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Marwah Rizqy s'en prend au gros jambon ! (Forum)

par Dédé, mardi 01 août 2023, 19:57 (il y a 716 jours)

Source : Aide financière aux études: Marwah Rizqy s’en prend au gouvernement Legault


FRANCIS HALIN
Mardi, 1 août 2023 12:16

MISE À JOUR Mardi, 1 août 2023 12:20

Le Parti libéral du Québec (PLQ) digère mal le fait que le gouvernement Legault ait «détourné» 940 M$ d’aide fédérale qui devait aller dans la poche des étudiants.

«Ce n’est pas un gouvernement de comptables. C’est un gouvernement de “conteux”», a ironisé en entrevue au Journal Marwah Rizqy, porte-parole libérale en matière d’éducation et d’enseignement supérieur.

Mardi, le chroniqueur Argent du Journal Michel Girard rapportait que le gouvernement de François Legault avait «détourné» ces 940 M$ d’aide fédérale supplémentaire à d’autres fins que le programme de l’aide aux études.

«En pleine inflation, ce sont les étudiants qui subissent le plus grand impact. Ils n’ont pas la capacité pendant leurs études de faire un paquet d’argent», s’est désolée Marwah Rizqy.

«Ils ont leur logement qui coûte très cher. En plus, l’épicerie a monté», a-t-elle déploré.

«Ils doivent remettre l’argent où il doit aller. Ça sera ma première question à la reprise des travaux», a-t-elle exigé.

Au Journal, la députée de Saint-Laurent a affirmé avoir eu «toute la misère du monde» pour savoir ce qui était arrivé avec le 432 M$ transféré par le fédéral pour la COVID-19 dans les écoles.

Elle a aussi pointé du doigt le fait que les Québécois ne peuvent toujours pas savoir où sont allés les quelque 1,5 G$ investis dans des fonds par son superministre de l’Économie, comme l’a révélé Le Journal en juillet dernier.

«Il y a là un gros enjeu de gouvernance», avait déploré à ce sujet Saidatou Dicko, professeure de comptabilité à l’UQAM.

Québec solidaire s'indigne aussi

Dans une déclaration fournie au Journal, Alexandre Leduc, responsable en matière d’Enseignement supérieur de Québec solidaire, s'est aussi dit choqué.

« C’est franchement choquant que la CAQ fasse preuve d’aussi peu de considération envers la population étudiante, qui est déjà précaire financièrement. Cet argent-là doit aller dans les poches des étudiantes et des étudiants, mais aussi des jeunes diplômés qui font face à la hausse des taux d’intérêts sur leur prêt étudiant », a-t-il dénoncé.

« Le gouvernement doit rectifier le tir et investir 100% de cette somme dans l’Aide financière aux études et dans la réduction des dettes d'études », a-t-il demandé.

Jointe par Le Journal, Catherine Bibeau-Lorrain, présidente de l’Union étudiante du Québec (UEQ), a voulu réagir à la chronique de Michel Girard.

« On a été choqué ce matin. On va mettre de la pression pour s’assurer que l’argent du fédéral aille dans les poches des étudiants », a-t-elle souligné.

« Dans un contexte inflationniste, on souhaite plus d’investissement », a-t-elle martelé.

Le cabinet d’Eric Girard se défend

Invité à s’expliquer, le cabinet du ministre des Finances, Eric Girard, s’est montré irrité.

« L’éducation est une compétence exclusive du Québec. Nous sommes en droit d’administrer les sommes dédiées à ce portefeuille selon nos priorités. Nous avons fait le choix d’offrir les frais de scolarité les plus bas au pays», s’est défendue son attachée Claudia Loupret.

«Pour obtenir les fonds fédéraux en matière d’aide financière aux études, nous devons démontrer que les étudiants québécois ont accès à un régime équivalent ou supérieur au reste du pays. Nous avons fait cette démonstration formellement au fédéral à plusieurs reprises», a-t-elle poursuivi.

« Accuser le gouvernement de « détourner » des fonds, c’est grave et ça manque franchement de sérieux – aucun gouvernement n’a autant investi en Enseignement supérieur et en Éducation que le nôtre», a-t-elle ajouté.

Québec a rappelé que c’était plus de 717 millions $ de plus qui ont été injectés dans son dernier budget 2023-2024 en enseignement supérieur.

Au Journal, le cabinet a rappelé que ce sont les associations étudiantes qui avaient demandé de l’aide durant la crise sanitaire et que Québec avait répondu présent.

Enfin, Québec a rappelé que c’est ici où le taux de bourses est le plus élevé, soit de 52% contre 32% dans le reste du pays.
________________________

Elle a raison, utiliser les sous octroyés pour une raison sociale par le fédéral, doit aller à cette dite raison sociale, pas pour garnir le coffre électoral. :D

Le ministre Girard a été arrogant dans son commentaire et au lieu de dire où est allé cette aide financière pour les étudiants, il a préféré de se péter les bretelles pour dire que son gouvernement avait les meilleures bourses d'étude du pays. Crisse de mangeux de marde !

En fait, c'est comme envoyer de sous à des conspis pour cesser la désinformation mais qu'ils utilisent ces sous pour le décor de leur cave et avoir un meilleur micro, un frigidaire rempli de Pepsi Diète et une armoire remplie de Cheetos ! :D

Tout cas, c'est bien que l'opposition se montre un brin calpisse. :D

Dédé

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Marwah Rizqy s'en prend au gros jambon !

par Blake, mardi 01 août 2023, 20:45 (il y a 716 jours) @ Dédé

Source : Aide financière aux études: Marwah Rizqy s’en prend au gouvernement Legault


FRANCIS HALIN
Mardi, 1 août 2023 12:16

MISE À JOUR Mardi, 1 août 2023 12:20

Le Parti libéral du Québec (PLQ) digère mal le fait que le gouvernement Legault ait «détourné» 940 M$ d’aide fédérale qui devait aller dans la poche des étudiants.

«Ce n’est pas un gouvernement de comptables. C’est un gouvernement de “conteux”», a ironisé en entrevue au Journal Marwah Rizqy, porte-parole libérale en matière d’éducation et d’enseignement supérieur.

Mardi, le chroniqueur Argent du Journal Michel Girard rapportait que le gouvernement de François Legault avait «détourné» ces 940 M$ d’aide fédérale supplémentaire à d’autres fins que le programme de l’aide aux études.

«En pleine inflation, ce sont les étudiants qui subissent le plus grand impact. Ils n’ont pas la capacité pendant leurs études de faire un paquet d’argent», s’est désolée Marwah Rizqy.

«Ils ont leur logement qui coûte très cher. En plus, l’épicerie a monté», a-t-elle déploré.

«Ils doivent remettre l’argent où il doit aller. Ça sera ma première question à la reprise des travaux», a-t-elle exigé.

Au Journal, la députée de Saint-Laurent a affirmé avoir eu «toute la misère du monde» pour savoir ce qui était arrivé avec le 432 M$ transféré par le fédéral pour la COVID-19 dans les écoles.

Elle a aussi pointé du doigt le fait que les Québécois ne peuvent toujours pas savoir où sont allés les quelque 1,5 G$ investis dans des fonds par son superministre de l’Économie, comme l’a révélé Le Journal en juillet dernier.

«Il y a là un gros enjeu de gouvernance», avait déploré à ce sujet Saidatou Dicko, professeure de comptabilité à l’UQAM.

Québec solidaire s'indigne aussi

Dans une déclaration fournie au Journal, Alexandre Leduc, responsable en matière d’Enseignement supérieur de Québec solidaire, s'est aussi dit choqué.

« C’est franchement choquant que la CAQ fasse preuve d’aussi peu de considération envers la population étudiante, qui est déjà précaire financièrement. Cet argent-là doit aller dans les poches des étudiantes et des étudiants, mais aussi des jeunes diplômés qui font face à la hausse des taux d’intérêts sur leur prêt étudiant », a-t-il dénoncé.

« Le gouvernement doit rectifier le tir et investir 100% de cette somme dans l’Aide financière aux études et dans la réduction des dettes d'études », a-t-il demandé.

Jointe par Le Journal, Catherine Bibeau-Lorrain, présidente de l’Union étudiante du Québec (UEQ), a voulu réagir à la chronique de Michel Girard.

« On a été choqué ce matin. On va mettre de la pression pour s’assurer que l’argent du fédéral aille dans les poches des étudiants », a-t-elle souligné.

« Dans un contexte inflationniste, on souhaite plus d’investissement », a-t-elle martelé.

Le cabinet d’Eric Girard se défend

Invité à s’expliquer, le cabinet du ministre des Finances, Eric Girard, s’est montré irrité.

« L’éducation est une compétence exclusive du Québec. Nous sommes en droit d’administrer les sommes dédiées à ce portefeuille selon nos priorités. Nous avons fait le choix d’offrir les frais de scolarité les plus bas au pays», s’est défendue son attachée Claudia Loupret.

«Pour obtenir les fonds fédéraux en matière d’aide financière aux études, nous devons démontrer que les étudiants québécois ont accès à un régime équivalent ou supérieur au reste du pays. Nous avons fait cette démonstration formellement au fédéral à plusieurs reprises», a-t-elle poursuivi.

« Accuser le gouvernement de « détourner » des fonds, c’est grave et ça manque franchement de sérieux – aucun gouvernement n’a autant investi en Enseignement supérieur et en Éducation que le nôtre», a-t-elle ajouté.

Québec a rappelé que c’était plus de 717 millions $ de plus qui ont été injectés dans son dernier budget 2023-2024 en enseignement supérieur.

Au Journal, le cabinet a rappelé que ce sont les associations étudiantes qui avaient demandé de l’aide durant la crise sanitaire et que Québec avait répondu présent.

Enfin, Québec a rappelé que c’est ici où le taux de bourses est le plus élevé, soit de 52% contre 32% dans le reste du pays.
________________________

Elle a raison, utiliser les sous octroyés pour une raison sociale par le fédéral, doit aller à cette dite raison sociale, pas pour garnir le coffre électoral. :D

Le ministre Girard a été arrogant dans son commentaire et au lieu de dire où est allé cette aide financière pour les étudiants, il a préféré de se péter les bretelles pour dire que son gouvernement avait les meilleures bourses d'étude du pays. Crisse de mangeux de marde !

En fait, c'est comme envoyer de sous à des conspis pour cesser la désinformation mais qu'ils utilisent ces sous pour le décor de leur cave et avoir un meilleur micro, un frigidaire rempli de Pepsi Diète et une armoire remplie de Cheetos ! :D

Tout cas, c'est bien que l'opposition se montre un brin calpisse. :D

Dédé

:mdr: :mdr:

François Legault va mettre le Fonds des générations à sa mai

par Jéromec, mercredi 02 août 2023, 07:28 (il y a 715 jours) @ Blake

Les jeunes sont en train de se faire F.... solide par le parti des Bourgeois des Régions du Kébec...

Les jeunes comptent pas vraiment dans la balance des élections... ça parait....

https://www.journaldemontreal.com/2022/12/17/francois-legault-va-mettre-le-fonds-des-ge...

François Legault va mettre le Fonds des générations à sa main

Samedi, 17 décembre 2022 05:00

MISE À JOUR Samedi, 17 décembre 2022 05:00

Le gouvernement Legault va bientôt modifier la Loi sur la réduction de la dette et instituant le Fonds des générations dans le but de lui permettre de mettre le grappin sur le supplément des revenus dédiés annuellement au fonds qui vont dépasser le cap des 3 milliards de dollars.

C’est ce que laisse entendre le ministre des Finances, Eric Girard, dans sa récente mise à jour budgétaire, intitulée « Le point sur la situation économique et financière du Québec ».

Dixit à la page E 19, à propos du plafonnement des versements : « À titre informatif, des versements au Fonds des générations qui s’établiraient à 3 G$ par année à compter de 2023-2024, au lieu des versements prévus actuellement... ».

Les versements au Fonds des générations qui sont présentement prévus dans le « Cadre financier pluriannuel » du ministre Girard pour les quatre prochains exercices financiers, soit 2023-24 à 2026-27, s’élèvent à 18,6 milliards de dollars.

En limitant à 12 milliards les versements (4 x 3 milliards par année) au Fonds, cela permettra au gouvernement Legault de mettre la main sur une nouvelle cagnotte de 6,6 milliards de dollars.

À des fins électorales

Que fera le gouvernement caquiste avec ce gros supplément de recettes issu des revenus initialement consacrés au Fonds des générations ?

C’est à même ces recettes « détournées » du Fonds que François Legault et son argentier Eric Girard vont financer la fameuse baisse d’impôt promise lors de la campagne électorale.

Évaluée par les caquistes à 7,4 milliards sur quatre ans, cette baisse d’impôt entrera en vigueur lors du prochain budget 2023-24, a affirmé le ministre Eric Girard. Il est important de rappeler que cette baisse d’impôt est une mesure régressive : ce sont évidemment les mieux nantis (avec des revenus de 100 000 $ et plus) qui vont encaisser les plus grosses économies d’impôt. L’économie d’impôt sera de 760 $ par année pour les 100 000 $ et plus ; de 520 $ pour les 70 000 $ ; de 320 $ pour les 50 000 $ ; de 100 à 200 $ pour les 30 000 à 40 000 $ ; un gros 10 $ pour les 20 000 $ ; 0 $ pour les moins de 20 000 $.

Écoutez la chronique économique de Michel Girard au micro de Philippe-Vincent Foisy sur QUB radio :

L’objectif officiel...

La Loi sur la réduction de la dette et instituant le Fonds des générations a été adoptée en 2006.

Elle vise à réduire le poids de la dette du Québec dans le but d’assurer un avenir prospère aux générations à venir. L’article 1 de la loi fixait alors les objectifs de réduction de la dette en pourcentage du PIB à 25 % au plus tard le 31 mars 2026.

En 2010, à la suite de la crise financière de 2008-2009, la loi a été modifiée : l’objectif prévoit que la dette brute ne pourra excéder 45 % du PIB, alors que la dette représentant les déficits cumulés ne pourra excéder 17 % du PIB.

Au 31 mars 2023, selon le ministre Eric Girard, le ratio de la dette brute de 224 milliards $ par rapport au PIB s’établira à 40,4 %. Et le ratio de la dette représentant les déficits cumulés (107 milliards $) s’élèvera, pour sa part, à 19,3 %. Le gouvernement caquiste va modifier la loi du Fonds des générations en lui fixant « un nouvel objectif de réduction de la dette couvrant les 10 ou 15 prochaines années ».

« La cible à atteindre devra être établie selon les défis actuels et ceux auxquels le Québec sera confronté au cours des années à venir. On pense par exemple au vieillissement de la population, à la réduction des GES et aux besoins du Québec en matière d’infrastructures publiques », mentionne-t-on dans la Mise à jour.

Voilà pour la théorie.

En pratique, le gouvernement Legault va se servir d’une partie des revenus consacrés au Fonds des générations pour financer sa promesse électorale de baisse d’impôt.

Écoutez la chronique économique de Michel Girard au micro de Philippe-Vincent Foisy sur QUB radio :

LE FONDS DES GÉNÉRATIONS EN BREF
Quebec
Michel Audet Ex-ministre des Finances PHOTO D'ARCHIVES, LE JOURNAL

Création en 2006 par le gouvernement Charest
Instigateur : Michel Audet, ministre des Finances
Objectif : réduire la dette gouvernementale
But : Améliorer l’équité intergénérationnelle
Sources de revenus : ressources hydrauliques, revenus miniers, indexation de l’électricité patrimoniale, taxe sur boissons alcooliques
Versement annuel : plus de 3 milliards depuis 2020-21
Valeur comptable en mars 2023 : 19 milliards $

La Chronique de Michel Girard JdeM

par Jéromec, mercredi 02 août 2023, 07:34 (il y a 715 jours) @ Dédé

c'est Michel Girard qui a sortit le pot aux roses...

Légros va se faire des amis chez les jeunes à une vitesse affollante....

https://www.journaldemontreal.com/2023/08/01/aide-aux-etudiants-le-gouvernement-legault...

Aide aux étudiants: le gouvernement Legault a «détourné» 940 millions $
Le premier ministre du Québec, François Legault
Le premier ministre du Québec, François Legault PHOTO D'ARCHIVES, STEVENS LEBLANC
Michel
Girard
Michel Girard
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Mardi, 1 août 2023 00:00

MISE À JOUR Mardi, 1 août 2023 00:10

En vertu des mesures budgétaires exceptionnelles mises en place par le gouvernement Trudeau durant les deux années de pandémie de COVID-19, le gouvernement caquiste de François Legault a reçu du fédéral un montant supplémentaire de 940 millions $, sur deux ans, à titre de contribution fédérale aux dépenses d’aide financière aux études postsecondaires des étudiants québécois.

Qu’ont fait François Legault et son ministre des Finances, Éric Girard, avec cette magistrale manne fédérale que le gouvernement du Québec fait verser dans le Fonds consolidé de la province?

Documents financiers à l’appui, Legault et Girard ont «détourné» ces 940 millions $ d’aide fédérale supplémentaire à d’autres fins que le programme de l’aide aux études postsecondaires des étudiants québécois.

Sur quoi je me base pour affirmer cela?

Compensation fédérale

Point très important à noter. Au lieu de bénéficier directement du Programme canadien d’aide financière aux étudiants de niveau postsecondaire, comme c’est le cas pour toutes les autres provinces, le gouvernement du Québec, lui, a son propre programme d’aide aux études postsecondaires.

En retour, il reçoit annuellement du fédéral sa quote-part de ce programme sous forme de compensation financière qu’il fait verser dans le fonds consolidé de la province, et non dans son programme provincial d’aide aux études du ministère de l’Enseignement supérieur.

Avant la pandémie

Lors des années qui ont précédé la pandémie, Québec recevait du fédéral une compensation financière annuelle d’environ 480 millions $, soit plus précisément 481 millions en 2019-20 et 486 millions en 2018-19.

Et lors de ces deux années, le gouvernement du Québec a dépensé en «Aide financière aux études» 715 millions $ en 2019-2020 et 733 millions $ en 2018-2019.

C’est donc dire que le gouvernement du Québec avait allongé à même ses propres poches quelque 240 millions par année dans son programme d’Aide aux études postsecondaires, le reste étant comblé par le fédéral.

Pendant la pandémie de COVID-19

Alors que le gouvernement Trudeau augmentait considérablement l’aide financière destinée aux étudiants durant les deux années de pandémie de COVID-19, le gouvernement Legault, lui, a décidé de conserver les dépenses de son programme d’aide financière aux études pratiquement au même niveau qu’avant la pandémie.

Ainsi, en 2020-2021, les dépenses de son programme provincial d’aide aux études postsecondaires ont été limitées à seulement 717 millions $. L’année pandémique suivante, en 2021-2022, les dépenses s’élevaient à 774 millions $.

Pendant ce temps-là, pour ces deux mêmes années, le gouvernement fédéral allait verser au gouvernement Legault les magistrales sommes de 916 millions $ en 2020-2021 et 986 millions $ en 2021-2022.

La manne supplémentaire de 940 millions

Pour ces deux années de pandémie, le fédéral a ainsi octroyé au gouvernement caquiste des montants supplémentaires pour un total de 940 millions $, lesquels devaient être destinés à la bonification de l’Aide financière aux études postsecondaires.

À la lumière des documents financiers portant sur les deux années de pandémie de COVID-19, dont les comptes publics fédéraux et les rapports annuels de gestion du ministère de l’Enseignement supérieur, le gouvernement Legault a manifestement dépensé ces 940 millions $ supplémentaires fédéraux à d’autres fins que l’aide aux études des étudiants québécois.

Québec passe un sapin aux détenteurs de prêts étudiants

par Jéromec, mercredi 02 août 2023, 10:17 (il y a 715 jours) @ Dédé

Pendant que Légros arro$$e généreu$ement son Chum Fritzquidonne$ des ''prêt$ pardonnables'' les étudiants ont la botte de la KAQ sur la gorge...

https://www.journaldemontreal.com/2023/07/27/quebec-passe-un-sapin-aux-detenteurs-de-pr...

Québec passe un sapin aux détenteurs de prêts étudiants

Jeudi, 27 juillet 2023 00:00

MISE À JOUR Jeudi, 27 juillet 2023 00:00

Alors que les Canadiens aux prises avec des prêts étudiants n’ont plus une «cenne» d’intérêt à payer sur leurs emprunts étudiants, les anciens étudiants québécois, eux, se font plumer plus que jamais par la flambée des frais d’intérêt.

Pourquoi les Québécois qui ont contracté des prêts étudiants sont-ils victimes d’un traitement bancaire discriminatoire? Parce que le gouvernement caquiste de François Legault a refusé d’emboîter le pas à la décision du gouvernement Trudeau d’abolir, depuis le 1er avril, les frais d’intérêt sur les prêts étudiants fédéraux consentis dans toutes les provinces.

Faisant bande à part, le gouvernement du Québec détient et gère comme bon lui semble son «propre» programme de prêts et bourses aux étudiants. En retour, le gouvernement fédéral lui verse annuellement des centaines de millions de dollars à titre de compensation financière équivalente à l’aide aux études octroyée aux étudiants des autres provinces.

Cela dit, lors du dernier budget, le gouvernement caquiste a préféré bonifier l’aide financière (prêts et bourses) aux étudiants actuels que d’opter pour l’élimination permanente des frais d’intérêt sur le remboursement des emprunts étudiants.

GROSSE FACTURE

Dommage pour les 380 000 anciens étudiants québécois qui doivent rembourser leurs dettes étudiantes. L’encours total des emprunts étudiants s’élève présentement à 4,4 milliards $ au Québec.

Il faut savoir que le remboursement de ces emprunts étudiants consentis en vertu du programme «Aide financière aux études» du ministère de l'Enseignement supérieur est assujetti au taux préférentiel, plus 0,50%.

Or, comme le taux préférentiel a littéralement explosé à la suite la forte hausse du taux directeur de la Banque du Canada, c’est donc dire que les frais d’intérêt sur les emprunts étudiants québécois sont devenus forcément très élevés.

De 2,45% qu’il était en mars 2022, le taux préférentiel s’élève actuellement à 7,20%.

Au taux actuel de 7,7% (le taux préférentiel de 7,2% + une prime de 0,50%), les 380 000 Québécois détenteurs d’un prêt étudiant vont devoir verser sur un an la somme totale de 339 millions $ juste en frais d’intérêt sur l’encours des 4,4 milliards $ de prêts étudiants en vigueur.

L’emprunt moyen étant de 11 579$, on parle ici d’une facture annuelle moyenne de frais d’intérêt de 892$ par tête d’ancien étudiant québécois qui est en train de rembourser le prêt étudiant contracté lors de ses études postsecondaires.

QUÉBEC S’AVANTAGE...

Lors des deux années de pandémie de COVID-19, le gouvernement Legault avait imité le gouvernement Trudeau en prenant temporairement à sa charge les frais d’intérêt sur lesdits prêts étudiants. Remarquez que cela ne représentait pour le gouvernement caquiste que des pinottes, du genre 72 millions $ par année, avait-il calculé, et ce, en raison des faibles taux d’intérêt en vigueur pendant cette période.

Cette mesure temporaire d’aide financière a pris fin le 31 mars dernier au Québec alors qu’elle est devenue permanente dans toutes les autres provinces canadiennes.

C’est pourquoi les frais d’intérêt sur les prêts étudiants en cours de remboursement ont repris de plus belle depuis le 1er avril au Québec.

Le gouvernement Legault s’en tire royalement «avantagé» puisque les frais d’intérêt sur les prêts étudiants ont explosé entre-temps. Et ce sont les anciens étudiants québécois qui écopent, contrairement à leurs pairs des autres provinces.

Cela dit, quel est l’argument invoqué par le gouvernement caquiste pour justifier sa décision de ne pas emboîter le pas au fédéral et d’utiliser ainsi la manne fédérale à d’autres fins?

Dixit le bureau de la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry: «Durant la pandémie de COVID-19, le gouvernement du Québec a annoncé la suspension des intérêts sur le programme d’Aide financière aux études (AFE) afin de soutenir les jeunes diplômés durant cette période difficile. Cette mesure prenait fin le 31 mars 2023. À la demande des associations étudiantes, le gouvernement a préféré reconduire de manière permanente des mesures de bonifications à l’AFE mises en place durant la pandémie plutôt que la suspension des intérêts.»

Est-ce que les associations étudiantes ont fait le bon choix? Chose certaine, elles ont fait un sacré beau cadeau au gouvernement Legault.

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