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Des requins blancs dans le golfe du St-Laurent (Forum)
Source : «Jusqu’à 47 grands requins blancs différents» détectés dans le golfe du Saint-Laurent
TVA NOUVELLES
Jeudi, 20 juillet 2023 11:00
MISE À JOUR Jeudi, 20 juillet 2023 11:00
Si la présence de grands requins blancs dans le golfe du Saint-Laurent semble inquiétante pour certains baigneurs, l’observation de squales sur la côte Atlantique ne date pas d’hier.
Selon un chercheur en écologie des pinnipèdes et des relations proies-prédateurs, ces prédateurs marins sillonnent nos eaux depuis «plusieurs décennies».
«C’est quelque chose que l’on voit depuis plusieurs années et on pense qu’il y aura possiblement une tendance [à la hausse]. Ce sont des hypothèses que l’on teste», a expliqué Xavier Bordeleau sur les ondes de LCN, jeudi matin.
Près d’une cinquantaine de détections
La technologie de ce monitorage opère 24 heures par jour, sept jours par semaine, et a permis de détecter presque une cinquantaine de déplacements de l’espèce qu’a rendue célèbre le film Jaws (Les dents de la mer).
«L’été dernier, dans le golfe, on a détecté jusqu’à 47 grands requins blancs différents», relate Xavier Bordeleau, selon qui la taille des spécimens a varié entre 2,5 et 5 mètres.
Spécifiquement, la migration nordique du grand requin blanc, également connu sous le nom Carcharodon carcharias, n’est pas un phénomène nouveau, puisque l’espèce de requin a toujours nagé dans le nord de l’Atlantique, où il se nourrit de plusieurs proies comme le phoque gris.
AFP
Il reste que les nombreux signalements dans le golfe du Saint-Laurent sont probablement liés au réchauffement climatique.
«Le fait du réchauffement des eaux pourrait contribuer à une tendance à l’augmentation, mais il n’y a pas nécessairement de consensus scientifique, précise Xavier Bordeleau.
«Ce sont des pistes de recherche que l’on teste, notamment parce que l’effort de monitorage a beaucoup augmenté dans les dernières années et aussi l’effort de marquage qui augmente continuellement.»
Xavier Bordeleau ignore quelles sont les chances qu’un baigneur ou kayakiste croise un de ces prédateurs, mais il se fait rassurant à l’égard de ceux qui craignent un tel scénario.
Des stations acoustiques situées près des plages des Îles-de-la-Madeleine offrent «peu de détection».
«Il y a beaucoup plus de détection autour des îles isolées, à une quinzaine ou vingtaine de kilomètres des plages, fait-il savoir. On voit qu’ils sont plus présents à des endroits où il y a des proies plus abondantes.»
Rappelons que des résidents de Gaspé ont aperçu mardi matin un jeune requin blanc nommé Jekyl, d’après les données de localisation de l’organisme Ocearch.
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Selon les biologistes, le requin blanc n'est pas un danger pour l'humain. Ils se nourrissent principalement de phoques et de gros poissons mais le problème, sait-il reconnaître un phoque à un humain ? Surtout s'il a faim, il ne doit pas voir de différence.
Chose certaine, je n'irais pas me baigner à cet endroit non seulement à cause des requins mais par la peur de me retrouver au large, ça serait le boutte du boutte !
Je n'ai pas peur des requins, j'en ai jamais vu en live !
Dédé