pour 940 million$ de moins pour les Étudiants.... (Forum)

par Jéromec, jeudi 03 août 2023, 07:28 (il y a 712 jours)
édité par Jéromec, jeudi 03 août 2023, 07:34


''que voulez vous, ils se sont fait fourrer solide''
:boss:
https://www.journaldemontreal.com/2023/08/03/le-ministre-girard-se-met-les-pieds-dans-l...

eudi, 3 août 2023 00:00

MISE À JOUR Jeudi, 3 août 2023 00:00

En réaction à ma chronique intitulée Aide aux étudiants: le gouvernement Legault a «détourné» 940 millions $, le ministre des Finances Eric Girard a dénigré les sources d’information auxquelles je me suis référé pour faire mon affirmation.

Lors des deux années de COVID-19 (2020-2021 et 2021-2022), le gouvernement caquiste a utilisé à d’autres fins le montant supplémentaire de 940 M$ que le gouvernement fédéral lui a versé pour bonifier l’aide financière aux étudiants québécois. Ces derniers n’ont pas touché une cenne de cette manne additionnelle qui leur était destinée.


À la suite d’un tweet où j’invitais «les 91 000 membres de l’Union étudiante UEQ et les 80 000 membres de la Fédération étudiante collégiale @FECQ à lire ma chronique sur les 940 millions d’aide fédérale supplémentaire que @francoislegault @EricGirardMFQ ont utilisés à d’autres fins», le ministre des Finances a répliqué avec le tweet suivant:


«J’invite plutôt les étudiants à s’informer auprès de sources mieux renseignées, a écrit le ministre Girard. Le régime du Québec est déjà l’un des + généreux au Canada. 20% + de bourses qu’ailleurs au pays et les frais de scolarité les + bas. L’éducation est la pierre angulaire de notre travail au gouvernement.»

Oups! le ministre vient de se mettre les pieds dans le plat.

Je doute en effet qu’il ait des «sources mieux renseignées» que les miennes puisque mes informations financières sont strictement basées sur les dépenses du programme d’aide financière aux études qui sont dévoilées dans les rapports annuels de gestion du ministère de l’Enseignement supérieur et sur les montants de l’aide fédérale versée pour les étudiants postsecondaires québécois que le ministère m’a lui-même transmis.

BLITZ CAQUISTE DE DÉSINFORMATION

Le blitz caquiste de désinformation à l’endroit de ma chronique sur le «détournement» de 940 M$ s’est poursuivi de plus belle avec le cabinet du ministre des Finances. Voici les déclarations qu’il a transmises à mon collègue Francis Halin.

«L’éducation est une compétence exclusive du Québec. Nous sommes en droit d’administrer les sommes dédiées à ce portefeuille selon nos priorités. Nous avons fait le choix d’offrir les frais de scolarité les plus bas au pays», a déclaré l’attachée de presse du ministre Girard, Claudia Loupret.


«Pour obtenir les fonds fédéraux en matière d’aide financière aux études, nous devons démontrer que les étudiants québécois ont accès à un régime équivalent ou supérieur au reste du pays. Nous avons fait cette démonstration formellement au fédéral à plusieurs reprises», a-t-elle ajouté.

«Accuser le gouvernement de “détourner” des fonds, c’est grave et ça manque franchement de sérieux – aucun gouvernement n’a autant investi en Enseignement supérieur et en Éducation que le nôtre.»

LE HIC

Vous remarquerez que ni le ministre Girard ni son cabinet ne répondent à la question fondamentale: où sont passés les 940 M$ supplémentaires que le fédéral a versés pour l’aide financière aux étudiants québécois lors des deux années de pandémie, soit 2020-2021 et 2021-2022?

Pour ces deux années, le gouvernement fédéral a versé pour l’aide aux études postsecondaires des étudiants québécois la somme totale de 1,9 milliard de dollars. Cela représentait sur deux ans une bonification d’environ 940 M$ par rapport à la contribution que le fédéral aurait versée au Québec pour ces deux mêmes années, n’eût été la pandémie.

Pour vous montrer à quel point les étudiants québécois se sont fait passer tout un «sapin» par le gouvernement Legault dans cette affaire, il faut savoir que le ministère de l’Enseignement supérieur a réellement dépensé en 2020-2021 et 2021-2022 en «Aide financière aux études» la somme de 1,49 G$ alors que le gouvernement fédéral lui a versé pour ces deux années un montant total de 1,9 G$.

Non seulement le gouvernement caquiste n’a pas versé une «cenne» de ses poches dans «son» programme d’aide financière aux étudiants postsecondaires, mais en plus il a fait un «profit» de 400 M$ sur le dos du fédéral!

Dernier point. Lors des trois premières années de pouvoir du gouvernement Legault (2019-2020 à 2021-2022), le ministère de l’Enseignement supérieur a dépensé en moyenne pour l’aide aux études 736 millions par année, soit annuellement 10 millions de moins que lors des deux dernières années du précédent gouvernement libéral.

6e enquête de la Commissaire à l’éthique: «il va y en avoir

par Jéromec, jeudi 03 août 2023, 09:56 (il y a 712 jours) @ Jéromec

Et Entrée de $abia$ à la tête de Hydro-Québec avec son Chum le $uper Mini$tre, ils ont vo$ intérêt$ à coeur....

Il devrait se lancer dans le détergent car il lave plus blanc que blanc...

https://www.journaldequebec.com/2022/12/09/6e-enquete-de-la-commissaire-a-lethique-il-v...
6e enquête de la Commissaire à l’éthique: «il va y en avoir d’autres», dit Fitzgibbon


Quebec
PATRICK BELLEROSE
Vendredi, 9 décembre 2022 10:46

MISE À JOUR Vendredi, 9 décembre 2022 14:17

Le super-ministre Pierre Fitzgibbon ne s’émeut pas de voir la Commissaire à l’éthique ouvrir une sixième enquête à son sujet. Il prédit même qu’il y aura d’autres questions soulevées sur sa probité.

• À lire aussi: Fitzgibbon à la chasse: les oppositions demandent à la commissaire à l’éthique d’enquêter


• À lire aussi: Fitzgibbon à la chasse sur l’île de la gang du lac

• À lire aussi: Partie de chasse controversée: Fitzgibbon est visé par une sixième enquête de la Commissaire à l'éthique


M. Fitzgibbon s’est dit « content », vendredi, de la nouvelle enquête déclenchée par Me Ariane Mignolet à la suite des révélations de notre Bureau d’enquête.

« Elle va faire son travail et elle va dire qu’il n’y a pas eu de problèmes », assure le ministre au sujet des vérifications lancées par la commissaire.

Le Journal rapportait hier que le ministre a participé à une partie de chasse au faisan sur une île privée appartenant à un groupe de riches hommes d’affaires qui bénéficient de subventions publiques.

Les députés doivent déclarer tout cadeau excédant 200$. Le ministre n’a pas précisé s’il a payé pour l’ensemble de l’activité.

Le fait qu’il s’agisse d’une sixième enquête laisse l’important ministre indifférent. « Il va y en avoir d’autres. Ça ne me dérange pas », dit-il.

« Il n’y a pas de conflit, il n’y a jamais eu de conflit, pis il n’y en aura pas. Le jour où il y aura un conflit, je vais m’en occuper », assure M. Fitzgibbon.

« C’est pas de vos affaires »

Bien qu’il assure ne pas s’être placé en conflit d’intérêts, le ministre Fitzgibbon n’entend pas révéler avec qui il a chassé le faisan sur l’île privée du lac Memphrémagog.

« C’est pas de vos affaires, a-t-il lancé vendredi matin. C’est privé. C’est ma vie privée. Je vais parler à la Commissaire à l’éthique. »


Banalisation

Un peu plus tôt, les partis d’opposition ont dénoncé la banalisation des enjeux éthiques par la CAQ.

Le premier ministre François Legault et M. Fitzgibbon ne se soucient pas du code d’éthique qui gouverne les actions des élus, estime le chef intérimaire du Parti libéral du Québec, Marc Tanguay. Un ministre qui gère des millions de dollars ne devrait pas laisser la porte ouverte à des doutes sur le favoritisme, a-t-il souligné en anglais.

« Il ne faut pas que la répétition devienne un prétexte pour la banalisation. Ce n'est pas parce que c'est la sixième enquête que c'est moins grave. Puis moi, c'est ce que je vois chez François Legault, une espèce de légèreté avec ça », a pour sa part déclaré le chef parlementaire de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois.

https://www.journaldemontreal.com/2023/07/10/le-plus-grand-flou-entoure-15-g-confies-a-...

1,5G $ de notre argent investi en secret
Le gouvernement refuse de dire quelles entreprises ont bénéficié des sommes confiées à des fonds
ARG-PIERRE-FITZGIBBON
Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie PHOTO D'ARCHIVES, AGENCE QMI
PARTAGE

SYLVAIN LAROCQUE
Lundi, 10 juillet 2023 00:00

MISE À JOUR Lundi, 10 juillet 2023 00:00

Les Québécois ne peuvent pas savoir précisément où sont allés les quelque 1,5 milliard $ que le gouvernement a investis dans des fonds au cours des dernières années. Ce manque de transparence choque des experts en gouvernance.

• À lire aussi: Aide aux entreprises: les prêts sans intérêt explosent


• À lire aussi: La Caisse de dépôt est moins transparente que d’autres grands investisseurs

En plus d’investir directement des milliards de dollars, chaque année, dans des centaines d’entreprises, le ministère de l’Économie, dirigé par Pierre Fitzgibbon, confie des sommes d’argent de plus en plus importantes à divers fonds.


Écoutez le segment économique avec Sylvain Larocque diffusé chaque jour en direct 7h50 via QUB radio :

Le gouvernement rend public chaque investissement d’au moins 25 000$ effectué dans une entreprise. Par contre, il refuse net de dire où les fonds ont investi son argent.

«En ce qui a trait à la liste des entreprises dans lesquelles ces fonds ont investi et les montants en cause, il s’avère que ces informations ne peuvent vous être transmises pour des raisons de confidentialité», écrit Investissement Québec (IQ) au Journal en réponse à une demande d’accès à l’information.

«Il y a là un gros enjeu de gouvernance», déplore Saidatou Dicko, professeure de comptabilité à l’UQAM.

ARG-PIERRE-FITZGIBBON
Saidatou Dicko, professeure à l’ESG UQAM PHOTO TIRÉE DU SITE WEB DE L’UQAM
«Il faut qu’il y ait une certaine traçabilité et une certaine transparence, parce que c’est de l’argent public», ajoute-t-elle.

Plus de 1000 entreprises

Tout ce que le gouvernement a voulu communiquer au Journal, c’est que la somme de 1 milliard $ investie depuis 2014 dans quelque 30 fonds a abouti dans plus de 1000 entreprises et que les frais annuels versés aux gestionnaires peuvent atteindre 2,5% du capital engagé, soit environ 25 millions $.

La plupart des fonds auxquels le gouvernement a confié de l’argent présentent, sur leur site web, des entreprises dans lesquelles ils ont investi – dans certains cas, il s’agit de firmes non québécoises. Impossible de savoir, toutefois, quelles transactions Québec a financées.


Certains fonds ont carrément refusé de fournir au Journal une liste des entreprises dans lesquelles ils ont investi. C’est notamment le cas d’Evol, et du Fonds de transfert des entreprises du Québec (FTEQ), pourtant géré par IQ.

«Afin de préserver la confidentialité des informations sur la situation financière des entreprises ayant bénéficié du FTEQ, une telle liste ne peut être partagée», indique un porte-parole du ministère de l’Économie, Jean-Pierre D’Auteuil.

Chez Evol, on évoque des «raisons de stratégie commerciale» pour refuser de fournir une liste des prêts consentis à des entreprises.

«Les contribuables ont le droit de savoir. Le gouvernement ne peut pas simplement utiliser un intermédiaire pour cacher la nature de ses investissements. L’information doit circuler. Pourquoi? Parce que c’est de l’argent qui appartient au peuple, pas aux politiciens», assène Richard Leblanc, professeur spécialisé en gouvernance à l’Université York de Toronto.

ARG-PIERRE-FITZGIBBON
Richard Leblanc PHOTO TIRÉE DU SITE WEB DE L'UNIVERSITÉ YORK
Un fonds... de fonds

Suivre les investissements du gouvernement est encore plus difficile dans le cas des quelque 320 millions $ confiés par Québec et IQ à Teralys Capital. Cette firme montréalaise n’investit pas directement dans des entreprises, mais dans d’autres fonds.

«Il me ferait plaisir de vous fournir cette liste [des entreprises ayant bénéficié de fonds publics], mais malheureusement, nous avons des ententes de confidentialité avec les différents gestionnaires en portefeuille», plaide Jacques Bernier, associé principal de Teralys.

ARG-PIERRE-FITZGIBBON
Jacques Bernier PHOTO TIRÉE DU SITE WEB DE TERALYS CAPITAL
Selon M. Leblanc, les fonds et les entreprises qui reçoivent des fonds publics n’ont pas d’argument valable pour refuser d’être transparents.

«Si vous êtes une entreprise privée et que vous recevez ne serait-ce que 1$ en fonds publics, vous perdez le droit à une confidentialité totale. Si ce n’est pas ce que vous voulez, ne prenez pas d’argent du gouvernement», martèle-t-il.


Mme Dicko se demande pourquoi Québec n’est pas plus exigeant.

«Quel est le pouvoir décisionnel du gouvernement vis-à-vis de ces fonds-là? Autrement dit, est-ce que tu donnes de l’argent et tu fermes ta bouche ou est-ce que tu as le droit de poser des questions sur la gouvernance, sur le fonctionnement, sur la transparence?» dit-elle.

«Si vous voulez être PDG, vous ne devriez pas être en politique. Quand vous êtes politicien, vous devez être imputable. C’est quelque chose que ne comprennent pas toujours les gens issus du monde des affaires», conclut Richard Leblanc.

Écoutez la rencontre Déry-Montpetit avec Patrick Déry, chroniqueur et analyste de politique publique au micro de Marie Montpetit via QUB radio :

PRINCIPAUX ENGAGEMENTS DANS DES FONDS (MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE ET INVESTISSEMENT QUÉBEC)
Teralys 320M$
Novacap 190M$
Fonds croissance PME Banque Nationale 100M$
Cycle Capital 100M$
Fonds Eurêka 100M$

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6e enquête de la Commissaire à l’éthique: «il va y en avoir

par Blake, jeudi 03 août 2023, 11:07 (il y a 712 jours) @ Jéromec

Et Entrée de $abia$ à la tête de Hydro-Québec avec son Chum le $uper Mini$tre, ils ont vo$ intérêt$ à coeur....

Il devrait se lancer dans le détergent car il lave plus blanc que blanc...

https://www.journaldequebec.com/2022/12/09/6e-enquete-de-la-commissaire-a-lethique-il-v...
6e enquête de la Commissaire à l’éthique: «il va y en avoir d’autres», dit Fitzgibbon


Quebec
PATRICK BELLEROSE
Vendredi, 9 décembre 2022 10:46

MISE À JOUR Vendredi, 9 décembre 2022 14:17

Le super-ministre Pierre Fitzgibbon ne s’émeut pas de voir la Commissaire à l’éthique ouvrir une sixième enquête à son sujet. Il prédit même qu’il y aura d’autres questions soulevées sur sa probité.

• À lire aussi: Fitzgibbon à la chasse: les oppositions demandent à la commissaire à l’éthique d’enquêter


• À lire aussi: Fitzgibbon à la chasse sur l’île de la gang du lac

• À lire aussi: Partie de chasse controversée: Fitzgibbon est visé par une sixième enquête de la Commissaire à l'éthique


M. Fitzgibbon s’est dit « content », vendredi, de la nouvelle enquête déclenchée par Me Ariane Mignolet à la suite des révélations de notre Bureau d’enquête.

« Elle va faire son travail et elle va dire qu’il n’y a pas eu de problèmes », assure le ministre au sujet des vérifications lancées par la commissaire.

Le Journal rapportait hier que le ministre a participé à une partie de chasse au faisan sur une île privée appartenant à un groupe de riches hommes d’affaires qui bénéficient de subventions publiques.

Les députés doivent déclarer tout cadeau excédant 200$. Le ministre n’a pas précisé s’il a payé pour l’ensemble de l’activité.

Le fait qu’il s’agisse d’une sixième enquête laisse l’important ministre indifférent. « Il va y en avoir d’autres. Ça ne me dérange pas », dit-il.

« Il n’y a pas de conflit, il n’y a jamais eu de conflit, pis il n’y en aura pas. Le jour où il y aura un conflit, je vais m’en occuper », assure M. Fitzgibbon.

« C’est pas de vos affaires »

Bien qu’il assure ne pas s’être placé en conflit d’intérêts, le ministre Fitzgibbon n’entend pas révéler avec qui il a chassé le faisan sur l’île privée du lac Memphrémagog.

« C’est pas de vos affaires, a-t-il lancé vendredi matin. C’est privé. C’est ma vie privée. Je vais parler à la Commissaire à l’éthique. »


Banalisation

Un peu plus tôt, les partis d’opposition ont dénoncé la banalisation des enjeux éthiques par la CAQ.

Le premier ministre François Legault et M. Fitzgibbon ne se soucient pas du code d’éthique qui gouverne les actions des élus, estime le chef intérimaire du Parti libéral du Québec, Marc Tanguay. Un ministre qui gère des millions de dollars ne devrait pas laisser la porte ouverte à des doutes sur le favoritisme, a-t-il souligné en anglais.

« Il ne faut pas que la répétition devienne un prétexte pour la banalisation. Ce n'est pas parce que c'est la sixième enquête que c'est moins grave. Puis moi, c'est ce que je vois chez François Legault, une espèce de légèreté avec ça », a pour sa part déclaré le chef parlementaire de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois.

https://www.journaldemontreal.com/2023/07/10/le-plus-grand-flou-entoure-15-g-confies-a-...

1,5G $ de notre argent investi en secret
Le gouvernement refuse de dire quelles entreprises ont bénéficié des sommes confiées à des fonds
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Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie PHOTO D'ARCHIVES, AGENCE QMI
PARTAGE

SYLVAIN LAROCQUE
Lundi, 10 juillet 2023 00:00

MISE À JOUR Lundi, 10 juillet 2023 00:00

Les Québécois ne peuvent pas savoir précisément où sont allés les quelque 1,5 milliard $ que le gouvernement a investis dans des fonds au cours des dernières années. Ce manque de transparence choque des experts en gouvernance.

• À lire aussi: Aide aux entreprises: les prêts sans intérêt explosent


• À lire aussi: La Caisse de dépôt est moins transparente que d’autres grands investisseurs

En plus d’investir directement des milliards de dollars, chaque année, dans des centaines d’entreprises, le ministère de l’Économie, dirigé par Pierre Fitzgibbon, confie des sommes d’argent de plus en plus importantes à divers fonds.


Écoutez le segment économique avec Sylvain Larocque diffusé chaque jour en direct 7h50 via QUB radio :

Le gouvernement rend public chaque investissement d’au moins 25 000$ effectué dans une entreprise. Par contre, il refuse net de dire où les fonds ont investi son argent.

«En ce qui a trait à la liste des entreprises dans lesquelles ces fonds ont investi et les montants en cause, il s’avère que ces informations ne peuvent vous être transmises pour des raisons de confidentialité», écrit Investissement Québec (IQ) au Journal en réponse à une demande d’accès à l’information.

«Il y a là un gros enjeu de gouvernance», déplore Saidatou Dicko, professeure de comptabilité à l’UQAM.

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Saidatou Dicko, professeure à l’ESG UQAM PHOTO TIRÉE DU SITE WEB DE L’UQAM
«Il faut qu’il y ait une certaine traçabilité et une certaine transparence, parce que c’est de l’argent public», ajoute-t-elle.

Plus de 1000 entreprises

Tout ce que le gouvernement a voulu communiquer au Journal, c’est que la somme de 1 milliard $ investie depuis 2014 dans quelque 30 fonds a abouti dans plus de 1000 entreprises et que les frais annuels versés aux gestionnaires peuvent atteindre 2,5% du capital engagé, soit environ 25 millions $.

La plupart des fonds auxquels le gouvernement a confié de l’argent présentent, sur leur site web, des entreprises dans lesquelles ils ont investi – dans certains cas, il s’agit de firmes non québécoises. Impossible de savoir, toutefois, quelles transactions Québec a financées.


Certains fonds ont carrément refusé de fournir au Journal une liste des entreprises dans lesquelles ils ont investi. C’est notamment le cas d’Evol, et du Fonds de transfert des entreprises du Québec (FTEQ), pourtant géré par IQ.

«Afin de préserver la confidentialité des informations sur la situation financière des entreprises ayant bénéficié du FTEQ, une telle liste ne peut être partagée», indique un porte-parole du ministère de l’Économie, Jean-Pierre D’Auteuil.

Chez Evol, on évoque des «raisons de stratégie commerciale» pour refuser de fournir une liste des prêts consentis à des entreprises.

«Les contribuables ont le droit de savoir. Le gouvernement ne peut pas simplement utiliser un intermédiaire pour cacher la nature de ses investissements. L’information doit circuler. Pourquoi? Parce que c’est de l’argent qui appartient au peuple, pas aux politiciens», assène Richard Leblanc, professeur spécialisé en gouvernance à l’Université York de Toronto.

ARG-PIERRE-FITZGIBBON
Richard Leblanc PHOTO TIRÉE DU SITE WEB DE L'UNIVERSITÉ YORK
Un fonds... de fonds

Suivre les investissements du gouvernement est encore plus difficile dans le cas des quelque 320 millions $ confiés par Québec et IQ à Teralys Capital. Cette firme montréalaise n’investit pas directement dans des entreprises, mais dans d’autres fonds.

«Il me ferait plaisir de vous fournir cette liste [des entreprises ayant bénéficié de fonds publics], mais malheureusement, nous avons des ententes de confidentialité avec les différents gestionnaires en portefeuille», plaide Jacques Bernier, associé principal de Teralys.

ARG-PIERRE-FITZGIBBON
Jacques Bernier PHOTO TIRÉE DU SITE WEB DE TERALYS CAPITAL
Selon M. Leblanc, les fonds et les entreprises qui reçoivent des fonds publics n’ont pas d’argument valable pour refuser d’être transparents.

«Si vous êtes une entreprise privée et que vous recevez ne serait-ce que 1$ en fonds publics, vous perdez le droit à une confidentialité totale. Si ce n’est pas ce que vous voulez, ne prenez pas d’argent du gouvernement», martèle-t-il.


Mme Dicko se demande pourquoi Québec n’est pas plus exigeant.

«Quel est le pouvoir décisionnel du gouvernement vis-à-vis de ces fonds-là? Autrement dit, est-ce que tu donnes de l’argent et tu fermes ta bouche ou est-ce que tu as le droit de poser des questions sur la gouvernance, sur le fonctionnement, sur la transparence?» dit-elle.

«Si vous voulez être PDG, vous ne devriez pas être en politique. Quand vous êtes politicien, vous devez être imputable. C’est quelque chose que ne comprennent pas toujours les gens issus du monde des affaires», conclut Richard Leblanc.

Écoutez la rencontre Déry-Montpetit avec Patrick Déry, chroniqueur et analyste de politique publique au micro de Marie Montpetit via QUB radio :

PRINCIPAUX ENGAGEMENTS DANS DES FONDS (MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE ET INVESTISSEMENT QUÉBEC)
Teralys 320M$
Novacap 190M$
Fonds croissance PME Banque Nationale 100M$
Cycle Capital 100M$
Fonds Eurêka 100M$

Le commissaire va travailler juste pour lui.

:D

L'Université Fritz$ qui donne Éthique élastique

par Jéromec, vendredi 04 août 2023, 07:28 (il y a 711 jours) @ Blake

https://www.facebook.com/photo?fbid=234297276020320&set=a.130394823077233

L'Université Fritz$ qui donne Éthique élastique....

Le pire c'est qu'ils n'ont même pas NIÉ les faits, ils ont tenté maladroitement de justifier le détournement de fond$ fédéraux!

''Mais oui mais les étudiants québécois sont mieux traités que dans les autres provinces''

:choc:

Le pire ennemi de la Kaq, c'est la KAQ eux-même...

''Que les pauvres fassent de l'immobilier''

Avatar

L'Université Fritz$ qui donne Éthique élastique

par Blake, vendredi 04 août 2023, 11:46 (il y a 711 jours) @ Jéromec

https://www.facebook.com/photo?fbid=234297276020320&set=a.130394823077233

L'Université Fritz$ qui donne Éthique élastique....

Le pire c'est qu'ils n'ont même pas NIÉ les faits, ils ont tenté maladroitement de justifier le détournement de fond$ fédéraux!

''Mais oui mais les étudiants québécois sont mieux traités que dans les autres provinces''

:choc:

Le pire ennemi de la Kaq, c'est la KAQ eux-même...

''Que les pauvres fassent de l'immobilier''

:D

Quand la KAQ sabote les libéraux! ..

par Jéromec, vendredi 04 août 2023, 09:12 (il y a 711 jours) @ Jéromec

les libéraux ont voulus aider les étudiants.. la KAQ détourne les fond$!

Je pense que la KAQ a battu tous les record$ d'indécence!
Quoi que le pire s'en vient sûrement
:mouche:

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https://www.lapresse.ca/actualites/politique/2022-12-02/elimination-des-interets-sur-le...

Élimination des intérêts sur les prêts fédéraux aux étudiants Ottawa prêt à dédommager le Québec s’il lui emboîte le pas


Chrystia Freeland, ministre des Finances du Canada

(Ottawa) Le gouvernement Trudeau est prêt à verser une compensation financière annuelle au Québec si le gouvernement Legault lui emboîte le pas et élimine de façon permanente les intérêts sur les prêts étudiants.

Publié le 2 déc. 2022Partager
Joël-Denis Bellavance
JOËL-DENIS BELLAVANCE
LA PRESSE
Des négociations sont déjà en cours entre Ottawa et Québec, qui gère son propre programme de prêts et bourses, afin de conclure une entente en ce sens, selon des informations obtenues par La Presse. L’Union étudiante du Québec exhorte le gouvernement Legault à signer une entente rapidement afin de permettre aux étudiants des universités québécoises de profiter des mêmes avantages que ceux du reste du pays.

Dans l’énoncé économique qu’elle a présenté à la Chambre des communes le mois dernier, la ministre des Finances Chrystia Freeland a annoncé qu’Ottawa éliminera de façon permanente les intérêts sur les prêts fédéraux aux étudiants et aux apprentis à compter du 1er avril 2023. Cette mesure coûtera environ 550 millions de dollars annuellement au fisc fédéral, et elle permettra à un étudiant d’économiser en moyenne 410 $ par année.

Le gouvernement Trudeau avait déjà annoncé la suspension des intérêts sur ces prêts pendant deux ans en 2021. Cette mesure devait donc prendre fin le 31 mars 2023. Mais la ministre Freeland a choisi de la rendre permanente afin de donner un coup de pouce aux étudiants dans le cadre d’un bouquet de mesures visant à aider les moins nantis à composer avec la hausse du coût de la vie.

Les fonctionnaires fédéraux sont déjà en contact avec les fonctionnaires du Québec. Un financement fédéral sera disponible afin que les étudiants du Québec puissent bénéficier de cette mesure essentielle. Et nous espérons que le gouvernement du Québec suivra notre exemple pour aider les étudiants, comme il l’a fait pendant la pandémie.

Jessica Eritou, conseillère en communication au bureau de Mme Freeland, dans un courriel à La Presse.

Elle a ajouté que le ministère des Finances a déjà inclus dans le montant de 550 millions de dollars une somme pour dédommager le Québec.


Elle a expliqué que pendant la pandémie, Ottawa avait suspendu le remboursement des prêts canadiens aux étudiants pendant six mois et qu’il avait transféré des fonds au Québec pour le convaincre d’en faire autant, ce qui avait été le cas.

« Le même modèle serait appliqué ici. Le financement pour faciliter cela au Québec […], si le Québec décide d’éliminer les intérêts sur ses propres prêts étudiants, a été prévu dans l’énoncé économique de l’automne. Le fédéral fournira le financement si le Québec accepte d’éliminer les intérêts sur ses prêts étudiants », a-t-elle précisé.

Mise à jour économique à venir
À Québec, le bureau du ministre des Finances Eric Girard a indiqué qu’on songe à emboîter le pas au gouvernement Trudeau.

« L’éducation est une compétence du Québec. Nous étudions la possibilité d’harmoniser notre programme de prêts et bourses avec celui du fédéral », a indiqué Claudia Loupret, l’attachée de presse du ministre Girard, dans un courriel.

M. Girard doit présenter une mise à jour économique le 8 décembre qui devrait contenir les mesures du « bouclier anti-inflation » proposé par François Legault durant la campagne électorale. L’élimination des intérêts pour les prêts étudiants ne faisait pas partie de la liste. Mais la décision d’Ottawa d’accorder un soulagement financier aux étudiants ayant des prêts va peut-être forcer la main au gouvernement du Québec.

Chose certaine, l’Union étudiante du Québec (UEQ) souhaite que le gouvernement Legault annonce ses couleurs le plus rapidement possible.

La présidente de l’UEQ, Samy-Jane Tremblay, a affirmé que les étudiants ont un faible revenu et doivent aussi composer avec une hausse du coût de la vie.

« Ce que l’on veut, c’est que le fédéral transfère l’argent au Québec. Mais étant donné que cet argent va dans les poches des personnes étudiantes dans le reste du pays, on ne veut pas que cela serve à d’autres fins au Québec. On veut que la population étudiante du Québec voie aussi la couleur de cet argent et que cela aille directement dans le programme d’aide financière aux études », a dit Samy-Jane Tremblay.

« Présentement, on se trouve dans une situation où la population étudiante fait face à une crise du logement assez sévère. Et dans le contexte de l’inflation que l’on connaît – c’est 5 % à 8 % par mois – il faut absolument soutenir la population étudiante », a-t-elle ajouté.

le Sapin de la KAQ

par Jéromec, vendredi 04 août 2023, 09:22 (il y a 711 jours) @ Jéromec

https://www.monfric.ca/nouvelles/mauvaise-nouvelle-pour-les-quebecois-qui-ont-un-pret-e...

Mauvaise nouvelle pour les Québécois qui ont un prêt étudiant
La CAQ a passé un sapin à de nombreux étudiants
Mon Fric


Mauvaise nouvelle pour les Québécois qui ont un prêt étudiant



Si ailleurs au Canada, les gens qui ont un prêt étudiant ne paient plus d'intérêt sur leur dette étudiante, ceux du Québec doivent de leur côté composer avec une explosion des frais d'intérêt, rapporte Le Journal de Montréal.

Dans sa chronique, Michel Girard estime que ces Québécois subissent un « traitement bancaire discriminatoire ». Et tout ça, en raison d'une décision de François Legault, qui a refusé de suivre le gouvernement de Justin Trudeau. Ce dernier avait décidé le 1er avril dernier d'abolir les frais d'intérêt sur les prêts étudiants fédéraux dans toutes les provinces.

Or, au Québec, les prêts sont gérés par la province. Cette mesure fait en sorte qu'Ottawa lui donne des centaines de millions de dollars par année en compensation financière qui équivaut aux prêts des étudiants des autres provinces.

Mais plutôt que d'abolir les frais d'intérêt sur les prêts étudiants, la CAQ a plutôt bonifié les prêts et bourses des étudiants actuels.

SUJET CHAUD DE L’HEURE


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Ce sont ainsi 380 000 diplômés qui doivent rembourser leur prêt, pour un total de 4,4 G$.

Le taux en vigueur est le taux préférentiel + 0,50 %. Ainsi, comme la Banque du Canada a fait exploser son taux directeur, cela signifie que le taux payé sur les prêts étudiants a également connu une forte hausse. Par exemple, le taux préférentiel était de 2,45 % en mars 2022 alors qu'il est maintenant de 7,20 %.



Ainsi, les étudiants paient 7,7 % en intérêts, soit 7,2 % de taux préférentiel + 0,50 %.

Avec un emprunt moyen de 11 579 $, les étudiants doivent donc payer en moyenne 892 $ par année en intérêts.

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