DrainVide... (Forum)

par Jéromec, mardi 08 août 2023, 10:08 (il y a 567 jours)

Bernard Drainville Retweeted
Alexandre Pratt
@alexandrepratt
·
Aug 7
Messi a encore de beaux buts dans ses pieds ????
https://twitter.com/BDrainvilleQc

Assez incroyable comme insignifiant... ministre de l'éducation...

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détournement de presque 1 milliard$ pour les prêt$ étudiants...

belle tentative de diversion.. assez minable...

https://www.journaldemontreal.com/2023/07/27/quebec-passe-un-sapin-aux-detenteurs-de-pr...

Québec passe un sapin aux détenteurs de prêts étudiants
Bloc diplomés diplome finissants graduation université école
PHOTO FOTOLIA
Michel
Girard
Michel Girard
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Jeudi, 27 juillet 2023 00:00

MISE À JOUR Jeudi, 27 juillet 2023 00:00

Alors que les Canadiens aux prises avec des prêts étudiants n’ont plus une «cenne» d’intérêt à payer sur leurs emprunts étudiants, les anciens étudiants québécois, eux, se font plumer plus que jamais par la flambée des frais d’intérêt.

Pourquoi les Québécois qui ont contracté des prêts étudiants sont-ils victimes d’un traitement bancaire discriminatoire? Parce que le gouvernement caquiste de François Legault a refusé d’emboîter le pas à la décision du gouvernement Trudeau d’abolir, depuis le 1er avril, les frais d’intérêt sur les prêts étudiants fédéraux consentis dans toutes les provinces.


Faisant bande à part, le gouvernement du Québec détient et gère comme bon lui semble son «propre» programme de prêts et bourses aux étudiants. En retour, le gouvernement fédéral lui verse annuellement des centaines de millions de dollars à titre de compensation financière équivalente à l’aide aux études octroyée aux étudiants des autres provinces.


Cela dit, lors du dernier budget, le gouvernement caquiste a préféré bonifier l’aide financière (prêts et bourses) aux étudiants actuels que d’opter pour l’élimination permanente des frais d’intérêt sur le remboursement des emprunts étudiants.

GROSSE FACTURE

Dommage pour les 380 000 anciens étudiants québécois qui doivent rembourser leurs dettes étudiantes. L’encours total des emprunts étudiants s’élève présentement à 4,4 milliards $ au Québec.

Il faut savoir que le remboursement de ces emprunts étudiants consentis en vertu du programme «Aide financière aux études» du ministère de l'Enseignement supérieur est assujetti au taux préférentiel, plus 0,50%.

Or, comme le taux préférentiel a littéralement explosé à la suite la forte hausse du taux directeur de la Banque du Canada, c’est donc dire que les frais d’intérêt sur les emprunts étudiants québécois sont devenus forcément très élevés.

De 2,45% qu’il était en mars 2022, le taux préférentiel s’élève actuellement à 7,20%.

Au taux actuel de 7,7% (le taux préférentiel de 7,2% + une prime de 0,50%), les 380 000 Québécois détenteurs d’un prêt étudiant vont devoir verser sur un an la somme totale de 339 millions $ juste en frais d’intérêt sur l’encours des 4,4 milliards $ de prêts étudiants en vigueur.


L’emprunt moyen étant de 11 579$, on parle ici d’une facture annuelle moyenne de frais d’intérêt de 892$ par tête d’ancien étudiant québécois qui est en train de rembourser le prêt étudiant contracté lors de ses études postsecondaires.

QUÉBEC S’AVANTAGE...

Lors des deux années de pandémie de COVID-19, le gouvernement Legault avait imité le gouvernement Trudeau en prenant temporairement à sa charge les frais d’intérêt sur lesdits prêts étudiants. Remarquez que cela ne représentait pour le gouvernement caquiste que des pinottes, du genre 72 millions $ par année, avait-il calculé, et ce, en raison des faibles taux d’intérêt en vigueur pendant cette période.

Cette mesure temporaire d’aide financière a pris fin le 31 mars dernier au Québec alors qu’elle est devenue permanente dans toutes les autres provinces canadiennes.

C’est pourquoi les frais d’intérêt sur les prêts étudiants en cours de remboursement ont repris de plus belle depuis le 1er avril au Québec.

Le gouvernement Legault s’en tire royalement «avantagé» puisque les frais d’intérêt sur les prêts étudiants ont explosé entre-temps. Et ce sont les anciens étudiants québécois qui écopent, contrairement à leurs pairs des autres provinces.

Cela dit, quel est l’argument invoqué par le gouvernement caquiste pour justifier sa décision de ne pas emboîter le pas au fédéral et d’utiliser ainsi la manne fédérale à d’autres fins?

Dixit le bureau de la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry: «Durant la pandémie de COVID-19, le gouvernement du Québec a annoncé la suspension des intérêts sur le programme d’Aide financière aux études (AFE) afin de soutenir les jeunes diplômés durant cette période difficile. Cette mesure prenait fin le 31 mars 2023. À la demande des associations étudiantes, le gouvernement a préféré reconduire de manière permanente des mesures de bonifications à l’AFE mises en place durant la pandémie plutôt que la suspension des intérêts.»

Est-ce que les associations étudiantes ont fait le bon choix? Chose certaine, elles ont fait un sacré beau cadeau au gouvernement Legault.

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