à l’aide dans le corridor.
J’ai ouvert la porte de mon appartement et j’ai vu une femme ensanglantée. Elle se tenait autour du cœur parce qu’elle avait une plaie, puis elle avait le couteau dans l’autre main. Elle m’a dit : "Appelle la police, il vient de me poignarder", décrit-elle.
Web Video - Québec
Témoignage de Shayana Gélinas
Shayana Gélinas en entrevue sur le bord d'une rue de Sainte-Foy.
Shayana Gélinas, une résidente du bloc où le suspect aurait poignardé une première victime raconte comment elle a réussi à se sauver après qu'il soit rentré chez elle.
PHOTO : RADIO-CANADA
La femme blessée a continué son chemin et Shayana Gélinas a aperçu un homme qui la poursuivait. J’ai fermé la porte, mais je n’ai pas eu le temps de la barrer et puis le gars est rentré dans mon appartement, confie l’étudiante.
J’ai vu qu’il cherchait une autre arme, alors j’ai comme caché le porte-couteau. Il m’a poussé pour me tasser et après il a botté mon chien, ajoute-t-elle. Profitant du fait que l’intrus avait détourné son attention, Shayana Gélinas et son amie ont pris la fuite.
« Peu importe où on va être, on ne peut jamais savoir ce qui va se passer, que l’appartement soit barré ou pas. Ça peut arriver n’importe quand à n’importe qui. Que j’habite là ou à un autre endroit les risques vont être les mêmes. »
— Une citation de Shayana Gélinas, témoin
Elles se sont réfugiées dans le dépanneur Couche-Tard en face de la rue. En se retournant, l’étudiante a vu le suspect s’en prendre à la femme en manteau blanc.
Pendant leur fuite, l’homme a aussi attaqué le chien. On est allé chez le vétérinaire en urgence, mais elle a malheureusement succombé de ses blessures, relate Shayana Gélinas.
Elle dit ne pas reconnaître le suspect, elle ne sait pas s'il était un locataire du bloc où elle habite.
Avec les informations de Louis-Simon Lapointe et Colin Côté-Paulette.
Shawin le petit Chicago du nord!!
Ha enb....
ça passe sous les écrans radars, mais ça m'étonne pas..
''Quelle est la ville la plus criminalisé au Québec ?
Top 16 des pires villes au Québec pour la criminalité -
Avec l'indice de gravité le plus élevé de la province, Shawinigan pourrait facilement être vue comme la ville la moins sécuritaire du Québec.''
https://soumissionsprotection.ca/top-16-pires-villes-quebec-criminalite-2016/#:~:text=A...
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Shawin le petit Chicago du nord!!
Ha enb....
ça passe sous les écrans radars, mais ça m'étonne pas..
''Quelle est la ville la plus criminalisé au Québec ?
Top 16 des pires villes au Québec pour la criminalité -
Avec l'indice de gravité le plus élevé de la province, Shawinigan pourrait facilement être vue comme la ville la moins sécuritaire du Québec.''https://soumissionsprotection.ca/top-16-pires-villes-quebec-criminalite-2016/#:~:text=A...
Oh boy! Très intéressant ce lien.
La possession d’armes blanches chez les jeunes est préoccupa
bon le contrôle des couteaux s'en vient...
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1995173/possession-couteaux-jeunes-preoccupante-rdp
La possession d’armes blanches chez les jeunes est préoccupante, selon un intervenant
Des voitures de police devant un théâtre.
Dimanche soir, quatre jeunes ont été poignardés lors d'une bagarre survenue en marge d'une activité festive dans le quartier Saint-Michel, près de l'avenue du Cirque, à Montréal.
Les deux récentes bagarres entre jeunes qui ont fait quatre victimes poignardées à Montréal et deux autres du côté de Longueuil ne sont que la pointe de l'iceberg en ce qui a trait au fléau des couteaux que portent plusieurs jeunes dans le Grand Montréal.
On parle beaucoup ces temps-ci des armes à feu, qui sont le nec plus ultra des outils qu'utilisent les jeunes pour se protéger. Mais les armes blanches le sont également. On vient de se le faire rappeler avec les événements des dernières heures, affirme d'entrée de jeu Pierson Vaval, l'ex-directeur de l'Équipe RDP.
Après 28 ans d'engagement dans la cause des jeunes vulnérables de Rivière-des-Prairies, le fondateur de l'Équipe RDP a été interpellé par les événements violents survenus dans la nuit de dimanche à lundi dernier, qui se sont soldés par six jeunes poignardés en 24 heures, tous transportés d'urgence à l'hôpital.
Radio-Canada s'est donc entretenue avec cet intervenant social de carrière, qui a passé les trois dernières décennies à vouloir prévenir la délinquance, la violence, l’abandon scolaire et la toxicomanie chez les jeunes vulnérables de Rivière-des-Prairies.
Téléjournal Montréal
Agressions au couteaux à Montréal et à Longueuil
Sept personnes ont été poignardées en l'espace de quelques heures à Montréal et à Longueuil. Un jeune homme de 19 ans a été blessé par arme blanche dans le quartier Côte-des-Neiges. Puis quatre jeunes de 15 à 18 ans ont été blessés au beau milieu de la foule qui assistait à un festival dans le quartier Saint-Michel. La dernière agression est survenue dans un hôtel de Longueuil. Le point commun de ces attaques, c'est qu'elles impliquent toutes des mineurs ou de jeunes adultes. Reportage de Pascal Robidas.
La présence d'un couteau pour un jeune lui donne une forme de garantie sur sa protection pour faire face à toute éventualité. Les jeunes n'ont pas besoin d'avoir un comportement criminel pour en posséder sur eux. Ils n'ont qu'à se sentir vulnérables dans leur école, dans leur quartier ou dans des événements en public, explique M. Vaval.
Selon lui, l'ampleur du fléau des couteaux portés par plusieurs jeunes atteint donc ceux qui n'ont aucun comportement criminel.
« Pas besoin de permis pour se munir d'un couteau. Il y en a dans toutes les cuisines de maison, dans les quincailleries ou dans les magasins de sports et pêche. Pour un jeune qui veut se protéger ou régler un problème, c'est la première chose qui est accessible. »
— Une citation de Pierson Vaval, ex-directeur de l'Équipe RDP
L'ancien directeur de l'Équipe RDP, Pierson Vaval, qui a œuvré 28 ans auprès des jeunes de Rivière-des-Prairies, est d'avis que le problème des armes blanches utilisées est aussi inquiétant que celui des armes à feu.
L'ancien directeur de l'Équipe RDP, Pierson Vaval, qui a œuvré 28 ans auprès des jeunes de Rivière-des-Prairies, est d'avis que le problème des armes blanches utilisées est aussi inquiétant que celui des armes à feu.
PHOTO : RADIO-CANADA / PHOTO: PASCAL ROBIDAS
Savoir combattre ce fléau chez les jeunes
Selon Pierson Vaval, le fléau des couteaux chez les jeunes, même parmi ceux qui n'ont aucun comportement criminel, est le symptôme d'un sentiment de vulnérabilité généralisé dans certains milieux de vie.
Nous, comme intervenants et comme société, nous avons le devoir de bien comprendre cette situation, indique l'intervenant social, devenu consultant. Ce qu'il nous faut, c'est nous rapprocher de nos jeunes les plus socialement vulnérables. Il faut prendre au sérieux les problèmes qu'ils vivent dans leur quotidien.
Un véhicule du Service de police de la Ville de Montréal.
Dans plusieurs secteurs de Montréal, qu'il s'agisse de leur école ou de leur quartier, plusieurs jeunes n'ont pas le sentiment d'être en sécurité.
Un jeune face à la violence va bien souvent se sentir seul. Il ne peut pas trop en parler avec ses parents. Il a peur que ses parents réagissent mal ou se mêlent d'une situation en aggravant un conflit. Le résultat est que ce jeune va subir la peur du danger dans le silence. Ça veut aussi dire qu'il reste seul à vouloir régler un problème qui implique des interactions les uns avec les autres, c'est-à-dire entre jeunes, ajoute-t-il.
La solution pour combattre ce fléau doit être abordée comme tout autre problème de société.
« Pour un jeune à l'adolescence, vivre toujours dans la peur pour sa sécurité a des effets dévastateurs pour son développement psychologique et physique. »
— Une citation de Pierson Vaval, ex-directeur de l'Équipe RDP
L'intervenant social affirme qu'il faut que les quartiers plus démunis puissent offrir des solutions alternatives, de l'encadrement et des modèles positifs à des jeunes souvent laissés à eux-mêmes dans un contexte de vulnérabilité.
L'adolescence est déterminante dans la vie d'une personne pour comprendre qui on est, où on veut aller dans la vie et, surtout, quelle image on peut donner à nos pairs, conclut Pierson Vaval.
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La possession d’armes blanches chez les jeunes est préoccupa
bon le contrôle des couteaux s'en vient...
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https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1995173/possession-couteaux-jeunes-preoccupante-rdp
La possession d’armes blanches chez les jeunes est préoccupante, selon un intervenant
Des voitures de police devant un théâtre.
Dimanche soir, quatre jeunes ont été poignardés lors d'une bagarre survenue en marge d'une activité festive dans le quartier Saint-Michel, près de l'avenue du Cirque, à Montréal.
Les deux récentes bagarres entre jeunes qui ont fait quatre victimes poignardées à Montréal et deux autres du côté de Longueuil ne sont que la pointe de l'iceberg en ce qui a trait au fléau des couteaux que portent plusieurs jeunes dans le Grand Montréal.On parle beaucoup ces temps-ci des armes à feu, qui sont le nec plus ultra des outils qu'utilisent les jeunes pour se protéger. Mais les armes blanches le sont également. On vient de se le faire rappeler avec les événements des dernières heures, affirme d'entrée de jeu Pierson Vaval, l'ex-directeur de l'Équipe RDP.
Après 28 ans d'engagement dans la cause des jeunes vulnérables de Rivière-des-Prairies, le fondateur de l'Équipe RDP a été interpellé par les événements violents survenus dans la nuit de dimanche à lundi dernier, qui se sont soldés par six jeunes poignardés en 24 heures, tous transportés d'urgence à l'hôpital.
Radio-Canada s'est donc entretenue avec cet intervenant social de carrière, qui a passé les trois dernières décennies à vouloir prévenir la délinquance, la violence, l’abandon scolaire et la toxicomanie chez les jeunes vulnérables de Rivière-des-Prairies.
Téléjournal Montréal
Agressions au couteaux à Montréal et à Longueuil
Sept personnes ont été poignardées en l'espace de quelques heures à Montréal et à Longueuil. Un jeune homme de 19 ans a été blessé par arme blanche dans le quartier Côte-des-Neiges. Puis quatre jeunes de 15 à 18 ans ont été blessés au beau milieu de la foule qui assistait à un festival dans le quartier Saint-Michel. La dernière agression est survenue dans un hôtel de Longueuil. Le point commun de ces attaques, c'est qu'elles impliquent toutes des mineurs ou de jeunes adultes. Reportage de Pascal Robidas.La présence d'un couteau pour un jeune lui donne une forme de garantie sur sa protection pour faire face à toute éventualité. Les jeunes n'ont pas besoin d'avoir un comportement criminel pour en posséder sur eux. Ils n'ont qu'à se sentir vulnérables dans leur école, dans leur quartier ou dans des événements en public, explique M. Vaval.
Selon lui, l'ampleur du fléau des couteaux portés par plusieurs jeunes atteint donc ceux qui n'ont aucun comportement criminel.
« Pas besoin de permis pour se munir d'un couteau. Il y en a dans toutes les cuisines de maison, dans les quincailleries ou dans les magasins de sports et pêche. Pour un jeune qui veut se protéger ou régler un problème, c'est la première chose qui est accessible. »
— Une citation de Pierson Vaval, ex-directeur de l'Équipe RDP
L'ancien directeur de l'Équipe RDP, Pierson Vaval, qui a œuvré 28 ans auprès des jeunes de Rivière-des-Prairies, est d'avis que le problème des armes blanches utilisées est aussi inquiétant que celui des armes à feu.
L'ancien directeur de l'Équipe RDP, Pierson Vaval, qui a œuvré 28 ans auprès des jeunes de Rivière-des-Prairies, est d'avis que le problème des armes blanches utilisées est aussi inquiétant que celui des armes à feu.PHOTO : RADIO-CANADA / PHOTO: PASCAL ROBIDAS
Savoir combattre ce fléau chez les jeunes
Selon Pierson Vaval, le fléau des couteaux chez les jeunes, même parmi ceux qui n'ont aucun comportement criminel, est le symptôme d'un sentiment de vulnérabilité généralisé dans certains milieux de vie.Nous, comme intervenants et comme société, nous avons le devoir de bien comprendre cette situation, indique l'intervenant social, devenu consultant. Ce qu'il nous faut, c'est nous rapprocher de nos jeunes les plus socialement vulnérables. Il faut prendre au sérieux les problèmes qu'ils vivent dans leur quotidien.
Un véhicule du Service de police de la Ville de Montréal.
Dans plusieurs secteurs de Montréal, qu'il s'agisse de leur école ou de leur quartier, plusieurs jeunes n'ont pas le sentiment d'être en sécurité.
Un jeune face à la violence va bien souvent se sentir seul. Il ne peut pas trop en parler avec ses parents. Il a peur que ses parents réagissent mal ou se mêlent d'une situation en aggravant un conflit. Le résultat est que ce jeune va subir la peur du danger dans le silence. Ça veut aussi dire qu'il reste seul à vouloir régler un problème qui implique des interactions les uns avec les autres, c'est-à-dire entre jeunes, ajoute-t-il.La solution pour combattre ce fléau doit être abordée comme tout autre problème de société.
« Pour un jeune à l'adolescence, vivre toujours dans la peur pour sa sécurité a des effets dévastateurs pour son développement psychologique et physique. »
— Une citation de Pierson Vaval, ex-directeur de l'Équipe RDP
L'intervenant social affirme qu'il faut que les quartiers plus démunis puissent offrir des solutions alternatives, de l'encadrement et des modèles positifs à des jeunes souvent laissés à eux-mêmes dans un contexte de vulnérabilité.L'adolescence est déterminante dans la vie d'une personne pour comprendre qui on est, où on veut aller dans la vie et, surtout, quelle image on peut donner à nos pairs, conclut Pierson Vaval.
Les ados sont très fervents des couteaux. Et ça mène au gun par la suite.